Michael Jackson’s Moonwalker

Michael Jackson’s Moonwalker
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
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Multijoueur :
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Mega Drive,
 
 

 
 
 
 
 

 
 

Michael Jackson’s
Moonwalker


Développeur/ Editeur : Sega
Genre : Action, Plates-formes/ 1-2 Joueur(s) Alterné
Format : Amstrad et Commodore 64, Master System, Megadrive (testé), arcade (mais totalement différent)
Année : 1991




Comment un artiste mondialement connu a-t-il pu descendre aussi bas ? Autrefois, l’idole des foules, le King of Pop avait marqué l’univers musical au même titre que les Beatles ou Elvis Presley (The King).

Profitant de sa gloire, Michael Jackson a surfé également dans le domaine du jeu vidéo et dans le milieu cinématographique à travers le long métrage Moonwallker (échec commercial).
M.J. possède encore à ce jour les droits du groupe de Liverpool (fin du H.S.).

La petite Histoire

D’après les rumeurs, et ceci se confirme dans les crédits du jeu, Bambi a participé concrètement à l’élaboration du jeu. Par la suite du test, vous remarquerez que mes dires se confirment à travers ce test.

L’icône a voulu retracer le scénario du film, dont nous pouvons constater à un vaste clip vidéo, du pur bonheur pour les fans dont j’étais à l’époque.

Avant de « traumatiser » les enfants, il les sauvait, HI hi !

Le but du jeu, vous dirigez Michael et vous devez trouver des enfants kidnappés par l’affreux Mister Big interprété dans le film par Joe Pesci.
Vous voyagez sur de nombreuses scènes : salle du bar sur une musique de Smoth Crinimal, Another part of me pour le cimetière, Beat It en ville,… .

Les ennemis sont peu variés, mais terriblement accrocheur. Ils correspondent bien à l’ambiance du film comme le joueur de billard par exemple.
Zombies, chiens, également, tout ce petit monde se ligue contre la star, et vous gênent dans la recherche des enfants.
Attention, vous disposez d’un temps limite pour réussir le stage. La scène se termine lorsque vous récupérez tous les bambins et que votre singe vous indique la sortie ; lieu où vous affrontez non Mister Big qui vient vous narguer, mais une horde d’ennemis.

Je danse, non pas le Mia, le Moonwalk

Ce qui fait le charme du jeu est ailleurs que dans ses ennemis et même ses graphismes somme toute médiocres, il est comme on pouvait s'y attendre dans le personnage de Michael, qui n'est certes pas votre héros de jeu vidéo habituel. Non seulement il pousse des cris dignes de ces clips et de sa présence sur scène.

La manière d’y jouer, votre personnage ne se bat pas, il danse. Bien avant, la capture de mouvements, la motion capture, Sega a réalisé une prouesse technique.






Son animation, très fluide pour l'époque, détaille de nombreux mouvements de danse créés par la star et devenus sa marque de fabrique. Coup de pied allongé, bras qui se déroule, pirouette, saut ramassé, lancer de chapeau, pose cabaret... c'est plus un petit rat qu'un Double Dragon, et quand il frappe, ça fait des étoiles. Le fameux Moonwalk, marche glissante inversée, est aussi présent, mais le clou du spectacle, c'est son attaque spéciale





En gardant A enfoncé suffisamment longtemps, une bonne moitié d'énergie est utilisée et Michael lance sa super attaque très perso, une danse qui implique tous les ennemis présents à l'écran ! Quel qu'il soit, gangster, soldat, zombie, chien, araignée, tout le monde se met alors à danser au rythme des mouvements de Michael. Et franchement, c'est génial. C'est absolument poilant, c'est très bien fait, très crédible, superbement original. Une fois la danse terminée, tout le monde K.O. Ce qui est particulièrement appréciable avec cette attaque qu'on réalise encore et encore par pur bonheur, est qu'elle varie beaucoup. Il n'y a pas juste un motif prédéfini qui est suivi et répété, mais elle varie selon le niveau. Avec les zombies par exemple, vous exécutez la danse macabre de Thriller, mains levées, alors que parmi les gangsters, c'est bien évidemment la chorégraphie de Smooth Criminal qui est adoptée avec des balancements qui défient les lois de l'équilibre comme pour le clip, encore superbe même maintenant.

