Axelay

Axelay
par Mortback

Titre Original :
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Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
SNES,
 
 
Nintendo
 
 
 
 
 

 
 

Axelay






Développeur: Konami
Editeur: Nintendo (Europe)
Genre: Shoot them up, 1 Joueur
Format: SuperNintendo
Année : Juin 1992

Un petit retour en arrière dans les Oldies test, nous abordons à nouveau un jeu déjà testé, cependant certains de nos tests peuvent être remis au goût du jour, sans pour autant trahir l’œuvre original. Alors où la Psp regorge des titres bien Old school au Japon, en parlant des compilations Nec, dont en Europe, on oublie de les distribuer, où il existe encore des amateurs de cette pratique ; il est bon de pousser de temps en temps un coup de face de pet.

Aujourd’hui, je vous énonce en quelques lignes un titre dont on voudrait avoir une éventuelle sortie sur console virtuelle ou bien une conversion sur le système des jeux en téléchargements sur Ps3 ou 360, ou bien sous forme de compilation.





Les martiens attaquent, oui et non !


Il est de tradition que les scénarios basiques engendrent souvent des titres sans goût et pourtant l’histoire d’Axelay s’oriente sur l’invasion de notre planète dans un futur lointain. Les petits hommes verts sont de sortie, je plaisante comme toujours.

Votre mission consistera comme d’habitude à sauver la planète Illys (similaire à la Terre) et visible lors du second niveau dans le fond de l’écran. Les aliens belliqueux débarquent sur votre territoire, détruisant tout sur leur passage.
Lors de la féroce invasion, ces monstres ont détruit la maison de vos ancêtres, tuant par la même occasion vos proches. L’introduction indique clairement le médaillon, seul souvenir de votre famille et vous désirez que justice soit faite.
Seul, le vaisseau de combat appelé Axelay semble être l’ultime recours afin de mettre un terme à cette guerre et l’anéantissement total de vos ennemis.





Konami, une référence

Je pourrais annoncer directement la conclusion, cependant sachez que ce titre a su rester dans les mémoires des joueurs. Encore aujourd’hui, les fans de shoot them up espèrent un remake ou une suite qui était prévue, car un « To be Continued » avait été inscrit à la fin du générique. Konami à cette période avait gratifié les deux consoles : Megadrive et SuperNes d’excellents jeux.

Alternant niveaux en « pseudo » 3D à l’aide du mode 7 et d’autres stages à la représentation plus classique, le jeu vous emportera dans les océans d’Illys et des colonies satellisées dans l’espace pour purger les envahisseurs dans des furieux combats au-dessus des cités et des contrées désertiques ou encore dans des grottes sous-marines.
Vous disposez d’un arsenal conséquent pour accomplir votre mission. Par contre il faudra choisir au début de chaque stage les armes les plus appropriées que vous transporterez avec l’appareil, en effet point de Speed up ou de missiles au cours de la partie à l’image d’un Gradius.




Un double, svp !

Le soft de Konami arrive à innover, car la concurrence est rude, et comment se démarquer face aux rivaux ? Thunder Force 2 avait déjà ouvert la voie en incorporant deux styles de scrolling (horizontal et multidirectionnel). Ce style offrait le joueur une nouvelle manière de jouer, en apportant de la variété dans l’action.

Axelay alterne deux types (horizontal et vertical), mais en incluant une patte graphique détonante pour son époque.
La sauce R-Type propose un scrolling (défilement) à l’horizontal. A certains niveaux à l’image des colonies, le décor scrolle en plus verticalement ! Ce sont sans doute ces niveaux qui présentent les graphismes les plus beaux. Dans la majorité des cas, leur défilement est différentiel ; d’autre part ils comprennent presque tous des petits plus comme la possibilité de passer par plusieurs endroits. Des animations au second plan contribuent à engendrer une atmosphère envoûtante. Le souci des détails, par exemple, les vagues d’eau qui se projetant sur le flanc de votre vaisseau, les flammes qui longent Axelay,…peu d’éditeurs ont su attiré l’œil, à noter l’excellent série Thunder Force et Super Star Soldier.
L’action se déroule également dans un scrolling dit vertical. Ce dernier montre toute la puissance et le savoir-faire de Konami, en effet la SuperNes crache vraiment « ses tripes » et cloue le joueur devant un tel déluge visuel. La capacité repose sur le fabuleux mode 7, l’effet de zoom ici donne l’impression de voyager sur un globe terrestre.
Votre appareil, vu de derrière se déplace et le paysage défile autour de lui, on cherche à voir le plus loin dans le décor. Certes les stages sont moins beaux dont le niveau avec les rochers avec des sprites moins impressionnants, mais ces sections restent toujours aussi maniables.




