Chuck Rock

Chuck Rock
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
Mega Drive,
 
 

 
 
 
 
 

 
 

Chuck Rock



Développeur : Core Design
Editeur : Virgin (megadrive)
Genre : Plate-forme, 1 Joueur
Format : Amiga, Atari St, Megadrive (testé), Super Nintendo, Mega Cd, G. Boy, G. Gear, Amstrad
Année : 1991


Bien avant la série Tomb Raider, la société anglaise Core Design avait déjà fait ses preuves
sur de multiples supports. Ne voulant pas rivaliser directement avec les pointures du jeu de plate-forme à l’image de Super Mario ou Sonic, les concepteurs vous proposent d’incarner un héros bien particulier.
Ce jeu a été reconnu sur la console Megadrive, et plus tard sur la conversion Snes et d’autres supports. Certes, l’Amiga et l’Atari ST bénéficiaient de ce titre un an plus tôt.



Tam Tam (Polnareff)

Le joueur dirige un personnage évoluant dans la préhistoire Chuck, loin du look de Georges Clonney. Cet homme des cavernes se présente comme un gars ayant trop bu et trop mangé, d’où une ventre énorme.
Serons-nous dans un état d’ici quelques années, un gros bide et court sur pattes, telle est la caricature de la quarantaine ?
Nous remarquons immédiatement la calvitie de Chuck rock, ainsi que ses bras courts, tout comme ses jambes.
Vous devez sauver votre fiancée Ophélia qui a été enlevé par le playboy Gary Gritter, à savoir que la version Mega Cd comporte quelques séquences cinématiques.
Vous évoluez à travers cinq niveaux, tous issus de l’imagination des concepteurs : la jungle, une caverne, l’ère glaciaire, le cimetière des dinosaure, le milieu aquatique.


La préhistoire où comment gagner le cœur de sa compagne
Contrairement à d’autres productions comme Joe & Mac (Snes), Chuck Rock n’utilise aucune massue, sa seule arme sera principalement son ventre.
Outre son bide, il utilisera un coup de pied assez ridicule, car vous devrez être immobile pour le placer.
Au début de chaque stage, il criera « Unga Bunga ». Il jettera des pierres sur des ennemis, mais ces objets serviront également comme leviers.
Sur certains passages, les pierres aideront à monter sur des niveaux supérieurs.
Core Design crée un univers où règne les dinosaures et seront les adversaires de ce pauvre homme. Même si au départ, le générique comme avec un groupe de rock où Chuck joue de la guitare électrique.
Vous aurez le choix entre deux menus, commencez la partie ou allez dans les options, lieu où vous modifierez seulement la musique ainsi que les bruitages, pas de mot de passe.




Denver, le dernier dinosaure ?

A travers les cinq niveaux (courts mais intenses), votre but est de parcourir les niveaux et d’affronter des gardiens en fin de niveaux avec des looks très délirants.
Core Design n’a pris au sérieux l’histoire de l’humanité, on trouvera quelques allusions aux cartoons de Tex Avery.
Les ennemis sont représentés principalement par des dinosaures, de la taille de Chuck rock avec des particularités marrantes.
En effet, certains couront vers vous en prenant une masse, d’autres se dédoubleront en petits formats, des crapauds semblant inoffensifs ouvrant une large face de pet.
Les ptérodactyles crieront avant de vous attaquer, des minis brontosaures cracheront de la terre.
D’autres personnages viendront vous gêner dans votre progression comme des chauves-souris en forme de ballons, des araignées, de la boue qui bouge (oui, cela existe), des hérissons en terre cuite.
Vous aurez un large bestiaire très différent suivant les niveaux. Sans omettre, la difficulté des décors comme la glace où Chuck aura tendance à glisser.
Au cours du jeu, des dinosaures viendront donner un coup de main pour traverser une nappe d’eau, ou bien frapper un ptérodactyle qui vous attend et ce dernier vous transportera vers d’autres plates-formes.
Des lézards enroulés formeront une dalle lorsque d’une frappe de votre bide.




Hommage aux gages ?

A chaque choc, l’ami Chuck criera et s’immobilisera et vous le verrez de face. Il tire la langue et les yeux exorbités par la douleur.
Bien entendu, vous récupérez de l’énergie en ramassant de la viande fraîche, répandu un peu partout dans les niveaux.
Le Tyrannosaure de taille humaine crachera tel un cow-boy, constituera le premier boss. Sa seule attaque est de foncer vers vous comme un dératé.
Deux plates-formes situées à gauche de l’écran sera la planche de salut, le contact direct avec l’animal risque de se montrer comme un échec ; heureusement une pierre pourra être jeté sur le dinosaure.
Attention, cette plaque devra être ramassée chaque fois et renouvelez plusieurs fois l’attaque. Le tyrannosaure lors d’un choc se placera en face sous une forme hilarante à mes yeux.
Second gardien, le tigre aux dents de sabre se montrera un peu trop affectueux. En effet, ce dernier se jette sur vous comme un animal domestique.
Votre ventre ainsi que votre dextérité vaincront cette bête.
Le monstre du [url@auto@=http://www.jeuxvideo.fr/jeux/loch-ness/]Loch Ness[/url], des marmottes faisant tournant les rouages, tous ces éléments visuels constituent presque un dessin animé à lui tout seul.
Un tyrannosaure géant, dernier boss aura une large part à l’écran et Chuck devra bien placer ses coups tout en évitant les coups de face de pet, ainsi que la masse corporelle du dinosaure.




