Guilty Gear X

Guilty Gear X
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
Dreamcast,
 
 

 
 
 
 
 

 
 

Guilty Gear X




Editeur/ Développeur : Sammy & Arc system
Genre : Baston, 1-2 Joueur(s)
Format : Arcade, Dreamcast, Game Boy Advance, Ps2
Année : 2000

A l'origine ce jeu est sorti sur bornes arcades Naomi de Sega puis porté rapidement sur la console à la spirale : la Dreamcast.
Cette version se joue en mode 60 Hertz, ce qui convient au mieux pour un jeu de combat en deux dimensions. Guilty Gear est une série qui a vu le jour bien avant le volet Dreamcast, mais sur Psone où il a connu des ventes mitigés.



Snk renaît de ses cendres ?!

Prenez des fondus de baston 2D nourris aux différents titres de Capcom et Snk. Dotez-les de quelques qualités de programmation et demandez-leur de réaliser leur propre jeu.
Qu'obtenez-vous ? Guity Gear ! Dans ce jeu, vous utiliserez des armes blanches comme dans un certain Samouraï Spirits.
Il faut savoir qu'un volet est sorti sur la 1ère Psx, mais ce dernier a été noyé par la masse de titres sortis à cette période. De plus la version Dreamcast n'est jamais sorti en Europe, encore une fois oubliée.

Dès les premières secondes de Guilty Gear X, il semble évident que ses auteurs sont des adeptes du genre, mais aussi de grands paresseux.
La société SAMMY regroupe quelques anciens collaborateurs de la défunte firme SNK. Ils ont crée cette formation avant la faillite financière de l'entreprise japonaise.
Nous pouvons également comparer ces programmeurs à l'image de ceux de la société Treasure, venant pour la plupart de Konami, auteurs de chefs d'oeuvre (Ikaruga, [url@auto@=http://www.jeuxvideo.fr/jeux/radiant-silvergun/]Radiant Silvergun[/url], ...)
Pas un trait d'originalité ici (au départ) : tout ce que le titre de Sammy vous propose a été déjà vu ailleurs comme les personnages qui ressemblent aux séries Samourai Shodown (Anji) ou Fatal Fury (Axl).



Cette abscence d'innovation est le plus gros défaut du jeu qui reprend autant de caractéristiques des grands du genre ne manque pas de pertinence.
Le public pourrait ainsi patentier jusqu'à l'adaptation des poids lours de Capcom ou de Namco sur d'autres formats.




Une référence se manifeste pour notre plus grand plaisir


Le manque d'inspiration n'est pas considéré forcément synonyme de travail bâclé. Au contraire, Guilty Gear a ajouté un style percutant, tout en respectant ses ainés.
Déjà les seize personnages sont extrêmement charismatiques et très peaufinés. Première claque, les graphismes représentent un véritable tableau de maîtres tel un Velasquez ou Picasso.

Une révolution dans l'univers de la baston 2D, Guilty Gear jette des coups de pinceaux à chaque stage. Auparavant, les personnages restaient en basse résolution, mais ils avaient malgré tout un charme.
Certes, le jeu « flashe » de partout, non sans une ressemblance à un shoot them up classique, sans être aussi marquant qu'un Marvel versus Capcom 2.
Nous sommes proches d'un feu d'artifice pour le soft de Sammy.



Les décors s'inspirent des zooms et des effets de Samourai Spirit mais en poussant au maximum la deux dimensions dans ses derniers retranchements.
Prenez le cas du stage de Johnny, personnage à l'allure de pirate combat sur un navire volant qui navigue dans les airs, avec un petit effet du mode 7. Nous pouvons citer également le stage de l'anglais Axl, ce dernier armé de faucilles exerce son art dans une ruelle de Londres sous une pluie battante, même le reflet des gouttes de pluie attirent l'oeil du joueur.
Guilty Gear est vraiment une oeuvre d'art du jeu vidéo, prouvant que la 2D a encore de l'avenir parmi les nouvelles machines.




