Diablo

Diablo
par Draoude

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Diablo 
PC, Non,
hack'n'slash voir diablo-like 
Blizzard North 
Blizzard Entertainment
oui, c'est même conseillé 
Français 
1997 
1997 

 
 



Dans un laps de temps relativement court un nouvel opus de la saga Diablo va nous scotcher devant nos écrans. Déjà célèbre pour le scandale des couleurs (vous savez, les fans intégristes trouvant le jeu pas assez sombre, comme si la maturité d'un scénario dépendant des couleurs d'un décors...bandes de crétins!) Diablo 3 est attendu comme le messie. Il faut dire qu'il serait en développement depuis 2001 et ça fait maintenant près de 10 ans que les joueurs tournent et s'occupent sur Diablo 2 (dont je ferais le test également). Mais revenons sur l'ancêtre de la famille, le vénérable Diablo, premier du nom est paru en 1997, autant dire une éternité et je suis à peu près qu'un certain nombre de Valléen ni a jamais joué. Cependant, même si on n'y a pas joué, difficile de n'en avoir jamais entendu parler. On parle parfois Diablo Like à la place du terme de Hack'n'Slash. Bref c'est un titre incontournable.



Mais pourquoi ce titre t'il marqué les générations et les époques? Et bien pour tout un tas de raison que je vais tenter d'énumérer dans ce test.
Pour commencer et comme à chaque fois que l'on test un jeu relativement ancien il faut se replacer dans le contexte historique. Il y a eu des hack'n'slash avant Diablo. Mais peu de titre ont su marier autant de qualité et aussi peu de défaut. Au pourrait citer Gauntlet qui fut la référence avant Diablo. Pour information Gauntlet datait de 1985. Autant vous dire que Diablo fut une vraie bénédiction et révolution à l'époque.
Commençons le scénario, classique avec une histoire de fin du monde, de héros, de malédiction et "Diablo" oblige, de diable. Et pas n'importe lequel, le seul l'unique, en chairs et en os. Bref du lourd, du très lourd.
Plus sérieusement l'histoire prends place dans le village de Tristram, capitale du Khanduras. Bien des années avant le début du jeu, Diablo a répandu la terreur sur les terres du Khanduras avec ses deux frères Baal et Méphisto. Ils furent vaincu par une secte de mage, les Horadrims qui enfermèrent leurs âmes maudites dans des pierres d'âmes.
Les époques passèrent et les forteresses tombèrent en ruines et le village de Tristram fut construit sur les ruines de l'une d'elle. Les années passèrent et les combats de jadis furent oubliés. Le conseiller du roi, le mage Lazarus parti à la recherche des pierres et fut corrompu par son pouvoir. Il enleva le fils du roi et disparu avec dans les tréfonds de l'église de Tristram.
Le jeu début alors que vous incarnez un aventurier venu chasser les démons et les monstres qui rodent dans les environs du village et dont la source semble être l'église.



Diablo n'est pas qu'un simple hack'n'slash. Il comporte une petite part de rpg. Déjà pour commencer vous aurez la possibilité de choisir entre un guerrier, un archer et un mage. Chacun ayant ses forces et faiblesses. Pour faire simple, car il faut toujours nuancer, le guerrier va au contact, l'archer reste le plus loin du monde et le mage use et abuse de la magie. On peut aussi dire que la classe définit en grande partie la difficulté. Pour commencer il vaut mieux prendre le guerrier, résistant et simple à jouer. Vient ensuite l'archer (enfin le vrai nom c'est rogue) et pour finir le mage, cardiaque et hypocondriaque!
Mais leur puissance est inversement proportionnelle à la difficulté de les prendre en main, le mage se révélant ultra puissant vers la fin (mur de flamme).
La partie rpg continue dans la possibilité de faire évoluer son personnage via l'attribution de point de compétence (force/dexterité/magie/vitalité). Sans compter les avantages que certaines armes et armures peuvent avoir sur les dégâts de base, la précision, la résistance etc etc. Un point purement esthétique mais sympathique, en fonction des grands types d'armes et d'armures que l'on portait, notre avatar changeait en conséquence. Assez rare à l'époque et sacrément impressionnant. Pour en terminer avec la partie rpg, les pièces d'équipement, nombreuses et la gestion d'un inventaire. D'ailleurs certaines armes/armures étaient uniques quand d'autres devaient être combinées. De quoi occuper les joueurs et les inciter à recommencer encore et encore. Enfin, les nombreuses quêtes et le scénario omniprésent via de nombreux dialogues même pendant les quêtes font font de Diablo bien plus qu'un simple hack'n'slash.



