The Terminator

The Terminator
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
Master System,
 
 

 
 
 
 
 

 
 

The Terminator






Développeur: Probe
Editeur: Virgin Games (Europe)
Genre: Action, plate-forme 1 Joueur
Format: Megadrive, Master system, Game Gear
Année : 1992




Le cinéma et le jeu vidéo s’apparente plus à un je t’aime, moi non plus
; en effet ces deux arts ont en commun la particularité d’avoir des groupes de fans irréductibles. Le septième art a été bien souvent la source d’inspiration des jeux à licence, les titres s’inspirant de l’univers d’Ian Fleming en d’autre terme le charismatique James Bond a eu de multiples aventures dont le dernier en date Quantum of Solace.
Sans doute la meilleure coopération reste l’indémodable Golden Eye 007 sur N64 qui a su traversé les époques.





Bien avant le Gouvernator !

Arnold Aloïs Schwarzenegger, né en Autriche a été un culturiste (Monsieur Univers), puis un acteur pour des films à l’action débordante, avant d’intégrer le politique et d’être nommé comme gouvernateur de la Californie (riche Etat américain). Surnommé le « Chêne Autrichien » (Austrian Oak) pendant ses années de sport intensif, puis « Arnie », « Arnold » ou « Schwarzy » pendant sa carrière d'acteur, et plus récemment « le Gouvernator » (mélange des mots gouverneur et Terminator ; son physique exceptionnel lui a ouvert la porte d'Hollywood dont il devint une des plus grandes vedettes de cinéma d'action, avec des films comme la série Conan le Barbare, mais également dans Terminator (but de notre Oldies test) et bien d’autres longs métrages plus ou moins réussis.

Pour ceux qui ne connaissent pas le film The Terminator, voici quelques lignes relatant ce long métrage réalisé par un certain James Cameron. Ce divertissement de l’année 1984 relate un avenir assez malsain pour la race humaine. Le jeu vidéo reprend la trame également et s’inspire du scénario original en incorporant quelques scènes figés, avec une explication de texte, écrit en anglais.

Los Angèle, 2029, «Les machines s'élancèrent des cendres du feu nucléaire ...» début du film montrant la ville transformée en champ de ruine, les squelettes d'humains jonchent le sol. Le ciel noir est obscurci par des vagues de monstres d’acier, des robots possédant un arsenal digne d’un Rambo, ces machines sont dirigés par le super ordinateur Skynet, ce dernier a pour but de détruire la race humaine. Quelques résistants luttent contre cette apocalypse, à la tête de ce groupe John Connor, ce personnage a été élevé aux techniques militaires par sa Mère Sarah Connor.






Sauvez l’Humanité


L’aventure débute dans le futur, vous dirigez un jeune militaire Kyle Reese, armé d’une mitraillette et de quelques grenades, le voici à la surface pour détruire une installation informatique, protégée par des machines « sans cœur ». Le scénario est expliqué en quelques lignes à travers une image se rapprochant du film, afin de plonger directement dans l’ambiance.

Les robots massifs font penser à une lutte inégale comme David face à Goliath. Les sprites ici sont parfaitement bien animés, à défaut de coller au long métrage. Ces monstres issus en partie de l’imagination des programmeurs représentent des machines volantes ressemblant à des hélicoptères ou d’imposants chars d’assaut se tenant debout. Après avoir détruit le système, Kyle Resse s’enfuit vers une sortie dans un temps précis. Le premier niveau se termine par une explosion des installations, cette mise en bouche bien que difficile aborder n’est rien comparer aux trois stages au fil de cette aventure.