Sammy s'inspire et gagne notre respect

Les développeurs comme de nombreux autres éditeurs ont copié sur le titre de Capcom, Street Fighter 2.
En effet, on trouve plusieurs styles de combattants, des choppeurs, des lanceurs de boules de feu, des bourrins, etc. Bref, le connaisseur se retrouvera en terrain conquis, mais attention ce jeu est tourné vers l'offensive directe : des combats dynamiques et puissants.

Sol et Ky peuvent être considérés à l'image de Ryu et Ken par exemple. Potemkim est le choppeur du jeu ! Il est le perso le plus puissant du jeu, le plus résistant, mais malheureusement le moins mobile (pas de run, courrir vers l'adversaire) La majorité de ses coups sont lents mais impressionnants. Sa prise spéciale faite dans un coin peut conduire à des combos enlevant 80 % de la barre de vie !!

Faust, combattant pour le moins original puisqu'il s'agit d'un docteur, mais dont son visage est camouflé par un carton.
Il possède une large portée, on retiendra ses coups spéciaux vraiment étranges. Il disparaît sous un tapis pour réapparaître par une porte, se contorsionne dans tous les sens, comme Dahlsim.

Millia Rage, jeune femme utilise le shampoing « longueur et pointe », désolé pour ce jeu de mots. Mais cette dernière utilisera ses cheveux pour attaquer.
On trouvera également d'autres personnages féminins comme May armé de son ancre, Jam une brillante serveuse.




Les coups pleuvent et pourtant l'originalité est là

Les jeux de baston restent des titres dédiés à une élite de joueurs, mais avec de l'entrainement un novice peut très bien s'intégrer dans ce milieu.
Sammy ayant des anciens programmeurs de Snk ont su garder leur héritage, mais en incorporant de nouvelles techniques.

Les combos sont tout simplement des enchainements de coups, élément simple à maitriser au départ. Il constitue la base de tout de jeu de combat actuel.
Un néophyte maitrisera aisément ces attaques.
La chope, système de base permet de prendre l'adversaire au corps au corps et envoie l'ennemi en l'air, ce qui offre le choix d'attaquer en toute tranquillité. Egalement, lors de coups subis à la suite, vous serez étourdis, nom de la technique : l'étourdissement.




A l'écran nous avons donc une jauge de tension, qui gère vos "furies". Cette jauge se remplit un peu plus chaque fois que vous faites un coup.
Mais attention, le jeu pénalise "les mous du genou". Si jamais vous restez trop longtemps inactif, votre tension se videra.

Une des nouvelles techniques est une garde nommée Faultess Defense, elle ressemble beaucoup à la défense des premiers Streets Fighter Zero.
Cependant, son utilisation puise dans la barre de tension, à vous de bien gérer. Cette protection permet de garder son énergie vitale lors des coups spéciaux, mais aussi de repousser l'ennemi.
En outre, il offre une combinaison pour casser une attaque. La défense s'effectue aisément, votre héros sera entouré d'une aura de couleur verte indiquant que la technique est réussie.

Une autre jauge se situe en dessus de la barre de vie, on pourrait le confondre avec street fighter Zero 3.
Il concerne l'évaluation des dégâts, en effets, cette dernière représente la gestion des coups adverses à l'image d'un bouclier. Si la jauge est pleine, ce qui veut dire que vous recevez de plein fouet les coups de l'ennemi.

Eliminer un coup à l'image d'un just defend (Fatal Fury MOTW) est possible, le Roman Cancel copie de manière original le titre de Snk.
Le Roman Cancel (RC) permet, en sacrifiant une demi barre de tension, de casser un coup normal ou spécial pour permettre de réaliser des enchainements auparavant impossible à réaliser, de feinter ou de se protéger d'un coup puissant. Le RC ne se fait cependant qu'au contact de l'adversaire.
Enfin votre combattant est entouré d'un halo lumineux de couleur rouge.

