The King of Fighters 98

The King of Fighters 98
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
Neo Geo,
 
 
SNK
 
 
 
 
 

 
 

The king of Fighters’98







Développeur/ Editeur:
SNK
Genre Baston en 2D, 1-2 Joueur(s)
Format: Arcade, Neo Geo, N.G. cd, Saturn, Psone
Année : 1998

Le temps a bien souvent un effet néfaste sur notre passion vidéo ludique.
Pourtant, il existe des équipes de programmeurs qui ont su nous émouvoir avec leurs séries. Feu SNK a été un éditeur de talent qui vit encore parmi nous, certes le nom est plus ou moins resté afin de garder les fidèles joueurs, mais aussi pour marquer la mémoire des nouveaux venus.
N’oublions pas notre culture et nos bases afin de détenir un esprit critique et éviter de tomber trop facilement sur les titres actuels, bien souvent réalisé pour créer un maximum de profit, sans se soucier du savoir-faire.
Metal Slug, Fatal Fury sont autant de chefs d’œuvre de la console disparue, la NEO GEO ainsi que son format arcade MVS ; ces titres nous ont donné tant d’émotions. Mais est-ce pour cela que Snk avait décidé d’engendrer un héritage à ces fans, voyant l’avenir sombre pour cet éditeur ?
The King of Fighters’98 se présentait comme une édition spéciale afin de donner le meilleur d’eux-mêmes et toujours apporter un souffle puissant à cette série.



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L’héritage (The Dream Match)
Au cours de l’existence de la Neo Geo, Kof est considéré comme une véritable institution aux fans des jeux de baston, rivalisant aisément face aux titres de Capcom, l’éternel rival à cette époque. The King of Fighters’98 représente l’épisode le plus abouti de la série, au niveau de la réalisation, ainsi que la richesse du jeu.
L’explication est évidente, l’éditeur a toujours eu comme principe d’écouter les joueurs et approfondir les différents types de gameplay. Ce cinquième opus repose les évolutions survenues sur les précédents épisodes et en particulier Kof 97 dont il a posé les bases sur un système de deux jauges bien distinctes : Advanced et Extra. A travers les défauts comme les personnages abusés et un manque cruel d’ambiance sonore, Kof 98 se devait être supérieur et suivre le leitmotiv de SNK : toujours mieux que la concurrence, innover, respecter les joueurs.
Les développeurs à l’écoute des fans ont eu une année entière pour conjurer le sort et créer une nouvelle joute à la réputation de la firme.
En voici quelques exemples : quatre couleurs par personnages, des poses de victoires multiples, une présentation plus limpide, etc.… tout semble croire à un cadeau d’adieu.
En effet, le cinquième titre était censé être le dernier épisode à l’image d’un « dream match) dont la formule avait utilisé précédemment pour un autre le Fatal Fury Spécial où on avait la possibilité d’affronter Ryo.
L’année 1998 reste synonyme de réussite et une large « provision de hits » pour la Rolls Royce des consoles comme FF Real Bout 2, Last Blade 2. Alors pourquoi, Kof98 mérite le titre « Dream Match never ends » aux yeux des puristes ?



Premières émotions

The King of Fighters’98 The Slugfest est ici pour marquer son époque et malgré son âge, il a su resté d’actualité. En effet, un volet sorti au Japon l’année dernière a commémoré aux dix ans de ce mythe, de plus ce même jeu a bénéficié enfin d’une sortie française sur la console Ps2, ainsi qu’une conversion sur le live arcade des consoles actuelles.
Avec 683 Mégas, Snk surpasse une nouvelle fois l’opus précédent. Mais est-ce une raison suffisante pour aimer ce titre.
Outre des couleurs nouvelles pour les combattants, le titre met l’accent sur la beauté et la clarté, nous sommes loin d’un univers glauque, les combats ont lieu sur des villes animées bénéficiant de multiples animations en arrières plans, de plus les stages ici représentent de superbes tableaux, le choc visuel marque immédiatement le pas.
L’introduction musclée montre les principaux protagonistes sous leur meilleur jour, à l’image d’un Iori souriant, ainsi que la pugnacité de Kyo partant dans la lumière. Bref, ce début semble très prometteur et laisse présager de belles surprises.