Los Angèle, 1984. À la faveur d'un micro-orage électromagnétique, un être mystérieux fait son apparition, il s’'agit il d'un Terminator, Un robot humanoïde recouvert de tissu humain, envoyé du futur pour une mission meurtrière. IL a pour objectif de tuer une certaine Sarah Connor, mère du chef de la Résistance face à Skynet.
Kyle Reese reprend du service et là point de robot tueur contre vous, mais la population et en particulier les flics. Ces derniers ne meurent pas, ils se relèveront au bout de quelques secondes. Armé d’un fusil à canon scié dont la cadence de tir est réduite, le héros infligera de lourds dégâts face aux ennemis en tous genres. Pour ce stage, il était possible d’accéder rapidement au Tec Noir en passant par les toits, cependant les hélicoptères étaient présents.

Le scénario reprend les scènes clés du film comme la prison et pour terminer l’usine. Mais l’élément important du jeu reste le Terminator, ennemi invincible ; vous devrez lutter à plusieurs reprises. Il sera vulnérable pendant quelques secondes pour poursuivre votre route, sauf dans le dernier niveau où là aucun pardon n’est toléré.




Le jeu bancal

On pourrait croire que ce jeu n’a aucune profondeur et que son intérêt se distingue que par son titre « vendeur », la réponse est négative. Avec seulement trois boutons et une croix multidirectionnelle, le titre de Probe assure une action dynamique, en ayant quelques similitudes avec un certain Alien 3, toujours sorti sur la Megadrive.

Un bouton tir, le second dédié aux grenades et le dernier pour le saut, le jeu se prend en main, immédiatement, mais il n’est pas seulement réservé aux fans de Scharwy. Cela ne veut pas signifier que ce titre s’adresse aux plus jeunes également, les joueurs doivent également réagir face au plaisir donné.

Avec quatre niveaux, la durée de vie se constitue comme le point noir du soft, certes l’éditeur a rallongé de manière peu convaincante en optant pour une difficulté accrue dès le départ. De plus dans le menu, il est possible d’augmenter la difficulté (une folie pour l’époque). Certains d’entre nous avaient recours à l’action replay pour finir le jeu.

Les graphismes et l’animation avaient tout pour plaire, surtout lors des preview, mais une fois le jeu en main, les journalistes restaient sur leurs faims. Certes, l’univers colle parfaitement au film, mais il manquait des séquences cinématiques pour enrichir l’histoire. Kyle manquait d’étapes d’animation lors des sauts, surtout si on venait à comparer ce titre face à Cool spot du même éditeur.

Les thèmes musicaux auraient pu être mieux travaillés, diront les amateurs de ce genre. Pourtant, Probe assure la pression en réalisant des musiques stressante à souhait et une introduction digne du long métrage. Les fans du Terminator appréciaient ce titre en mettant le volume sonore à fond, le bruit du fusil à pompe, un bonheur pour certains !





Terminator, à oublier ?

Avec autant de points négatifs en sa faveur, on pourrait librement penser que le jeu n’est qu’une pale copie du film. Pourtant, ce titre a gardé son charme malgré les vives critiques lors de sa sortie. Virgin avait énormément communiqué sur ce titre, on se souvient des doubles pages dans les magazines.

La réalisation globale ne représente pas sa réelle valeur face aux joueurs, bien sûr il existe d’autres jeux ayant une plus grande envergure technique. The Terminator a quelques fois qui a su garder sa sympathie auprès des joueurs, et le fait d’être toujours « sur pression » dans le jeu, montre bien que l’ambiance joue un rôle primordial.

Emotion difficile à décrire et malgré ses défauts, le jeu accroche et encore maintenant, on désire un come back de ce savoir-faire.





- Hommage au film,
- Prise en main immédiate,
- Quelques libertés face au scénario,
- Réalisation honnête,
- Ambiance attrayante
.


- Animation saccadée, Bugs de collision
- Réalisation technique,
- Difficulté.


Graphismes : 15.00/20
Maniement : 14.00/20
Son : 16.00/20
Durée de vie : 12.00/20
Scenario: -
Note Globale: 15.00/20

Images issues des sites Objectif sega, One up.us



 
Réagir sur le forum Revenir en haut