La technique la plus efficace de Guilty Gear et sans doute l'originalité principale est le « destroyed », mot apparaissant comme un finish lors d'un combat.
Ce coup mortel élimine littéralement votre adversaire et vous gagnez votre match immédiatement.
Pendant un court instant, l'écran devient noir, et vous lancez une attaque dévastatrice, une explosion à l'écran.
Pour le cas de May, des animaux marins comme la baleine viendront assaillir le protagoniste.
Bien entendu, ce coup demande l'intégralité de la tension et si l'attaque rate, vous n'aurez plus cette jauge pendant le match.




En route vers l'enfer (Hightway to Hell)

Guilty Gear marque également les tympans de manière très agréable. La bande sonore est composée de Hard rock, un style percutant à l'image du jeu.
Il est que ce genre de musique peut déplaire mais ce jeu de combat dynamique demande des thèmes musicaux correspond à une offensive toujours plus forte.

Chaque combattant détient sa propre musique ainsi que son stage. Peu de bruitages mais vous êtes pris dans le feu de l'action.
Vous aimerez les rifs de guitares, tellement puissant autant que l'action. Bien sûr, je vous conseille l'utilisation d'ensemble stéréo de qualité.

La musique joue parfaitement son rôle, que demander de plus à ce soft ?



Let's Rock

Malgré la multitude des attaques proposés et de sa vitesse d'action, le titre de Sammy demeure extrêmement jouable.
La prise en main s'effectue sans soucis pour les connaisseurs et également pour les novices.

Bien entendu, le pad Dreamcast présentait une croix dure à l'original. Cependant, l'investissement d'un arcade stick est vivement conseillé.
A savoir, que le volet Game Boy advance reste très jouable malgré le format proposé.

Avec seulement quatre touches, Sammy a su garder l'esprit de Snk, mais en se tournant vers un public plus large.



Le renouveau de la baston 2D

Sammy a respecté la tradition des jeux SNK, mais en créant un univers destiné à tous que ce soit des techniciens de la baston, mais aussi aux débutants qui recherchent un jeu facile à prendre en main et très dynamique.

Avec des graphismes hauts aux couleurs, ce jeu prouve bien que la 2D tient encore la dragée haute aux productions 3D.
De nombreux détails éclairent l'oeil de milles feux, tout nous fait penser à des tableaux vivants digne de véritables Chefs d'oeuvres, les images parlent d'elle-même.

Guilty Gear X emprunte aux grands : King of Fighters et Street Fighter mais ajoutant un gameplay très offensif.
Malheureusement, des suites ont été publiées et la série a perdu son éclat sur d'autres supports. A noter que [url@auto@=http://www.jeuxvideo.fr/jeux/guilty-gear-isuka/]Guilty Gear Isuka[/url] a été décrié en mal suite à un sytème classé bordélique en raison des surplus de personnages à l'écran.
De plus, le volet Ps2 ne contient pas un mode 60 hertz, génant profondément l'animation.

Une musique puissante au service d'une animation fluide et sans ralentissement apporte une touche adéquat à ce jeu.
S'éloignant de thèmes hard rock trop classiques, ici la guitare remplace sans problème les cris des combattants.

Le jeu de Sammy est une révélation pour beaucoup de joueurs, car il a su réconcilié les fans de la baston 2D qui se sentait abandonné par la perte en outre de SNK, mais aussi en affirmant haut et fort que les jeux d'arcade sont toujours synonymes de passion intense.





- Sammy, anciens collaborateurs de SNK,
- Respect des productions,
- La claque graphique, un jeu violent au premier abord,
- Terriblement accrocheur avec un gameplay rapide,
- Ambiance musicale.


- Difficile à trouver le jeu sur Dreamcast,
- Aimer ce type de jeu (trop rapide)





Images issues de plusieurs sites
: Jeux vidéo.com, Gamekult, Sammy,...
Clichés, jeu original DC, 1er Guilty Gear Psx, G.G. sur Gba



Graphismes : 18
Maniement : 16
Son : 18
Durée de vie : 17
Scénario : -

Note Globale : 18.00/20



 
Réagir sur le forum Revenir en haut