The D

The D
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
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Multijoueur :
Langue :
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Sortie US :
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Saturn,
 
 

 
 
 
 
 

 
 

The D




Développeur : Warp
Editeur : Acclaim
Genre : Aventure, 1 Joueur
Format : 3DO, Psone et Saturn
Année : Juin 1995 (1ère mouture, 3DO)

La littérature fantastique a permis à quelques concepteurs de jeux vidéo de puiser dans ces mythes
afin d’élaborer des vraies perles à l’image de la série Castelvania de Konami, ou des d’autres titres comme Vampire (Dartskalkers) de Capcom.
Le joueur appréciera se replonger à regret vers Dragon’s lair, jeu qui avait défrayé la chronique en raison d’une prise en main hasardeuse. Dès le lancement des consoles 32 bits, le but recherché était d’impressionné graphiquement avec l’aide du support CD permettant d’obtenir de belles séquences cinématiques.



Hannibal Lecter ?
Le scénario de « The D » se déroule dans la cité des anges, c'est-à-dire Los Angeles en l’an de grâce 1997 de notre ère. Monsieur Lecter Harris, chirurgien réputé sombre dans une folie furieuse, ce dernier a massacré tout le service hospitalier et seuls quelques survivants demeurent dans cet antre de la folie.
Les policiers restent impuissants face à ce désastre et leur unique alternative consiste à faire appel à la fille du médecin : Laura.
La jeune fille s’engouffre dans l’enceinte et elle ne comprend pas pourquoi que son père ait commis ces crimes affreux.
La clinique ressemble plus à un lieu « satanique » où les cadavres sont jonchés de manière à maintenir une peur et une angoisse forte. En raison de certaines scènes, le jeu avait été interdit à la vente, suite à quelques images pendant l’introduction.




Les Yeux de Laura, un goût de luxe !

Au bout de quelques instants, la vision de Laura se trouble et l’univers où elle évolue désormais sans tomber dans une autre dimension. En effet, toute similitude avec un hôpital a disparu au profit de murs d’enceinte similaire à un château du moyen âge.
A présent, nous entrons dans un univers à la fois fantastique et encore plus terrifiant, car la notion de la réalité s’est perdu et entraine le joueur sur le pourquoi de cette folie meurtrière de son père.
Contrairement à Resident Evil, vous contrôlez la belle en vue suggestive. Votre champ de vision permet de mieux examiner la richesse des décors, mais aussi de s’immerger plus dans l’aventure.
Il est à noter que le déplacement de l’héroïne offre un balancement de gauche à droit, presque un mal de l’heure façon doom-like. Cela dit, cette technique donne du cachet à ce titre.



Les clichés du fantastique
Chaque lieu est synonyme d’étrange, à l’image d’un miroir où une main sortant de cet objet tentant de vous tordre le cou.
Le jeu se représente comme une succession d’énigmes plus ou moins ardues.
Les murs où des cadavres sont empalés peuvent être l’objet de votre échec, à certains moments du jeu, il vous sera demander d’interagir rapidement sous peine de mort assurée.
Ce château regorge de nombreux pièges, à vous de résoudre chaque problème, à savoir qu’un examen minutieux d’une pièce permet d’obtenir l’objet en question, par exemple une clé pour accéder à la pièce suivante.
Outre, les morts jonchant votre périple, Laura pourra faire appel à un miroir de poche. Ce dernier permet d’obtenir des indices, mais au bout de trois utilisations, il se brisera définitivement.
Ce réflecteur »d’âme » vous sera bien utile, attention à l’utiliser à bon escient.
L’un des animaux respectés dans l’Egypte ancienne, le scarabée provoquera chez Laura de violentes crises d’angoisse.
En effet, de nombreux flashbacks relateront l’histoire antérieure de la belle et de son père (la Bête), à travers de belles séquences cinématiques. La beauté de ces morceaux d’anthologie ont été victime une nouvelle fois de la censure. Au fur et à mesure que vous rencontrerez cet animal sacré, vous connaitrez l’horrible vérité à votre sujet, un peu comme l’œuvre littéraire L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde (Robert Louis Stevenson) ou plus au livre de Bram Stocker (Dracula).
Je vous laisse la surprise de découvrir la fin de l’histoire.


