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par Mortback

Titre Original :
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Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
Dreamcast, Arcade,
Shoot them up 
G.Rev 
G.Rev
1-2 Joueur(s) 
 
 
 
2006 

 
 

Under defeat







Avec Under Defeat, la console Dreamcast ne connaitra pas de défaite, drôle d’humour en élaborant cet oldies test ; surtout avec les derniers événements qui se sont produits sur le site de jeux vidéo.fr, ce fameux hackage. Mais bref, oublions cette triste nouvelle pour nous consacrer de nouveau à notre passion commune, mais ce qui nous tue pas, nous rend plus fort, telle est notre la devise d’un vieux joueur comme moi.
A l’image de la Dame Blanche, il ne faut pas enterrer nos classiques et notre admiration pour les jeux de qualité, ceux qui ont une âme. Dernièrement, la Dreamcast a reçu un shoot à scrolling vertical du nom Fast Strickers qui utilise le système AES de la Neo Geo, prouvant que la machine de Sega reste une machine pour les jeux d’arcade dont je raffole ; mais revenons au combat initial.



Ja, ich bin ein Berliner ?

Under Defeat est l’une des dernières grosses production de la Dreamcast. On la doit à G.Rev qui signe ainsi leur troisième jeu sur la console spiralée après Idol Star Seeker remix et Border Down. Vous remarquez que les protagonistes ont des noms à consonance allemande, montrant encore une fois la marque profonde de la seconde guerre mondiale, toujours dans les mémoires. Le soft se classe comme un shoot them up à défilement (scrolling) dit vertical, de plus il possède quelques similitudes avec des maniac-shooters comme doponchi.




Vous manœuvrez non pas un avion de chasse, mais un puissant hélicoptère armé « jusqu’aux dents », une descente façon « Vietnam », non ?! L’action se déroule dans un futur proche à l’image des Call of Duty Modern Warfare, mais là vous êtes de charmantes demoiselles, prêtes à défendre vos idéaux de liberté.
L'ambiance graphique du jeu est très classique. De la Terre, de l'herbe, de l'Eau et par dessus pour aller, des chars, des bateaux, des hélicoptères, rien de bien original. Alors pourquoi parle-t-on de ce jeu au sein de cet Oldies test ? Parce que c'est encore un mouvement de « révolte » de la Dreamcast qui a sa place encore dans le cœur des vieux gamers. Mais c'est surtout qu’il déborde d’émotions virtuelles, le joueur se sent transporté dans un autre monde, loin des Dlc et des titres « poudre aux yeux ». avec une faible durée de vie.
L'interaction avec les décors est sublime, si certains se détruisent, d'autres comme des arbres se cabrent sous des feux nourris. Cependant, c'est surtout au niveau des effets spéciaux qu'elle se fait remarquer: Effets de transparence à gogo Dans les explosions de fumée aux allures aussi complexes que des fractales, Reflets dans l'eau de l'ensemble des vaisseaux, effets de particule et de lumière qui peuvent faire rougir PS2, Gamecube et Xbox réunies.





Différent de la concurrence


Under Defeat n’est pas un maniac shooter comme on pourrait le penser, il y a en effet un nombre assez limité de boulettes à l’écran si on compare le jeu à un shoot de Cave. Par ailleurs, il ne se classe pas non plus comme un shoot Oldschool, les tirs arrivent malgré tout groupés, sans donner vraiment la possibilité au joueur d’effectuer des slaloms géants. Malgré sa situation intermédiaire, Under Defeat est tout aussi difficile, si pas plus, que ses congénères dont on aperçoit à peine les décors tant l’écran est tacheté.
Car dans Under Defeat, la taille du vaisseau que vous dirigez est autrement conséquente. Les ennemis ne sont d’ailleurs pas en reste. Under Defeat donne l’impression de jouer à un shoot en vue très rapprochée, comme pour nous plonger encore mieux dans l’action.




La caractéristique d’Under Defeat est de proposer des mouvements de rotations à votre hélicoptère un peu à la manière de Zero Gunner. Les jeux sont d’ailleurs comparés de manière un peu abusive, et sans doute à cause de leur ambiance graphique assez proche. Under Defeat propose soit de recentrer votre tir lorsque vous vous promenez sur les côtés de l’écran, soit de le décentrer. La première méthode est la manière que je choisis toujours pour jouer car elle permet vraiment de balayer l’écran efficacement. Si vous vous sentez déconcerté par ce type de gameplay, vous pouvez décider, dans les options, de jouer de manière beaucoup plus classique en laissant votre tir toujours fixe. Franchement, je joue aussi de cette manière, et c’est aussi très sympathique car le challenge se modifie.
Vous possédez également un tir air-sol qui touchera tout ce qui touche la croix rouge située légèrement devant votre vaisseau. La portée n’est donc pas bien grande mais cela permet également de bien nettoyer les environs.



