Alien Versus Predator

Alien Versus Predator
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
SNES,
 
 

 
 
 
 
 

 
 

Alien versus predator




Editeur/ Développeur : Capcom
Genre : Beat them all, 1-3 Joueurs simultanément
Format : Arcade, Snes (jap) ?
Année : 1994



A une période où la baston régnait en maître dans les salles d'arcade, Capcom était en lutte avec son ennemi de toujours Snk.
La carte CPS-2 a accueilli des merveilles comme Vampire Savior ou la série Street Fighter II, mais ces derniers ont aussi continué à développer des Beat theam all (Final Fight) à l'image d'un Captain Commando dont le personnage principal sera intégré plus tard dans Marvel versus Capcom.





Recyclage en norme


Alien versus Predator est avant tout un jeu qui permet aisément d'utiliser des personnages du cinéma américain et de les porter sur le support Jeu vidéo.

Fort de la licence de la 20th century fox, Capcom profite d'utiliser ces monstres sacrés afin d'engendrer un beat them all de qualité.
Nous pouvons le dire de suite que le jeu avait fait sensation auprès de nombreux joueurs et même encore maintenant. Ne confondez pas avec le jeu également sorti sur la console Atari : Jaguar dont le principe était un doom-like impressionnant lui aussi.

Les bestioles issues de l'imagination de Giger avaient débuté sous plusieurs format dont un flipper sur Pc engine (Alien crush), mais plus sur des jeux 16 bits, la Megadrive et la Super Nintendo, avec Alien 3 jeu qui était bien different à celui paru sur Pc Engine.
Predator avait eu son jeu sur Megadrive dont la réalisation se montrait bien moyenne.
Sans omettre, les Comics profitant de la réputation de ce bestiaire ont engendré des crossover invraisemblables.
Capcom ayant profité de cette opportunité s'est lancé dans une série de Beath them all reprenant des héros issus de la bande dessinée américaine, avec des références à l'image de The punisher.
Alien versus Predator utilise ces monstres en nous immergeant dans une rencontre au sommet.


Où est Ripley ?

Le scénario se déroule à travers quelques séquences animées. En effet, l'action se déroule sur la côte Ouest des Etas-Unis.
Les xéno morphes ont littéralement envahi Los Angeles et San Francisco. Un binôme (homme et femme) luttent tant bien que mal face à une horde d'Alien, et l'heure de la mort approche à grands pas lorsqu'un groupe de Prédators vous prêtent main forte. Ces derniers annoncent que la chasse commence, chasser ou être chassé ?!

Le lieutenant Ripley n'est pas présent au sein de l'équipe, est-ce un surcoût de la licence ? Peu importe, la trame scénaristique est lancée et le but du jeu est de se débarrasser de cette immonde vermine à travers de nombreux stages.





Le choix des personnages


Rentrons dans le vif du sujet, le jeu présentait un bel avantage. Vous pouviez jouer jusqu'à trois joueurs simultanément, un coup de maître de Capcom.
Ce dernier prouve que l'innovation reste possible dans ce genre maintes fois utilisé.

Quatre combattants avec des caractéristiques propres au genre, vous trouverez un costaud, des personnages équilibrés et un autre dédié à l'agilité.
Nous restons dans des données classiques du beat them all, le fan de Street of Rage en outre retrouvera ses marques.
Les héros possèdent trois types de coups qui poussent un peu plus loin ce genre, autre petite innovation de la part de Capcom.
La première est un tir avec une arme à feu, idéal pour atteindre le bestiaire à distance. Cependant, cet objet contient une jauge de munitions qui se vide au fur à mesure des attaques portés et cette attaque a une faible durée face aux hordes arrivant de toute part. Une fois les munitions épuisées, vous devez attendre un moment, le temps de recharger l'armement.
Mention spéciale pour la femme, le lieutenant Lynn Kurosawa, elle utilise un révolver avec un débit élevé, malheureusement elle reste immobile lors du rechargement de son arme.
La seconde fonction se situe dans le corps à corps. Vous pouvez « assommer » l'ennemi et le saisir dans une projection digne d'un match de catch.

Le Major Dutch Schaeffer est considéré comme la brute de l'équipe, bien que limité par sa masse, ce dernier représente un excellent choix pour neutraliser rapidement les vagues de muqueux.
Les coups se réalisent aisément comme haut, bas combiné avec le poing. De plus il suffisait de laisser tourner l'introduction afin de lire les commandes.
Les deux Predators détiennent des qualités presque identiques, l'arme change du bâton aux disques d'acier.
Ces chasseurs demeurent un choix équilibré, leur palette de coups se place pour les glissades et autres sauts combinés à une attaque.

Les quatre personnages regorgent encore une attaque dite spéciale, elle puise son énergie dans la jauge de vie.
Très efficace, cette technique est à utiliser avec parcimonie, au risque de perdre rapidement une vie.
Le cyborg D.Schaeffer lance un « dragon punch » de fort belle manière, quand la brutalité rencontre la technique Street Fighter.