La réalisation technique était à la hauteur pour l'époque et prenait parfaitement en compte la puissance des ordinateurs de l'époque. les environnements dans l'église étaient souvent les même, une même texture unique et il en allait de même pour les monstres. Mais cela à permit de faire un titre cohérent graphiquement et surtout de qualité. Cela dit, même si tout les squelettes se ressemblent, le bestiaire est suffisamment vaste pour vous le faire oublier. Sans compter que le même bestiaire vous occupera tellement que vous n'aurez pas le temps de faire du tourisme. Aussi la relative absence de variété dans les environnements ne vous généra pas trop. Un autre soucis, enfin si on le compare au jeu de maintenant, Diablo souffrait du syndrome de l'aller retour. Vous allez passer de nombreuses heures à traverser un niveau pour retourner en ville terminer une quête qui vous fera retourner ratisser le niveau pour trouver un pu.tain d'objet. En revanche, une fois un niveau terminé, dans le sens retourné, labouré déchiqueté et dépeuplé, vous n'y retournerez pas. C'est déjà ça. De plus la possibilité d'ouvrir des portails qui vous ramènent directement en ville permet d'accélérer un peu le processus.



Afin de vous aider dans votre quête vous trouverez sur le corps sans vie de vos ennemis (enfin certains sont sans vie mais vous attaquent quand même) de nombreuses armes et armures, sans parler de celle que vous trouverez dans les nombreuses boutiques du village. Une petite anecdote sympa, l'inventaire est découpé en case et l'argent du joueur prends une case, comme une pièce d'équipement. Malheureusement, on ne peut pas mettre autant d'argent que l'on souhaite dans une case, aussi, de nombreux joueurs dont moi même avait pour habitude de laisser tranquillement leur tas d'or prendre l'air près de la fontaine du village. Ce qui donne de véritable avenue dorée vers la fin du jeu. En parlant de fin du jeu, on pouvait recommencer la partie avec le même perso et une partie de l'équipement, en fait ce que l'on parvenait à prendre dans son inventaire.
Un des points fort du titre fut certes les graphismes mais pas seulement. C'est aussi une foulitude de détails, comme une jouabilité exemplaire. L'exemple le plus frappant est la carte qui apparaît en transparence directement sur la fenêtre de jeu ou encore la ceinture des raccourcis permettant de mettre les potions. Et même, on pouvait directement cliquer sur la jauge de vie ou de mana pour la remplir automatiquement si on disposait des potions idoines. Un modèle du genre!



J'en ai parlé rapidement dans un paragraphe précèdent, mais le jeu nous submergeait d'ennemis et très vite les boules de feu, les flèches et les coups d'épées pleuvaient de toute part. Dans Diablo il n'était pas rare de se replier pour coincer l'adversaire dans un goulet et les affronter ainsi un par un et pas cinquante à la fois. L'IA n'était pas spécialement intelligente mais le nombre compensais largement cette faiblesse. Chaque adversaire avait également des forces et des faiblesses comme une sensibilité accrue à un type précis de magie ou d'arme et donc logiquement une résistance à une autre. Classiquement les monstres craignant le feu ne craignait pas trop la glace. En plus des ennemis, il fallait lutter contre les pièges que l'on trouvait à la fois sur certaines protes et sur certains coffres. Pièges dont l'effet était parfois dévastateur. Enfin, les boss étaient coriaces et impressionnant et souvent accompagnés par une véritable horde de serviteur, une affaire toujours délicate à négocier.



Le jeu disposait d'un mode multi-joueur en Lan dès sa sortie (et oui à l'époque Blizzard aimait les joueurs) et il faut dire que l'expérience était plaisante. Déjà parce que l'on pouvait se balader librement et ainsi se repartir les taches. Mais tout simplement parce que trucider des monstres à deux c'est marrant. On peut combiner ses forces et parer ses faiblesses. Et puis parfois la vie c'est simple comme un double coup de hache! Comme on pouvait importer son personnage du mode solo, c'était aussi une solution de faire découvrir le jeu à un novice où de l'aider à avancer plus rapidement dans l'histoire. bref du tout bon.
Ce test touche à sa fin et il est temps de faire une conclusion. Diablo est une oeuvre majeure du jeux-vidéo, il a marqué son temps, son genre et les joueurs qui ont eu la chance de poser leur doigt boudiné par l'effort sur un clavier. C'était un titre incoutournable de l'époque et on peut encore le refaire, même si techniquement il n'est plus aussi flamboyant qu'avant.
20/20 pour la légende! Ce titre n'était pas parfait, mais c'est une légende à laquelle j'ai joué et rejoué... En faite je n'ai arrêté de joueur à Diablo qu'à la sortir de Diablo 2.


 
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