Un petit vaisseau bonus vous accompagne parfois. Il suffit de le charger en ne tirant plus pendant quelques secondes. Une jauge se remplit. Au prochain tir, il apparaîtra pour une durée déterminée, le temps que la même jauge se vide en réalité. Puis, il y aura une période de latence où il ne se sera pas possible d’envoyer à nouveau ce petit vaisseau automatiquement piloté par la console. Ce dernier fait pas mal de dégâts alors pensez à le charger lors des zones d’accalmie. Des items peuvent être récupérés pour modifier le type de vaisseau satellite que vous balancerez. Certains vivent plus longtemps que d’autres mais ces derniers ont une puissance de feu accrue. A vous de voir ce que vous préférez. Enfin, la classique bombe autonettoyante est au rendez-vous pour mettre la pagaille dans la flotte ennemie. Les items rouge vous permettent de récupérer des bombes et il y en a pas mal qui se promènent dans les décors donc restez bien attentifs.
Border Down possède une réalisation plus impressionnante qu’Under Defeat mais ce dernier a l’avantage d’être jouable à deux. Alors quand on ne sait pas quoi choisir, on prend les deux.




L’attaque mieux détaillée ?!

Il me semble nécessaire de rentrer un peu plus en dans les détails. L'équipement mis à votre disposition dans Under Defeat reste classique au départ, votre tir principale ne bénéficie pas d’évolution, mais rien ne sert de crier « c’est un scandale ». Vous aurez tout de même à votre disposition quelques bombes nettoyantes et surtout un module pouvant changer en cours de niveau. En effet, certains ennemis ou éléments destructibles du décor vous laisseront des bombes mais aussi un point de Trois couleurs différentes (les couleurs changent toutes les x secondes ". Chaque couleur correspond à la Puissance et la particularité du module accompagnant:
. Jaune pour le correspondant de Vulcain à un tir rapide très pratique contre les petits ennemis. Il se recharge vite mais sa faible puissance ne fait pas lui un atout de 1er choix.
. Vert pour le correspondant à un canon à un tir intermédiaire. En somme, il se recharge vite moyennement, une cadence de tir.
.Bleu pour la fusée, un tir se rechargeant Lentement et utilisable une seule fois. Très pratique pour les gros ennemis ou les boss afin de bien entamer votre opposant.
Afin de déclencher votre module, une jauge est à votre disposition. Une fois REMPLIE (en vert), vous pouvez faire apparaitre votre arme de soutien. Lorsque la jauge vire au rouge votre module n'a plus d'effet. Ensuite, il Faudra Arrêter d'Appuyer sur le bouton de tir pour la Recharger Et donc la déclencher de nouveau. Finalement, cela m'amène plutôt à la désignation ou l'utilisation des boutons. Le "A sert" à Tirer en continu ou un chargeur Le Module en arrêtant d'Appuyer dessus (ré appuyer sur le même bouton pour le déclencher). Le bouton "B" permettra de balourder précieuses vos bombes pour nettoyer l'écran et enfin, le "C" sert à dimensionner votre écran et Compagnie (Tate, Yoko, etc.)






Un court écrit, mais efficace

Alors que nous attendons encore une fois le jeu Radiant Silvergun sur le Psn ou le Xbox live arcade, la console Dreamcast a encore du souffle pour proposer aux joueurs aguerris mais aussi aux novices, des jeux qui ont du punch et une âme sans faille. En attendant éventuellement, une vidéo, j’ai voulu non seulement rendre hommage à ce jeu, mais aussi tous les autres passionnés comme Davyd ou comme Sky-1664, sans omettre le grand public qui a bien besoin de ces moments « culturels ».

Tout comme pour Border Down, deux versions du jeu sont sorties : simple et collector avec l'ost du jeu, Under Defeat a le droit à ses diverses versions et des emballages. En effet, le comble par exemple la simple version, la version collector avec l'OST, la version limitée avec en plus l'affiche et je ne parle même pas de la version Sega Direct Avec sa «boîte unique» et en format vignette fils Timbre Poste fr bonus. En plus de tout ça, versez une larme pour ceux qui ont égarés leur Dreamcast, il vous sera toujours possible d'acheter le pack "jeu + console" Lui aussi décliné en versions différentes.

Graphismes: 18.00/20
Une promenade classique dans le monde du shoot them up avec des thèmes habituels, mais doté d’une réalisation graphique au top. La carte Naomi montre une nouvelle fois qu’elle est la digne héritière de la Neo Geo.

Animation: 17.00/20
Quelques ralentissements à signaler mais rien de très grave. Le joueur est en admiration avec cette telle fluidité à l’écran, au moins le masque de collision permet des manœuvres osées avec l’hélicoptère.

Jouabilité: 18.00/20
Très accessible Malgré l'aspect un peu complexe de la gestion des tirs.

Bande Sonore: 18.00/20
Classique oldschool, si je peux me permettre ce pléonasme.

Note Globale : 18.50/20

La Dreamcast reste dans mon cœur.


 
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