Interaction immédiate
Avec une gestion de la caméra qui offre un large panorama, le joueur est plongé dans cet univers parallèle. La prise restait simplifiée à l’extrême.
Les croix directionnelles servaient au déplacement du personnage, les boutons permettaient d’agir et de consulter les objets.
Certaines scènes demandaient d’agir rapidement afin d’éviter un game over. Ce principe de Quick time Event donnait un plus dynamique à ce titre.
La personne qui recherchait un jeu d’action passait son chemin, car sous un gameplay simple, The D s’apparentait plus à un soft « point n’click ».
Le jeu demandait de jouer d’une traite, car vous aviez un temps donné pour finir l’aventure. Suivant les scènes abordées, le jeu offrait une faible durée de vie.
Mais pour obtenir, la meilleure fin, le joueur devait recommencer et apprendre par cœur les subtilités de chaque salle.
Outre l’univers graphique oppressant, la bande sonore s’intègre parfaitement dans ce titre. Les voix prouvent le bon travail d’immersion (dernière partie du jeu).
Bien que le jeu soit un des premiers à bien utiliser l’effet stéréo, la traduction aurait pu se faire en dolby surround pour emprisonner le joueur.


Love Song for a Vampire (Annie Lennox)
Myst est une parfaite similitude face à The D, le jeu d’Acclaim a certes des points faibles donc une durée de vie extrêment courte, malgré les autres fins.
The D a été converti sur de nombreux supports et à cette période, le jeu était vendu à près des 400 francs sous prétexte qu’il se présentait sur plusieurs disques.
Avec une belle inspiration, ce soft a su marquer les esprits de part son scénario, mais plus sur son ambiance reprenant les principes du fantastique comme l’ambigüité des personnages.
Les énigmes restent classiques mais elles vous procurent quelques maux de tête, en raison d’examiner bien les lieux.
La qualité des cinématiques apporte de la richesse à l’aventure, même si nous ne sommes pas acteurs pendant cette période, le fait de guider Laura dans sa quête de vérité nous plonge dans un monde tortueux.
The D a malheureusement souffert des années et d’autres jeux point n’ click ont fait leur apparition et les techniques ont profondément évolué, il suffit de remarquer Runaway qui a de nouveau mis sur le devant de la scène ce genre de jeu.

- Inspiration de la littérature fantastique,
- Prise en main rapide,
- Personnage féminin à diriger Laura,
- Richesse des décors.


- Durée de vie,
- Concurrence.


Graphismes : 16.00/20
Maniement : 17.00/20
Son : 15.00/20
Durée de vie : 08.00/20
Note Globale : 14.00/20


Lien vidéo :
The D (version jap.) Source You tube

Images issues du site Oldies Rising

Plus d'informations ?!

Pour ceux qui veulent s'entretenir plus avec le domaine des vampires, je ne saurais que trop conseiller de consulter cet ouvrage sur ces non-morts à travers l'écriture de Jean MARIGNY.
Ce manuel regroupe toutes les informations sur la littérature de ce personnage, mais aussi les autres influences comme le sang à travers les religions et les mythes. Egalement, des clichés venant des films relatant le comte Dracula dans le domaine de la filmographie, le Saigneur de ces dames n'aura plus de secrets pour vous.
"Le réveil des vampires" Découvertes Gallimard
L'animation a utilisé les vampires dont Alucard anagramme de Dracula. Ici, il s'agit d'un vampire au service d'une humaine en l'occurrence I.W.Hellsing.
Au départ, il s'agissait d'un manga, puis il fut converti en animé pour la télévision.




 
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