Des aides précieuses

Alien versus predator demeure un jeu d'arcade, mais attention la difficulté est bien au rendez-vous pour ce titre monstrueux.
Dans tout beat them all qui se respecte, vous trouverez des items nombreux et variés.

Des pierres précieuses dissimilées dans des caisses, les rubis augmentent le score et si vous obtenez un barème suffisant, vous gagnez une vie.
Des cochons rôtis, ainsi que des boites à pharmacie restitueront votre barre d'énergie.
Autre objet, l'élément de puissance de votre arme, la fonction de cet outil entraîne un tir continu pendant 10 secondes, sans recharger l'arme.
Ce plus ajoute une concurrence entre amis, l'item vous offre en quelque sorte une protection efficace, surtout lorsqu'on manie le lieutenant Lynn qui dispose d'une faible résistance face à nos amis de Giger.


A ne pas confondre avec le jeu sorti sur Jaguar

Loving in Alien (David Bowie)

L'atmosphère étouffant est renforcée par des thèmes musicaux oppressants. La musique ici montre de belles prouesses, accompagnés de bruitages assez puissants.
Le système Q sound, issu de Capcom est un effet sonore dit de 3D, avec un renforcement dans les basses.

Lorsque vous gagnez face à un boss, votre personnage prend une pose victorieuse et hurle un cri strident comme s'il était libéré de sa tâche.
De plus, celui donne le coup final face au gardien, emporte une prime pour le score.
On pourrait penser que seuls les Aliens restent les adversaires de taille, vous rencontrez également des soldats humains infectés par les embryons et d'autres armés jusqu'aux dents.
Léger bémol, des effets sonores des héros auraient renforcé l'immersion du jeu, ainsi que certains boss.

Les ennemis, toujours les mêmes ?

Les aliens seront de plusieurs tailles en partant des petites larves venant se coller au visage, en passant par des Royal guard et la reine.
Bref, les Smasher et autres formes extra terrestres seront là pour vous en faire baver.

Dans les derniers stages, vous affronterez des soldats obéissant à l'ordre d'un général. Egalement, le robot d'Aliens (utilisé dans le combat final par Ripley, film de James Cameron) constituera un boss.
On aurait pu penser affronter un seul type de muqueux et pourtant, un large choix de protagonistes débarquera à l'écran.
Petit détail, bien que les digits vocaux ne soient pas intégrés, un système de bulles a été mis en place afin de suivre le scénario classique.

La vivacité du jeu

L'un des points les plus marquant d'Alien versus Prédator est l'importance d'ennemis à l'écran.
Vous êtes inondé par ces aliens de toutes sortes.
L'animation, malgré les sprites ne souffrent d'aucun ralentissement, les héros bougent aisément, même pour les coups sautés et les attaques « bélier ».

La carte CP-S 2 prouve ses merveilles. En jouant à trois personnes, aucun désordre, chaque joueur trouve ses marques et chacun détruit tout ce qui bouge, un excellent défouloir.




Je veux la borne à la maison

Ce jeu arcade semble avoir développé que pour les salles d'arcade. Toutefois, d'après mes recherches, une version Super famicom (japonaise) est sorti, mais je n'a trouvé aucune image pouvant le prouver. Il me smemble que le soft dédié à la console snes soit un échec.
Je risque de lancer le débat sur les émulateurs, mais rien ne vaut l'original, à moins de le mériter et encore (dédicace à Sky-1664).

Alien versus Prédator est l'aboutissement ultime du Beat them all. Ce dernier propose de jouer jusqu'à trois joueurs facilitant la progression.
La panoplie de coups est impressionnante à l'image d'un Street of Rage 2, vous enchaînez des combinaisons en appuyant de manière logique et les choppes s'effectuent très facilement.

Le stick en main, vous sentez toute la puissance de votre personnage.
Ce crossover a permis de réunir des monstres du cinéma fantastique et vous évoluez un univers profond et marquant.
Ici, l'ambiance est parfaitement respectée, même vous serez affronté les bêtes sur le « char d'assaut », sans omettre les clins d'oeils avec les armes et autres boss.
Malgré le nombre d'années, ce titre demeure comme l'une des références. On ressent bien tout le savoir de Capcom, non seulement ce titre s'adresse aux fans mais aussi à ceux qui aiment bien se défouler en cassant du monstre.
Si un jour, vous trouvez cette borne, pas d'hésitation, mais attention, prévoyez un large porte-monnaie, mais quelle expérience.



- Jeu d'arcade pur et dur,
- La rencontre entre deux univers (Aliens et predator),
- Excellent défouloir avec une prise efficace,
- Evolution du genre, avec l'apport d'une combinaison de coups,
- Réalisation globale au top.

- L'arcade à la maison, c'est cher, le prix de la borne,
- Emulateurs (ceux qui possèdent le jeu, n'ont pas encore pris conscience de ce titre).


Graphismes : 18
Maniement : 18
Son : 16 (manque des digits vocaux, mais bons)
Durée de vie : 17 (en arcade)
Scénario : 15 (dialogue relatant les événements, au début de chaque stage)
Note Globale : 18.50/20

 
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