After Burner

After Burner
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
Master System, Nes,
Shoot Them up 
Sega 

non 
 
1987 
 
 

 
 

After Burner




Lorsque nous évoquons le jeu After Burner, les avis sont divisés, ce jeu a traversé les époques et les supports, l’arcade débarquait sur les consoles de salon 8 Bits. Le jeu made in Sega a eu également une conversion sur la machine rivale, la Nes.

Mais penchons-nous sur la qualité et la profondeur d’âme de ce titre. Ne nous stoppons pas à des graphismes pouvant faire « rigoler » les plus jeunes. Prêt, prenez votre casque de pilote, et partons vers d’autres cieux !




Le talent d’un homme

Yu Suzuki est l’auteur d’excellents titres faisant la gloire pour la firme à l’hérisson Sega. Déjà en 1985, il fut le précurseur dans le domaine de la course à l’aide de Hang on, un jeu mettant en scène un motard. Toujours dans la même année, les joueurs sont émerveillés par la vitrine technologique de Space Harrier, un shoot them up dynamique qui attire la personne au cœur du jeu.

En 1986, Out Run débarque en salle d’arcade et la qualité de cette homme ainsi de son équipe sont reconnus mondialement. Sega possède l’un des plus talentueux génies, Yu Suzuki réalisera d’autres jeux mythiques comme la série Virtua Fighter, Shenmue, etc. Mais penchons-nous en l’année 1987, sans doute inspiré ou influencé par le succès cinématographique de Top Gun (1986), ce programmeur décide de se lancer dans le pari de réaliser un jeu d’avion dans un univers pseudo 3D, mettant en avant l’avion F14 Tomcat ; ainsi est né After Burner.



Allumage, décollage

L’arcade étant une vitrine technologique de haut vol, After Burner eut une borne dédié à l’image des précédentes réalisations de sensei Suzuki.

After Burner se classe dans un shoot où vous voyez votre avion de dos, dépassant des vitesses invraisemblables dans des paysages magnifiques, encore aujourd’hui, le titre a su garder son charme. Sega voulant exploiter la licence décide de porter ce jeu venant de l’arcade sur sa machine 8 bits, la master system. Cette dernière avait déjà reçu quelques hits dont Opération Wolf de Taito.

A travers 18 niveaux, vous devrez anéantir la flotte ennemie dans des paysages de toute beauté, avec le soutien de vos puissants réacteurs se positionnant en After Burner, c'est-à-dire en Post combustion. Derrière cette signification assez hasardeuse, le jeu sert une animation incroyable à l’époque pour une simple 8 Bits. Evidemment d’autres versions ont vu le jour dont la Megadrive, plus belle graphiquement, mais gardant toujours la même fougue, à l’image de la Renault Fuego (je blague !?).

Dans After Burner, vous allez prendre un « pur plaisir » de liberté selon le niveau que vous survolez. Par contre, on trouvera que la progression de la difficulté était en dents de scie, cependant il s’agit d’un défaut récurrent des jeux d’arcade.

Il vous faudra de l’entraînement pour arriver à un bon résultat. Au début, on se dit qu’une grande part de chance est pour beaucoup dans la réussite des niveaux, puis la chance tourne en bien ou en mal... Finalement on se rend compte que l’intensité de l’action est tellement grande que c’est notre fatigue qui trahit notre concentration.


Tom Cruise, c’est vous

Vous disposez d’un arsenal restreint mais tellement efficace. Les munitions du canon sont en quantité infinis.

Les missiles permettent d’abattre plus aisément les avions ennemis, cependant le nombre de cet équipement est limité, à vous de bien jauger vos tirs, mais rien de bien compliqué, vous êtes au cœur de l’action !

Qui dit attaque, doit signifier également défense, afin d’éviter les chasseurs et leurs tirs, vous jouez en tonneaux. Les sensations sur la borne étaient incroyables, mais sur la 8 bits, le joueur ne peut que s’imaginer ces mouvements. Pourtant, la réalisation « magique » opère sur la master system et on se sent bien immergé, oubliant ce détail.

Tous les deux niveaux (suivant les opus), vous êtes en ravitaillement, soit par un avion cargo ou bien sur une autoroute déserte. A savoir un clin d’œil à Out Run lorsque vous atterrissez sur la route, là vous remarquez une Ferrari de couleur rouge à l’opposé de la chaussée.



Un point sur les évolutions du jeu

Le domaine de l’arcade évoluait à une vitesse grand V, une suite fut réalisé quelques mois après la sortie, connus sous le titre After Burner II, ce dernier est juste une refonte graphique, apportant aucune nouveauté dans le gameplay.

After Burner II a été converti par les studios de Nec Avenue, ces programmeurs collaboraient étroitement avec Sega afin de proposer des titres aussi proches de la version originale. Pour une simple console 8 Bits, la Nec abattait facilement la conversion Master system.


After Burner, un titre marquant pour une génération ?

Avec une pochette indigeste, ainsi qu’un texte rempli de faute d’orthographe, l’opus Master system déçoit par une présentation trop sommaire de la boite, mais allons au-delà des apparences ! Il ne faut pas se fier à l’emballage, mais plus à l’intérieur.

La Master system a délivré toutes ses tripes pour proposer un jeu le plus fidèle à l’original. After Burner a eu non seulement un succès d’estime, mais aussi commercial, car il se présentait comme un fer de lance pour la machine au même titre qu’un Shinobi. De plus, il garde les aspects similaires à l’arcade, donc simple d’accès et immédiatement prenant.




Difficile de donner un réel avis quand c’est le cœur et la passion qui s’emportent sur ce titre, à vous de juger.

- Réalisation technique pour une 8 Bits
- L’arcade presque à la maison
- Facile à prendre en main
- Recherche de la perfection dans les scores.

- Pouvant lasser,
- D’autres volets surpassant graphiquement.



Graphismes : 13.00/20
Maniement : 17.00/20
Son : 16.00/20
Durée de vie : 15.00/20
Scenario: -

Note Globale: 17.00/20

 
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