Gokinjo une vie de quartier

Gokinjo une vie de quartier
par Anabel

Titre Original :
Auteur :
Catégorie :
Genre :
Année de sortie :
Editeur :
Collection :
Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

Gokinjo Monogatari 
Ai Yazawa
quotidien, comedie, romance 
shojo 
2004 
Delcourt - Akata 


7 (série terminée) 
oui 

 
 





Histoire:

Mikako a 16 ans et fréquente un lycée professionnel pour réaliser son rêve et devenir styliste de mode. Dynamique, enthousiaste, surnommée "la fille flamboyante des après-midis couture", elle passe sont temps entre ses cours et ses deux seules amies de classe, Risa et Pî-chan. Car elle n'est pas très douée en amitié. D'ailleurs, depuis quelques temps, son meilleur ami et voisin l'énerve au plus haut point. Ils ont grandi ensemble et Tsutomu a toujours été pour elle le bon copain un peu comique, près à toutes les bêtises. Mais en grandissant, il ressemble tant à un chanteur à la mode que beaucoup de filles lui tournent autour, jusqu'à la bombe du lycée, Mariko "nice body-ko". Insensible aux histoires d'amour même quand elles sont l'oeuvre de sa mère mangaka, Mikako ne comprend pas pourquoi tout ce cirque la met tellement en colère. Elle ne remarque même pas que Tsutomu n'a d'yeux que pour elle. Et il aura bien du mal à le lui faire comprendre. Heureusement, avec l'entrée en scène d'autres élèves de leur école et la formation d'un groupe soudé pour tenter des aventures destinées à les préparer au monde professionnel qui les attend, Mikako va élargir son point de vue et s'ouvrir aux autres. Car tous sont entrés dans ce lycée avec un rêve.




Mon avis

C'est une des premières oeuvres d'Ai Yazawa et le prologue du récent "Paradise Kiss". Plus délirant et carrément plus drôle que ce dernier, Gokinjo est un concentré de bonne humeur car tous les personnages, même les seconds rôles, y vont de leur caractère très particulier et démonstratif. On s'amuse aussi des appartés que leur fait dire l'auteur, se moquant d'elle-même et de son travail.
Complexée par son 1m50, éternellement juchée sur des talons hauts, coiffée et vêtue avec exhubérance, au physique spécial qui n'en fait pas la plus jolie fille du manga, la reine des rigolotes est sans conteste l'héroïne, Mikako. On savoure l'étirement comique de ses couettes et ses grimaces quand elle s'affole ou s'agace, on aime son côté anti-romance maladroit (elle trouve toujours le moyen de casser l'ambiance) et la manière qu'elle a d'exagérer toute chose surtout quand elle s'imagine n'importe quoi, jusqu'aux conflits l'opposant à sa mère farfelue trop dépendante de ses petits plats.
Le style Yazawa est déjà défini, tout en longueur et sans fioritures décoratives propres aux codes du shôjo. Bref, on aime voir mûrir Mikako et sa bande car, quelque part, on se retrouve en chacun d'eux. Et on rit beaucoup!







A découvrir sur le site :










 
Réagir sur le forum Revenir en haut