Shin Shunkaden

Shin Shunkaden
par hae

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Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

Idem 
CLAMP
aventure 
shonen 
1992 
Glénat 


1 (série terminée) 
non 

 
 


Shu Nyan vit avec sa mère, prêtresse de renom dans un petit village de Corée. A cette époque, chaque ville et village est gouverné par un Ryanban. Cependant, parmis tous ces ryanbans, certains agissent pour le bien du peuple, d'autres pour le bien personnel. C'est le cas dans le village de Shu Nyan. Mais la jeune fille ne se laisse pas marcher sur les pieds, malgré la menace de mort qui pèse sur ceux qui osent se rebeller contre l'autorité. Et il reste un espoir : l'Amenosa, espion envoyé par le gouvernement pour vérifier les actes des ryanbans.




Certains l'auront peut-être remarqué, mais Shin shunkaden est bel est bien une version Clamp d'une célèbre légende corréenne.
Un peu d'histoire :
Un pansori est une musique traditionnelle coréenne. Un peu comme le nô japonais, ou l'opéra européen, un chanteur raconte une histoire. Dans le cas du pansori, il n'y a qu'un chanteur et un percussionniste.
A la base, il existait 12 grands pansoris. Mais seulement 5 ont traversé les âges. Parmi ceux là, la plus connue est la légende de Chun Hyang.



L'adaptation des Clamp est sympathique, mais assez décevante : le format one shot ne permet de raconter qu'une partie de la légende, ce qui est assez dommage. Pourtant, vu la fin tragique de la légende, une adaptation clampesque aurait été parfaite. Mais la légende étant très connue au Japon, je pense que les Clamp n'ont pas voulu refaire l'histoire entière, mais juste refaire quelques passages, avec une vision plus actuelle, plus humoristique.
Par conséquent, il ne faut pas vous attendre à découvrir une légende corréenne avec Shin Shunkaden, mais ce manga pourrait vous donner un avant gout ...



Les dessins sont très agréables. On sent qu'il s'agit d'une transition entre le style de RG Veda et Magic Knight Rayearth. On remarque aussi que les incantations magiques sont écrites en corréen, respectant ainsi l'origine de l'histoire.

Il faut quand même souligner le travail pitoyable de Glénat au niveau de l'édition qu'ils ont carrément baclée.
A commencer par le format : 15 X 11 cm au lieu du 18 X 12 (en moyenne) standard. Résultat : une police d'écriture plus petite, moins lisible qui rend la lecture bien moins agréable.
Puis la traduction. Non mais n'importe quoi ! Déjà, Chun Hyang devient Shu Nyan ; Mong Ryong, Muron et l'Angyo Onshi, Amenosa ... bon, ça passe encore, il y a des confusions masculin / pluriel, et pire : à plusieurs reprises, Shu Nyan appelle d'autres personnages par son propre prénom ...




Si l'histoire de Chun Hyang vous a plu ou vous intéresse, vous pouvez aussi vous dirigez vers le manga "le nouvel Angyo Onshi" (par contre, vous verrez Chun Hyang sous un angle complètement différent), ou encore regarder le film Chunhyang, de Im Kwon-taek, sorti en 2000.



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bonus : Clamp, exposé à Paris


 
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