Le retour des mal-aimés
Sur la page de présentation, vous avez le choix entre douze groupes, et le système de Team Edit permet de créer librement son équipe. Du classique depuis le volet 95, la possibilité d’élaborer une équipe équilibrée ajoute une dimension si particulière à cette série. Doté de 38 personnages, le joueur se jette dans la bataille. Vous trouverez Shingo, ainsi que le boss Rugal, de plus les principales équipes restent les favorites pour les fans, à savoir celle gérée par Terry Bogart (accompagné de son frère Andy et de leur Joe), la fameuse team Art of Fighting, la Psycho team, etc.… Tout ce petit monde se retrouve pour lutter dans des décors de haut vol.
Qui dit nouveau Kof, donc changement, nous retrouvons avec plaisir le militaire Heidern , à présent il est accompagné du père de Kyo Saisyu Kusanagi (ex boss de fin) ainsi que Takuma sakazaki. Léona garde les hommes de main de son cher papa (Clark et Ralf, les « choppeurs » de service).
Une équipe évincée des précédents opus revient sur le devant de la scène, il s’agit de l’équipe Us (américan sports) : Heavy-D, Lucky Glauber, Brian Battler. Ces derniers retrouvent de la sympathie auprès du public. Notez la présence du décor identique avec le van de la marque W. sur un terrain de basket désaffecté.



Le choc des Photos
Chaque Kof possède sa touche graphique. On se souvient de l’introduction des stages de l’année 1994 où les portes d’un temple s’ouvrait sur un champ de bataille (décor de la Psycho Soldier Team : Athéna Asamiya , Sie Kensou, Chin Gensaï).
Pour ce volet, Snk place la barre encore plus haute. Avec l’aide d’une puissance importante de la mémoire, je vous rappelle 683 Mégas, le titre propose un important choix de combattants, sans négliger les lieux.
Prenez le cas d’un temple sous les arcanes où la joute débute au début de la journée jusqu’à la fin de la soirée où passe des chats, suivant le nombre de rounds.
Un port où se trouvent des pêcheurs, ainsi que le balancement de la houle sur les bateaux, avec le passage de quelques mouettes, le titre est également un régal pour ceux qui assistent à la joute entre deux joueurs.
La scène se déroulant à dans la capitale japonaise, des voitures qui restent bloquées suite aux feux, et quelques conducteurs sortent de leurs véhicules pour assister au match, sans oublier les quelques panneaux clignotants en arrière plan. On peut reconnaitre quelques voitures de marque, tellement l’aspect graphique donne l’impression d’un tableau vivant.
Tous ces stages renouent l’impression des premiers opus sortis en 1994 et 1995 qui étaient marqués dans le cœur des fans.




