Empreinte du mal (L

Empreinte du mal (L')
par ana

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Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

Akusaga 
Aya Kanno
thriller, policier, Sci fi 
seinen 
2009 
Delcourt / Akata 
seinen

2 (série terminée) 
non 

 
 



Résumé.



Voilà vingt ans que la république militaire de Galley règne en maître sur le globe. Une véritable tyrannie lui assure un contrôle absolu de chaque citoyen. Ou presque. Dans ce plan sans faille, il existe un grain de sable qui s’amuse à faire déraper la parfaite machinerie du pouvoir. Zen, tueur à gage, cambrioleur, braqueur, ne craint aucune autorité, il ne fait que suivre sa propre loi du plus fort. Solitaire et violent par nature, il sait qu’il a le mal chevillé au corps depuis sa naissance, que rien de ce qu’il pourrait faire ne pourrait le changer. Il n’a aucune conscience. Pourtant, il est à présent dans le collimateur des représentants militaires du pouvoir. Au fil de ses rencontres hasardeuses, Zen va entrevoir un passé oublié qui semble expliquer son dégoût de l’humanité. Mais pourra t-il changer ? Et pourquoi ?





Avis.



Bien que reconnue surtout pour le shojo « Otomen », Aya Kanno a dessiné et écrit d’autres mangas très différents et bien plus courts.
« L’empreinte du mal » est de ceux là. C’est une histoire qui fait frissonner tant par son contexte et la réflexion qu’il impose sur les libertés individuelles et les limites de la démocratie, que par la nature extrêmement sombre et pourtant réaliste de son héros. Assassin, voleur, rien n’arrête Zen, pas même le danger pour sa propre existence. On est donc enlisé dans ce thriller futuriste qui fait froid dans le dos et séduit par le charisme de ses personnages.




Le trait de la mangaka est ici très agréable, fluide et délicat, ce qui est étrange pour un seinen, mais très plaisant car il découpe bien l’action très présente (puisque Zen ne cesse ni de commettre des forfaits ni de provoquer ses poursuivants). L’attention portée à un encrage parfois gras accentue l’aspect sombre de cette histoire qui, bien que courte et se suffisant à elle-même, se dévore tel un bon roman policier.

 
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