Un important travail pour l’éditeur Sega, mais on sent vraiment qu'ils y ont pris plaisir et leur joie est communiquée au joueur.
Bien plus tard, le rythme fut au rendez-vous avec des jeux comme Jet Set Radio et Space Channel 5, ou bien le magnifique Samba del Amigo avec les maracas.
Sega est plus fort que toi, un véritable champion des jeux rythmés et chorégraphiés en musique.





L'enchaînement logique qui s'impose après ce petit quadrille est de vous parler de la musique. Il est à la fois rassurant et surprenant de retrouver les musiques de Michael Jackson dans le jeu: on voit difficilement sur quoi d'autre il aurait pu danser que ses propres tubes, mais la surprise est grande de reconnaître très distinctement toutes les musiques.
Travail d'orfèvre ici aussi des musiciens de Sega. Quand on pense que la Megadrive venait juste de prendre la relève sur les 8-bit et qu'on se retrouvait à écouter sur notre console des musiques en vogue sur nos radios, on se dit que Sega avait décidément frappé très fort. Les choix aussi sont très judicieux, excepté pour un peut-être, Another Part of Me dans les bois hantés, qu'on aurait facilement pu remplacer par Thriller; sans doute le résultat n'était pas assez convaincant car on imagine mal pourquoi ce n'est pas ce titre qui y figure tant il semble y avoir sa place. Pour le reste, que du bon: Smooth Criminal ,Beat it, Billie Jean, Bad. On ne s'assied plus pour jouer, on danse en même temps, nos jambes ne nous obéissent plus !


Par ailleurs, vous pourrez vous transformez en formidable robot, permettant de passer plus facilement, il suffit de récupérer les enfants dans un ordre spécifique et récupérer l’étoile filante.
Le dernier niveau se déroulera à la façon d’un After Burner doté d’une réalisation moyenne, venant gâcher la réalisation globale.



« Who’s bad ? »
Avec un mode de joueurs alterné, Sega aurait pu intégré deux joueurs jouant Michael sur le même écran.
Le jeu se résume à un jeu d’action classique mais terriblement intéressant qu’on soit fan ou non de la Star, de part la prouesse technique (danses et mouvements de la star, ainsi de l’univers similaire au film et de la discographie).
Mais on peut facilement critiquer en mauvais point sur la linéarité de l’action, trouver des enfants, battre des ennemis, puis gardiens de niveau.
Cependant, l’originalité de ce titre se situe dans un soft d’action qui intègre une nouvelle façon de progresser comme danser et faire bouger les soldats en rythme, le charme opère toujours, malgré les années et les déboires de l’artiste.
De plus, sur certains points, la réalisation fait tout à fait honneur à la Megadrive, au niveau de l'animation et du son en particulier, avec aussi une bonne maniabilité malgré quelques problèmes mineurs (collisions). Et que pense Michael de tout cela ? On n'ose lui demander, il a bien d'autres soucis en tête. Mais peut-être le jeu pourrait-il servir sa défense ?
Et si vous aimez entendre sa voix, vous trouverez un sound test, pauvres enfants (humour noir, et non Black and White).
Remerciements :
Jean-Marc pour son avis et son aide, ainsi que Sanj (désolé pour l’orthographe), pour le prêt de la console Megadrive 1ière génération.




Astuce :
- Choix du niveau:
A l'allumage de la console, sur la seconde manette, maintenez enfoncé la diagonale haut gauche et A, puis appuyez sur Start quand le logo Sega apparaît. A l'écran titre, maintenant sur la première manette, et toujours sans relâcher la diagonale et A de la seconde manette, appuyez sur Start jusqu'à ce que vous accédiez au menu de sélection des niveaux principaux.



+ Michael Jackson dans un jeu vidéo,
+ Jouable à deux joueurs,
+ Aventure digne de ses clips,
+ Animation et musiques au top pour la console,
+ La magie opère toujours.


- Dernier niveau gâchant le titre,
- Titre trop linéaire,
- Jeu terni par l’actualité de la Star déchue.




]Graphismes : 16
Maniement : 16 (diagonale difficile)
Son : 19
Durée de vie : 15
Scénario : 15

Note Globale : 16.00/20

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