Ultraman

Ultraman
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
SNES,
 
 

 
 
 
 
 

 
 

Ultraman



Développeur: Bandai
Editeur: Nintendo (en Europe)
Genre : Combat en 2D, 1
Format: Snes, Megadrive
Année : Octobre 1992 (euro.)

Dernièrement, j’ai reçu un courrier qui m’insulté en me traitant de vieux « hibou »
(j’ai modifié les propos afin de ne pas choquer). Certes, je suis l’un des plus anciens membres et alors on n’a pas le droit d’aimer les « vieilles croutes » de jeux vidéo ? Vous remerciez la personne, auteur pour son brillant MP, grâce à lui j’ai décidé de changer un test pour me tourner vers un titre particulier. Les anciens jeux ne sont pas tous d’excellence qualité, heureusement cela permet de garder une estime de chaque production.
Toujours dans le registre des cadeaux empoissonnés, je demande un jeu de combat faisant appel à l’univers télévisé nippon, il s’agit d’un personnage bien connu dans l’archipel, son nom est Ultraman, précurseur de X-Or et autres Bioman.



Une sortie en France ?

Ultraman a été l’uns des premiers jeux à sortir au Japon sur Super Famicom (environ plus d’un 1 an). Il ne s’agit en aucun cas d’une excuse tant ce titre est catastrophique, mais d’une ébauche d’explications sur ce que l’on peut qualifier sans peine d’une véritable daube à nos yeux européens.
La Super Nintendo avait déjà un large catalogue de jeux, alors pourquoi Bandai nous propose un tel titre, les consommateurs allaient être attirés ainsi par une belle pochette. A cette période, peu de journaux spécialisés savaient informer les joueurs.


Le Kitsch à la sauce jeu vidéo
Avant d’entrer dans les quelques détails d’Ultraman, ce personnage à l’origine connait encore une aura important au même titre qu’un Bioman. Bandai a voulu exporter son héros, non seulement pour exploiter le filon mais aussi dans le but de donner de l’attrait face aux yeux du public européen.
Les concepteurs ne nous épargnent donc pas le héros dans un costume similaire aux super-héros Us dont leurs vêtements ressemblent à des pyjamas rafistolés (avis des personnes adultes), mais pour nous ils nous faisaient rêver. Les décors possèdent la patte fétiche de ce genre de feuilleton, c’est-à-dire un ensemble de papier collé à la va-vite, ainsi que des peintures criardes afin de donner un aspect complètement fluo. Pourtant, nous ne sommes pas en période disco !
Le scénario se caractérise par son inexistence de qualité, en effet on affronte des monstres en combat singulier les uns après les autres. Pourtant, nous trouvons quelques scènes cinématiques de ces joutes donnant un cachet sympathique au jeu.
Il ne manque plus que le terme « transmutation », façon X-or pour se prendre pour un véritable super Héros.
Les graphismes sont particulièrement laids, certes les sprites à l’écran imposent une taille gigantesque à l’image de ces monstres mesurant des centaines de mètres et pesant des mégatonnes. Les décors de fond ressemblent aux endroits où Ultraman a l’habitude de combattre : Mégapole, désert, forêt…
Malgré un effort de rendre les joutes « plus réalistes », il est honteux de voir des amas de pixels en mouvements sur une console 16 Bits.


Les coups, négatif
Là où le bat blesse encore plus, se situe dans la jouabilité. Alors qu’au Japon, les jeux fonctionnaient en mode 60 Hertz, le titre en Europe subit une animation réduite d’où une lenteur considérable pour un jeu de combat.
Les commandes répondent très mal, et la réaction du personnage est « ultra » lent, le maniement reste rigide, de plus battre son ennemi nécessite du temps avant de se préparer pour envoyer le « rayon » laser.
Street Fighter II avait déjà rassemblé les joueurs par son gameplay, plus intéressant que le jeu de Bandai, que dire de plus.


En Brocante ?
Ultraman est sans doute l’un des plus cuisants échecs de la production vidéo ludique dans notre pays ; pourtant des fans de cette série y trouveront du charme. J’aimerai mieux oublier ce titre, mais mon devoir est de vous présenter ces jeux qui risquent de devenir des « cadeaux p. » aux yeux des fans Oldies.
Le titre possède quelques qualités dont la restitution assez fidèle de la série, mais d’un point de vue pour jouer, la meilleure solution est de passer votre chemin, encore une licence gâchée. Afin de ne pas vous laisser sur votre faim, j’ai décidé de consacrer un paragraphe au mythe de ce personnage.

Ultraman, la série fondatrice du Tokusatsu!


Ultraman est la série japonaise mythique du genre Tokusatsu (Effets spéciaux), celle qui a lancé la mode du super héros masqué. Il s'agit d'un véritable phénomène culturel japonais, omniprésent dans l'imaginaire nippon. Attention à ne pas confondre Ultraman avec les Sentai, sous-genre du Tokusatsu concernant uniquement les groupes de supers héros du type Bioman. La première série d'Ultraman comporte 39 épisodes mais une foule d'autres séries vont découler de celle initiale.
Le premier épisode d'Ultraman fut diffusé le 17 Juillet 1966, à la suite de la série Ultra Q, autre série japonaise mais sans super-héros.
La série raconte l'histoire des cinq membres japonais de la Patrouille Scientifique mondiale. Cette organisation est chargée d'étudier et contrer l'action d'aliens et monstres qui ravagent la Terre. Au cours d'une mission, le héros, Hayata, rencontre un extraterrestre du nom d'Ultraman. Celui-ci lui donne une sorte de baguette magique, la Beta Capsule, qui permet à Hayata d'échanger sa place avec le géant Ultraman lorsque les monstres et aliens attaquent le Japon.
Les épisodes sont bâtis sur le même schéma, un monstre apparait, la patrouille se rend sur les lieux de l'apparition, combat en vain le vilain et Ultraman surgit alors pour lui flanquer la raclée :-)
Bien sur les effets spéciaux de cette époque sont assez risibles vus aujourd'hui mais ça se regarde avec nostalgie vu le kitsch des maquettes et costumes de monstres. De toute façon c'est un pan entier de la culture populaire japonaise et c'est, selon moi, un incontournable à voir absolument. La série est sortie douze ans après Godzilla (1954), elle a déjà 40 ans!!!!!


- Ultraman, héros japonais,
- Respect de l’ambiance.




- Réalisation technique hideuse,
- Injouable, mode 1 joueur,
- Concurrence de SF 2.

Graphismes : 08.00/20
Maniement : 07.00/20
Son : 15.00/20
Durée de vie : 12.00/20
Scenario: -

Note Globale
: 05.00/20

 
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