Un arsenal personnel

Avant de commencer un niveau vous devez choisir 3 armes. Au début, vous n’avez pas le choix car il n’y en a pas assez, mais à chaque Boss tué une nouvelle arme fait son apparition dans l’inventaire. Lorsque vous recevez trop souvent des dégâts, vous perdez alors l’arme utilisée, un tir de base classique. Bien entendu, vous pouvez passer librement à une autre item, par contre vous ne bénéficiez pas d’attaque ultime.

Voici quelques exemples d’items avec leurs qualités et leurs défauts :
- Le straight laser envoit des boules de feu. cette attaque possède une excellente puissance, cependant cette démonstration est bien lente.
- Le Wind laser jaillit de l’arrière du vaisseau pour se diriger en plusieurs lignes parallèles sur l’ennemi, très rapide par contre des tirs moyens en terme de puissance.
- Des macros missiles se dirigent très rapidement vers les adversaires en proximité de votre engin, cette arme demeure très efficace.




Une cartouche qui a du coffre !

Axelay possède d’innombrables qualités. Avec une présentation superbe, l’introduction est une mise en bouche, derrière quelques séquences cinématiques qui relatent l’agression de la planète et votre désir de vengeance. L’éditeur japonais assure le spectacle, le moteur graphique montre le potentiel de la Snes.

Les effets de distorsion lors des du stage de la lave, les boss impressionnant occupant presque les trois quart de l’écran (la copie du ED 209 lors du second niveau), les effets de transparence lors de la visite des grottes sous-marines, bref toutes ces qualités graphiques prouvent le savoir faire de Konami.

L’animation reste encore un exemple, le mode 7 remplit parfaitement son rôle. Pourtant on signale quelques ralentissements dans les niveaux de difficulté élevé. Quelques clignotements apparaissent sur les derniers stages, rien de gênant.

La musique se place dans la moyenne avec quelques morceaux de bravoures. Cependant, les thèmes musicaux ont été mis en sourdine dans la majorité des cas. On notera l’apparition de quelques voix digitalisées pour renforcer l’atmosphère, autre qualité de la cartouche.



Achat immédiat

Il serait dommage de rater un tel bijou, les shoots them up se faisant rare sur nos consoles actuelles, le joueur doit se pencher sur les anciennes machines. On regrettera que Konami ait essuyé un cuisant échec commercial lors de sa sortie, car une suite était prévue, d’où une indication au générique de fin. Ce genre de jeux était légion sur les consoles 8 et 16 bits, il suffisait de consulter le catalogue Nec pour s’en rendre compte.

Autre point noir, la durée de vie, Konami a permis au novice d’avancer aisément dans les premiers niveaux. Par contre, on aurait bien voulu quelques niveaux supplémentaires, car le titre se « plie » rapidement pour les pros du paddle et malgré 3 vies au départ et l’offre de cinq continus.
Le soft de l’éditeur japonais possède une prise en main immédiate, malgré la gestion des armes. Ici tout se joue à l’instinct. Pour les puristes, vous pouvez également utiliser un arcade stick, rendant l’immersion plus intense.

Axelay, à première vue se situe comme une vitrine technologique de la Snes ; au-delà de ce fait ce shoot them up crée la surprise malgré le nombre d’années. Konami a élaboré des modifications au genre en donnant une certaine classe graphique et dans la manière d’aborder les niveaux, avec le choix des armes. Les mauvaises langues affirmeront qu’il manque un mode deux joueurs et des titres comme Super Aleste lui semble supérieur. Axelay trouvera sa place auprès de toutes les personnes aimant le shoot them up.

