Dernier maître de l

Dernier maître de l'air (le)
par ana

Titre Original :
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Acteurs :
Genre :
Année de sortie :
Origine :

  
  

The last airbender 
M. Night Shyamalan 
Paramount pictures, The Kennedy/Marshall company, Nickelodeon, Building Edge Pictures 
Paramount, Universal
Noah Ringer, Nicola Peltz, Jackson Rathbone, Dev Patel, Jessica Jade Andres, Aasif Mandvi… 
fantastique, combats, action 
28/07/2010 
Multinational 

 
 




Casting : Noah Ringer ( Aang), Nicola Peltz (Katara), Jackson Rathbone (Sokka), Dev Patel (Zuko), Jessica Jade Andres (Suki), Aasif Mandvi (Zhao)…
Scénario : M. Night Shyalaman d’après la série de Micheal Dante DiMartino et Bryan Konietsko
Musique : James Newton Howard
Durée : 1h52
Sortie France : 28 juillet 2010


Résumé.


Autrefois, le monde divisé en quatre royaumes vivait en harmonie. La nation du feu, la tribu de l’eau, le royaume de la terre et les nomades de l’air comptaient tous des maîtres capables de maîtriser un des quatre éléments et tous coexistaient grâce à la force pacificatrice de l’avatar, le seul être au monde capable de maîtriser les quatre éléments à la fois et de communiquer avec les esprits de la nature offrant ces pouvoirs, préservant l’équilibre du monde. Mais un jour, l’avatar qui s’était sans cesse réincarné pour accomplir sa tache a subitement disparu.
Dès lors, la nation du feu entreprit une vaste conquête des autres pays, exterminant ou emprisonnant tous les maîtres, privant les autres royaumes de leurs forces défensives.

Cent ans se sont écoulés. Dans le royaume du pôle sud de la tribu de l’eau, la vie n’est pas simple pour Katara et son frère ainé Sokka. Leur père est mort en battant et leur mère, un maître de l’eau, a été enlevée par les soldats de la nation du feu. Katara a hérité des dons de sa mère, elle est à ce jour le seul maître de sa tribu, mais elle n'est pas très douée.






Alors qu’ils chassent ensemble pour les leurs, Katara éveille malgré elle une curieuse prépondérance qui jaillit d’un lac gelé. Une lueur bleue explose vers le ciel et brise ce qui ressemble à une bulle d’air. A l’intérieur, Katara et son frère découvrent un jeune garçon évanoui et une drôle de créature.





A son réveil, le jeune garçon explique se nommer Aang et venir de loin, une tempête l’ayant forcé à dévier de son chemin pour finir emprisonné dans la glace. Katara se pose bien des questions mais elle n’a pas le temps d’en apprendre plus : des soldats de la nation du feu investissent le village et réclament l’enfant. A leur tête, le prince héritier mais banni, Zuko ne plaisante pas.







La peur culpabilise les habitants du villages et Aang accepte de suivre ses gôeliers pour sauvegarder les villageois. Mais Katara ne l’entend pas ainsi, elle décide son frère à la suivre : elle veut sauver Aang. Pendant ce temps, le jeune garçon est pris au piège : quelques tours suffisent à Zuko et à son oncle pour découvrir qu’il n’est pas n’importe quel enfant : Aang est l’avatar tant redouté par la nation du feu, celui qui pourra entraver sa conquête de pouvoir, celui que le prince Zuko devra rapporter enchaîné pour regagner la confiance de son père. Pourtant, Aang semble refuser ce rôle. Il apprendra bientôt qu’il ne peut échapper à sa destinée, car en plus d’être l’avatar, il est le dernier survivant des nomades de l’air, le dernier maître de l’air !









Pas facile d'échapper à une armée pour un si jeune maître....



Avis.

Un résumé qui peut paraître dévoiler plusieurs choses mais n’annonce qu’une infime part de ce film superbe. Je ne connais pas la série animée qui a inspiré ce film mais j’ai été ravie de ma séance de ciné. Contrairement aux critiques US et autres qui sont très sévères et comme bien souvent incompréhensibles pour moi (je me demande parfois si leurs auteurs ont vraiment regardé le film), j’ai vu là du grand et beau spectacle, des effets spéciaux raisonnables qui servent le jeu des acteurs et l’histoire sans prendre le pas sur une histoire bien construite et prenante.





Des influences tibétaines dans ce conte, chinoises et japonaises aussi, un rien de spiritualité, beaucoup de mélanges issus des films tels que « L’histoire sans fin » dans les costumes, les créatures, l’ambiance mais une atmosphère de mystère aux accents dramatiques qui transcendent le genre.






Ce n’est pas un film réservé aux enfants, c’est une belle réussite qui s’annonce aussi bonne, voire meilleure, que les adaptations de « Harry Potter » et « Les chroniques du monde de Narnia ». Pas de morale facile, pas de dualisme strict mais une multitude de points de vue correspondant à chaque personnage important. Les enfants acteurs se débrouillent à mon sens bien mieux que ceux qui ont prêté leurs traits à ces autres succès pourtant montrés en exemple par ces mêmes critiques qui oublient facilement le manque d’assurance et la gaucherie flagrante de ces jeunes comédiens. J'ai lu que l'on reprochait des dialogues creux et insuffisants au "Dernier maître de l'air" mais depuis quand la densité des répliques prouve t-elle la qualité ou la médiocrité d'un scénario ??? Il est vrai que le réalisateur ayant habitué les critiques à des thématiques autrement plus sérieuses et alambiquées, certains ne se sont pas remis de leur surprise. Mais ce film ne se regarde pas avec les yeux du spectateur du "Sixième sens " ou du "Village", ça non, on se distrait ici, on ne fait pas remuer ses méninges en tous sens !

La seule note avec laquelle je m'accorde est que la 3D n'apporte pas grand chose de plus au plaisir de ce film qui est avant tout un moment de distraction et ne cherche jamais à se prendre au sérieux.









Dès les premières images, le sous-titre « livre premier : eau » promet d’autres films et la fin confirme cela. Il reste à espérer que les critiques ne stopperont pas M. Night Shyamalan dans son élan. Qu’importe, on se satisfait de cette première aventure dans le monde des quatre nations et on espère ne pas devoir attendre trop longtemps pour savourer la suite.










 
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