Dido

Dido
par ana









  
 
 







 
 




Nom d’artiste : Dido
Genres musicaux : pop/rock, alternatif, électro, folk



Dido Florian Cloud de Bounevialle O’Malley Armstrong (ben oui, c’est très très long) est née à Londres le 25 décembre 1971. Vous comprenez maintenant la raison pour laquelle elle a choisi un nom de scène si court…



Auteur, musicienne, productrice et chanteuse, elle vendu près de 30 millions d’albums de par le monde.



Née d’un père anglais agent littéraire et d’une mère française consacrant sa vie à l’écriture de poésie, Dido a baigné dans un cocon créatif dès son enfance. Elle a grandit dans les quartiers nord de Londres avec son frère Rollo, passionné de musique comme elle. Lorsqu’à 5 ans, elle vole une flûte à bec, ses parents ne savent pas encore que son addiction à cet instrument somme toute simpliste lui ouvrira un an plus tard les portes de la prestigieuse Guildhall School of Music. Là, elle s’initie aussi au piano et au violon, instruments qu’elle maîtrise avant l’âge de 10 ans. Elle ne joue encore que du classique et, adolescente, monte sur scène lors de tournées de musique classique dans le Royaume-Uni.

Pourtant, elle est persuadée que ses efforts ne lui permettront pas de réaliser son rêve à savoir devenir une pianiste classique reconnue.

La découverte qui amorce un changement dans ses orientations musicales est celle de la chanteuse de jazz Ella Fitzgerald. Elle est fascinée à la fois par sa personnalité et par sa voix. A 16 ans, Dido se cherche un avenir artistique, perdue entre le monde la musique, les études et le groupe Electro « Faithless » créé par son frère.





Désenchantée, elle abandonne le classique à 17 ans et se lance dans des études de droit à l’université. Elle fait des tournées avec son frère et « Faithless », et son nom trouve peu à peu un écho dans le milieu de la musique pro. Mais son frère lui conseille de se consacrer pour le moment à ses études, craignant qu’on ne la regarde que comme la petite sœur du meneur du groupe et qu’elle soit déçue une fois encore…



Pourtant, une de ses démos arrive entre les mais de Clive Davis, le fondateur d’Arista Records. En 1997, ils se rencontrent et Dido est séduite par cet homme qui prend vraiment le temps de parler de musique, de « sa musique », comme si elle était déjà une pro reconnue. De son côté, Clive Davis est intéressé par l’aspect créatif totalement ouvert et libre de la jeune femme. C’est donc suite à cet entretien que nait le premier album officiel de Dido, « The Highbury fields EP » en 1999. L’empreinte électro héritée de ses concerts avec « Faithless » est très présente sur le titre « Worthless ». Quatre des principaux titres du futur « No angel » sont présents. Le titre « Worthless » touche particulièrement le public et les pros, Dido est reconnue !



Dans la foulée sort « No Angel », album plus complet, destiné en primeur au marché américain. En avril 2000, Dido enchaîne déjà les concerts quand elle reçoit un CD accompagné d’une lettre d’Eminem. Il lui présente son single « Stan » sur lequel il a « accolé » la chanson « Thank you ». Elle écoute, curieuse et avoue avoir été « emportée » par l’audace de cet arrangement confirmant à ses yeux le talent de cet artiste dont elle connaissait déjà les morceaux.





Le succès n’avait cependant pas attendu le mixe d’Eminem pour emporter définitivement Dido sur les hautes marches du marché musical, d’autant que son titre « Here with me » fut utilisé comme générique pour la série « Roswell ».



Lorsqu’elle eut besoin de temps pour écrire un second album, Arista Records l’a laissée entièrement libre. En 2003, « Life for rent » sort et confirme le succès de la chanteuse. Le style est semblable au travail fait sur « No Angel », Dido a gardé ses recettes au beau fixe pour le plus grand plaisir de ses fans : une voix cristalline un rien enfantine mais des arrangements musicaux plus subtils, favorisant une atmosphère intimiste. Sa tournée de plus d’un an l’emmène jusqu’au Japon où elle est étonnée de son succès.







Le temps se fait long ensuite avant le troisième album. « Safe trip home » ne sort qu’en 2008 mais il est salué par la critique. Le titre “Look no further” est même offert en téléchargement pendant trois jours sur le site officiel de la chanteuse.



Cette fois-ci, Dido a collaboré avec d’autres musiciens tels que Jon Brion (« Don’t believe in love »). La tournée est intime, se consacrant à de petites salles et des accompagnements acoustiques, ce qui de toute manière correspond à cet album : le style en est différent car nombreuses sont les compositions pures, basées sur peu d’instruments, oubliant l’électronique pour une touche plus organique.








Mais en fin d’année, une polémique éclate en Irlande : les paroles du titre « Let’s do the things we normally do » rappellent le refrain de la chanson « The men behind the wire », hymne officiel de l’IRA et le ministre irlandais de la culture s’insurge, affirmant que Dido, anglaise de naissance, ne peut pas ignorer la signification de ces paroles. La chanteuse ne se prononce pas publiquement à ce sujet, niant seulement l’assimilation.



Elle travaille sur un nouvel album dès 2009, en collaboration avec son frère, que l’on espère encore….



Le style de Dido est issu d’une convergence rare dans le milieu de la musique puisque l’on y trouve des influences multiples mais surtout des morceaux qui se suivent sans se ressembler. Le timbre de sa voix est particulier, clair et aigu sans outrance. Il devient parfois proche du murmure sur certaines chansons telles que « The day before the day ». Dido c’est toujours une touche d’infinie douceur dans le creux de l’oreille.









 
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