Amélioration des modes
Instauré depuis l’année précédente, le jeu comporte deux systèmes de jeu, voulant réconcilier les joueurs de la génération SNK.
La série The King of Fighters reprenait les principes issus d’autres titres sur la Neo Geo, tels que Samouraï Spirit, Art of Fighting, Fatal Fury.
Le premier de ces modes vivement critiqué en 97 : l’Extra mode à qui a reproché un manque de punch, surtout lors de la concentration afin de délivrer une furie.
Ici, la jauge de « Power » se remplit pour rapidement (touches A, B et C simultanément), offrant plus de dynamisme face à l’opus précédent. Cette technique permet de balancer une furie pendant un laps de temps. De plus, lorsque vous êtes sur le point de perdre, la barre vitale clignote rouge, ainsi vous enclenchez autant de « Despered moves ». Si vous combinez les deux jauges, vous aurez droit à une furie dite ultime, renversant ainsi le cours de la situation.
Autres compléments, la contre-attaque et les petits sauts ont été de nouveau intégrés. A chaque combat perdu, vous bénéficiez d’un avantage : la jauge se présente plus petite, facilitant l’obtention des furies.
Bref, ce mode a été complètement retravaillé, offrant toujours une nouvelle dimension en termes de gameplay.
Le second système, Advanced Mode demeure sur les bases classiques, c’est-à-dire, vous frappez et votre barre de power se remplit. De plus, vous avez le choix de stocker au départ trois furies, libre à vous de les utiliser.
L’Advanced Mode est presque une copie conforme de celui du 97, me direz-vous ? Le système contient quelques différences. D’une part, à chaque personnage perdu, une nouvelle case pour stocker vos furies est disponible, ce qui permet de finir un affrontement avec cinq emplacements, bonjour les « dégâts » !
D’une autre part, une fois le moindre super « max » enclenché vous rétablira à l’état normal, d’où un meilleur équilibre face au mode cité auparavant.
La course « run » a la valeur égale face au Dash (Extra Mode), la roulade face à l’esquive (Extra Mode également) conserve un léger avantage, mais à vous de le tester.
Ce Kof 98 demeure le volet le plus équilibré, mais si quelques enchainements « infinis » sont souvent utilisés par les « pros ».
Aucun personnage ne se détache du lot et les deux systèmes sont parfaitement équilibrés, ce qui donne un titre riche en coups et en émotions.



Silence dans la salle
Les musiques collent parfaitement à l’ambiance. Le rire de Iori encore plus présent implique un ton festif au jeu. Cela vous semble bizarre, pourtant les thèmes symbolisent la joie du combat. En salle d’arcade, le volume sonore de la borne se distinct ait entre toutes, le gérant appréciant grandement cette série et faisant profiter ces clients.
Les digits vocaux de qualité prouvent la puissance de la cartouche et le savoir-faire des programmeurs. Notez la musique de Rugal montrant toute la puissance de ce boss final, et son timbre de voix d’outre-tombe. Suivant les personnages utilisés, certains se « jetteront » des remarques avec quelques mimiques et des courts dialogues.



Proche de la perfection
Nous pourrions poursuivre sur les nombreuses qualités de la cartouche. Le néophyte trouvera un épisode ultime à sa portée avec le système Advanced et le pro de la manette s’orientera vers le mode extra qui trouve enfin plus d’intérêt.
Au-delà de magnifiques stages, le titre apporte le meilleur du constructeur en incluant des animations sans faille, des personnages attachants, une très belle carte de visite de la marque en quelque sorte. La baston en deux dimensions savait émouvoir sur tous les points, et le temps n’a pas eu de l’emprise face à ce chef d’œuvre.
De nombreux éloges prouvent le savoir-faire d’une marque disparue. Le titre est encore joué, plus de dix ans après sa sortie et malgré la reprise de SNK PLAYMORE, ce volet reste dans le cœur de tous les joueurs d’arcade.
L’unique conseil, jouez si possible au support original ou bien procurez le jeu sorti enfin sur le marché européen. The King of Fighters 98 est purement une institution, à vous de jouer !




- Une série mythique en arcade, Concept de la Team Edit ayant fait ses preuves,
- De nouveaux décors et le retour des « anciens »,
- Ecoutes des fans, avec la modification des modes de combat, Thème pour chaque personnage,
- Prise en main destinée à tous,
- Réalisation Technique de qualité.


- Avoir le support original pour le puriste,
- ????, je ne vois rien.


Graphismes : 18.00/20
Maniement : 18.50/20
Son : 18.00/20
Durée de vie : 18.00/20
Scenario: -
Note Globale: 19.00/20





Images issues des sites The Arcade Flyer Archive, Klov, Neo Arcadia et clichés personnels

Lien vidéo :
Introduction source You tube

 
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