Metal gear solid

Metal gear solid
par Shojikama

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
PS1,
 
 
Konami
 
 
 
 
 

 
 


Metal gear solid
Infiltration / action
Développé et édité par Konami
Septembre 1998
Septembre 1998
Février 1999
Version Française intégrale



Graphismes : 17/20

Hideo kojima montre ici pour sur qu'il sait ce qu'il fait. Même après plusieurs années, le jeu ne prend que peu de rides, alors imaginez en 1999,ce qui frappe certainement le plus c'est la fluidité du tout, même à l'heure actuelle, peu de jeu peuvent se targuer d'avoir un tel réalisme dans le mouvement. On s'ébahit devant l'agilité de Snake et du réalisme de ses poses, démarches et acrobaties. mais ce qui est le plus étonnant, c'est que ceci est valable pour l'ensemble des PNJ, même les animaux jouissent d'un réalisme ébouriffant, et c'estlà que l'on se rend compte que même si le graphisme en lui même ne bénéficie que d'une modélisation
standard, la précision des mouvements fait toute la magie dece titre.


On regrettera cependant le ton relativement monocorde du tout, l'aventure se déroule essentiellement dans la base de
Shadow moses et on ne sera entouré que de teintes gris, bleu te vert métallique, les quelques décors extérieur restent dans cette veine puisque rappelons le, l'action se passe en arctique donc bah c'est tout blanc!!



sniper wolf, l'un des personnages les plus regrétté de la série


Bande son : 15/20


Il est difficile de juger la bande son du jeu alors que ce dernier est bien ancré dans sa 9eme année, on remarque tout de suite que les dialogues, même si ils sont fidèlement retranscrit en français, sont surjoués et on a parfois du mal à accrocher tant le ton
de la voix suis mal avec la situation.

Par delà, on se retrouve avec une musique d'ambiance plus que réussie, même si le nombre de thème est relativement faible, on reconnait le talent des compositeurs qui évitent de s'ensabler dans les thèmes militaires stéréotypes du genre sans pour
autant faire du hors-sujet.


Pour les bruitages là encore un joli travail a été orchestré! Les coups de feu, bruits de pas ou encore explosion font leur effet, les bruits hors champ (récupération d'item ou de santé) sont là pour rappeler le caractère "jeu" sans être un frein à l'ambiance.

Les voix des ennemis sont spontanées et drôles et donnent des situations cocasses lorsque notre personnage est caché sous une boîte de carton et que la sentinelle s'interroge devant ce qu'il doit faire.



Psycho mantis, donne lieu au combat des plus original



Jouabilité : 16/20



L'un des nombreux point fort du jeu. MGS est l'un des seuls jeu d'infiltration réussis. Le nombres d'interactions avec le décor et les ennemis est vraiment frappant et superbe: Frapper contre un mur pour attirer un soldat et l'étrangler par derrière ou se cacher sous un carton trouvé par terre font le charme de ce jeu.


Le jeu est entrecoupé de nombreux dialogues via une sorte de visiophone intégré, ces dialogues mettent pause à l'action et permettent de faire avancer le scénario, ce codec a également d'autres fonctions bien trouvés comme une certaine fréquence
pour sauvegarder.



Mais l'un des atouts majeur du gameplay réside dans les combats contre les boss. Chacun représente un challenge et une méthode particulière comme utiliser des missiles téléguidés ou brancher sa manette sur le port 2 afin d'éviter que le boss ne devine ce que l'on va faire. L'utilisation des fonctions vibrantes de la manettes font également ici tout un plat et sont magnifiquement utilisées.


Raven, le "gros bourrin" qui donne du fil à retordre à Snake


Scénario et psychologie des personnages : 19/20




Alors voilà le points le plus important de MGS, on voit très vite l'étendue du talent de Kojima, outre l'histoire grandement contée, c'est l'implication dans l'histoire mondiale qui frappe, Hideo a été très fortement marqué par la guerre froide et par l'avènement des armes nucléaires, par delà le fait que MGS soit un jeu d'infiltration où les armes et l'action font mouche, on remarque le dégout qu'a Kojima de la guerre, des armes et de la violence, et cet opinion se poursuis tout au long des 2 CD.


Mais c'est surtout les personnages et leur psychologie qui fait toute la grandeur de cette expérienceunique, chaque protagoniste possède un background rarement aussi étoffé, les protagonistes sont profondément touchés par les guerres, jusqu'à la folie, et le combat devient alors la dernière chose qui leur reste.

chaque boss fait lieu, à la suite d'un combat épique, d'une cinématique expliquant leur passé, et qui met à nue leur âme et qui
rendra ces protagonistes des légendes dans l'univers de MGS.


Liquid Snake, jumeau terrible de snake.


Durée de vie : 18/20


Il faut compter une vingtaines d"heures pour boucler cet épisode, les cinématiques sont assez nombreuses et jalonnes le jeu rajoutant un fort intérêt au titre (on se vois mal passer une cinématique pour passer plus vite à l'action tant la trame est passionnante).

Une bonne durée de vie pour le genre donc, ni trop long ni trop court.



Note finale : 17.5/20



MGS premier du nom est une référence c'est indéniable et surtout un élément impératif à avoir un dans toute ludothèque qui se respecte.

Le gameplay, l'histoire, les graphismes, ... l'ensemble du titre est en pleine cohérence (rarement égalée) et offre au joueur une expérience unique dont il serait dommage de se priver même après 9 ans .

 
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