Avis des joueurs

Le nouveau shoot’ de Konami est arrivé ! Les jeux de tir se suivent mais ne ressemblent pas chez l’éditeur japonais. Après les délires de Parodius Da !, avec lequel on pensait avoir atteint les limites de l’originalité, Axelay arrive tout de même à nous surprendre. Le jeu alterne…………..et aux graphismes superbes.
Bananna San - Consoles +

Ne connaissant pas cette machine, j’ai été impressionné par la patte visuelle. Je ne croyais pas qu’une console 16 bits assure encore le spectable. J’ai vraiment envie de revoir ce genre sur nos consoles actuelles.
Gemini


- Vitrine technologique de la Snes,
- Système de scrolling innovant en incorporant deux styles,
- Action plaisante pour les novices (attention à quelques passages à vide),
- Arsenal à gérer,
- Boss redoutables.


- Bande sonore en sourdine,
- Durée de vie.


Graphismes : 17.00/20
Maniement : 17.00/20
Son : 14.00/20
Durée de vie : 14.00/20
Scenario: -
Note Globale: 17.00/20




Axelay




Développeur : Nintendo
Editeur : Konami
Type de jeu : Shoot Them up horizontal et vertical
Date de sortie : 1992
Support de jeu : Super nintendo



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La Supernintendo avait des armes redoutables contre la concurrence, des graphismes de toute beauté, un son comparable à celui d'un cd. Konami éditeur de talent qui fournira à cette console des lettres de noblesses en offrant des titres comme Aliens wars (contra 3), le superbe Castelvania IV, etc....
Utilisant les entrailles de la console avec le fameux mode 7, déjà utilité avec brio pour Mario Kart, Konami crée un Shoot them up qui restera dans les références, il se nomme Axelay.
La première approche est l'apparition de séquences animées, chose rare à l'époque où l'on voit la destruction de votre planète. Vous refermez votre pendentif et vous voici au commande d'un vaisseau puissant : l'Axelay.

La particularité de ce titre est d'inclure deux scrollings au cours des six niveaux du jeu.
Le premier se déroule en plan vertical où vous glissez entre les astéroides qui déboulent sur votre appareil tout en détruisant les modules ennemis.

Si vous connaissez le jeu Ds [url@auto@=http://www.jeuxvideo.fr/jeux/animal-crossing/]Animal crossing[/url], vous remarquerez que le défilement est identique, pareil à une maquemonde, assez déroutant pour un shoot.

Le second niveau se déroulent dans l'espace avec pour plans une planète bleue, et vous évitez les barrières métalliques provenant d'une base spatiale, en scrolling horizontal.
Un des points forts est que l'oeil est attiré par de multiples détails comme les décors en second plan. Contrairement aux shoots sortis à cette période, l'arrière n'est pas d'une seule couleur, vous avez une palette de décors, vous faisant penser à des aquarelles (oui, un peu de poésie, dans un monde de brutes).
Le système de jeu est lui aussi assez original : on choisit 3 armes, à chaque impact léger.
On ne meurt pas mais une arme est perdue.

Lorsque vous réussisez à passer le niveau, vous obtenez une arme en sus et ensuite à vous de choisir le type d'armement : laser, missiles, etc.

Après toute cette éloge, nous voici devant un dilemme, les shoots them up ont la particularité d'être rapide, ne laissant aucun souffle.

Ici, l'action est mou, pas de punch à l'image d'un Thunder Force ou d'un shoot Nec. Cependant, vous avez une horde d'ennemis, et la jouabilité est belle et bien au rendez-vous.
On constatera quelques ralentissements.

Axelay contient des décors superbes, avec une bande sonore forte impressionnante, cas de l'echo dans le niveaux de la caverne (scrolling horizontal). La Snes a été utilisée avec brio.




Graphismes 17/20
Maniabilité 15/20
Duréé de vie 16/20
Son 18/20
Scénario -/20



|Note globale 17/20|






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