La beauté camouflant les défauts

Se voulant ce démarquer des productions made in Sega et Nintendo, Core design opte pour un univers préhistorique complètement décalé, avec son personnage bedonnant et ses animaux hors norme.
Le premier niveau, la jungle restera sans doute le lieu le plus marquant du fait de ses couleurs chatoyantes, ainsi que ses multiples détails comme les yeux au loin au dernier plan.
Les ennemis de la taille de Chuck Rock pourront être confondues avec le décor. En effet, on remarque une superposition des herbes par exemple.
Les graphismes étant superposés sur plusieurs plans à l’image d’un dessin animé donnent une ambiance agréable, cependant, des éléments comme des arbres sont placés au premier plan et le petit dinosaure disparaît presque sous la nature ; de ce fait vous avancez sans y prêter attention.
L’œil est attiré par ce travail de haut vol, il est vrai que ce studio a réalisé un excellent travail outre le personnage marrant et ses adversaires. Mais il est inutile de lutter contre le temps, ici pas de limite, vous pouvez « faire votre ballade ».
De la jungle jusqu’au cimetière des animaux, Chuck Rock est-il responsable de l’extinction des dinosaures ?!



Au pixel près
Chuck Rock se manie aisément, il répond parfaitement malgré sa corpulence. Malgré ses bons points, la meilleure solution pour lutter est d’attendre le monstre et le frapper.
Le coup de pied sauté demande une bonne dose précision pour abattre les bestioles volantes.
Le jeu garde son charme, malgré le nombre de coups très limité. Vous arriverez à vos fins, à condition de prendre votre temps et d’apprendre parfaitement les mouvements.
Un jeu classique qui demandera une grande dextérité.



Rock n’ Roll
Au lancement du jeu, vous êtes accueilli par une musique dynamique, du bon vieux rock n’ roll, totalement en contradiction avec la musique de cette période.
A ce propos, sur la version Megadrive, une manipulation s’effectue à l’écran titre permettant de passer les niveaux.
Chaque thème musical est différent entre chaque niveau, toujours très entraînante. De plus, les bruitages des dinosaures accompagnent l’aventure à l’image du « oooooo… » Du tricératops (boss du premier niveau).
Le « coucoua » du ptérodactyle qui « fonce » sur vous. Bien entendu, Unga Bunga de Chuck résume son intelligence.



Drôle de cours d’histoire
Malgré ses défauts sur la précision des coups et de sa difficulté, ainsi que sa faible durée de vie face à la concurrence, Core design a marqué la mémoire collective des joueurs. Ce jeu a été développé sur de nombreux supports.
Pour ma part, il m’a marqué sur Megadrive, tout à fait remarquable face à la SuperNes qui proposait une meilleure sonorité.
Chuck Rock tourne en dérision la préhistoire avec ces mi niques, sans oublier les monstres qui n’ont que l’aspect face aux originaux.
Nous pouvons penser à un cours d’histoire totalement revisité, en incorporant une dose d’humour, sans tomber dans le vulgaire. Difficile de le mieux décrire, vous devez y jouer pour vraiment prendre du plaisir.
Chuck Rock n’a pas la grandeur d’autres titres, mais il a su se démarquer en proposant un univers peu utilisé à cette époque, tout en rendant un bel hommage aux cartoons d’autrefois.
L’humour demeure l’atout majeur de ce titre, à essayer.
Une suite a été réalisée avec le fils de Chuck, et avec le format des consoles 32 bits aucune suite n’a été réalisée, dommage.

- Jeu crée par un studio européen, Core Design,
- Univers et monstres délirants,
- Chuck Rock l’homme des cavernes,
- Ambiance musicale,
- Réalisation globale de qualité


- Faiblesse des coups,
- Faible durée de vie (peu de continus),
- Concurrence.


Graphismes : 15 (décors plus vides dans les derniers stages)
Maniement : 14
Son : 16
Durée de vie : 14
Scénario : 13 (du classique)

Note Globale : 15.00/20




Images issues des sites Gamekult, Lemon Amiga, ... (clichés des versions Md et Mega Cd)


Video
: Premier niveau (qualité moyenne), Source You tube

 
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