Command & Conquer: Red Alert 3

Command & Conquer: Red Alert 3
par Galpha

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PC,
 
 
Electronic Arts
 
 
 
 
 

 
 

Titre : Command & Conquer : Alerte Rouge 3
Titre original : Command & Conquer: Red Alert 3
Genre : Stratégie temps réel
date de sortie :
31 octobre 2008
28 octobre 2008
développeur : Electronic Arts Los Angeles
éditeur : Electronic Arts
voix et sous-titres : Français, sous-titré français
Site officiel : Site officiel
1 à 2 joueurs en campagne, 1 à 6 joueurs en multi

Alerte Rouge est un jeu bien connu des fans de RTS depuis de nombreuses années, et s'est doté d'une excellente réputation grâce à ces premiers épisodes. Point de Westwood Studios pour développer ce troisième opus, mais cette fois l'équipe californienne de Electronic Arts, le géant américain des jeux vidéo. Déjà, à l'annonce de ce fait, de nombreux fans firent la grimace, EA étant plus connu comme une machine à licences juteuses et lucratives que comme une entreprise créant du jeu vidéo pour l'art qu'il constitue. Les craintes des fans étaient elles justifiées ? C'est ce que nous allons voir sans plus attendre...

Tout d'abord, introduisons un peu le contexte de Alerte Rouge. Ce jeu, à l'origine créé par Westwood Studios comme je l'ai dit plus haut, fait partie de la gamme des Command & Conquer, qui englobe plusieurs séries de jeux de stratégie différentes, comme Tyberium Wars. Ces jeux ont pour particularité de présenter des séquences cinématiques avec les personnages joués par de vrais acteurs ! et pas que des inconnus, car on retrouve dans le jeu qui nous intéresse notamment Tim Curry, ou encore JK Simmons, qui joue Jameson, le patron du Daily Bugle, dans les films Spiderman de Sam Raimi. Pour la promo, de sculpturales actrices campent les différents personnages féminins du jeu, parmi lesquels on retrouve la célèbre Tanya, déjà présente dans les opus précédents.


Voici un extrait d'un des briefings de la campagne de l'Empire du Soleil Levant.



Il est temps d'expliciter un peu le scénario maintenant. En fait, Alerte Rouge, depuis le début, dépeind une immense guerre mondiale futuriste qu oppose l'URSS (qui existe encore) aux Alliés, c'est à dire les américains et les européens. Cependant, au début d'Alerte Rouge 3, un nouveau bélligérant apparait : l'Empire du Soleil Levant, les japonais quoi, et leur armée de robots ravageurs. Mais comment un nouvel empire a-t-il pu apparaître aussi vite ? et bien, l'URSS souhaitant par tous les moyens en finir avec son ennemi séculaire, son premier secrétaire eut l'idée géniale d'utiliser une machine à remonter le temps pour retourner en 1927 et... tuer Einstein, pour que la bombe atomique ne soit pas inventée ! en revenant à son époque, son forfait accompli, le premier secrétaire apprend qu'une gigantesque armée envoyée par l'Empire du Soleil Levant attaque l'URSS. Et les Alliés ne sont pas loin non plus, bien sûr... C'est donc un truel auquel nous avons droit, et il est bien entendu possible d'incarner au choix chacune de ces trois civilisations, qui ont chacune leurs caractéristiques. Par exemple, les Alliés disposent de moyens défensifs subtils, tandis que l'URSS est basée sur l'attaque à outrance, avec pas mal d'unités surpuissantes et difficiles à tuer. Le Japon, de son côté, est également très offensif, et dispose d'unités pouvant pratiquement toutes se battre sur deux modes différents (au sol ou dans le ciel, ou dans le ciel ou dans l'eau, ou dans l'eau ou sur le sol...). D'ailleurs, l'Empire du Soleil Levant est tellement dangereux qu'il donnera lieu, dans la campagne, à une alliance d'intérêt entre les Alliés et l'URSS pour tenter d'éliminer ce redoutable ennemi.


L'interface de jeu.



La collecte des ressources est simplifiée au maximum dans ce jeu : vous devez produire de l'électricité pour faire fonctionner vos bâtiments au moyen de générateurs, et amasser du minerai en construisant des raffineries près des gisements. Avec ce minerai, vous pouvez acheter tout ce dont vous avez besoin : des constructions et des unités. Le jeu possède une dimension stratégique très particulière car vous aurez énormément besoin d'utiliser l'eau pour survivre. Pas en guise de ressource, mais plutôt exploiter la surface aquatique autant que possible. La majeure partie des bâtiments est constructible sur l'eau, et une grande partie des unités est également capable de se déplacer aussi bien sur l'eau que sur terre. Ne vous étonnez donc pas si lors d'une bataille, vous voyez des navires sortir de l'eau pour continuer à vous attaquer. Vous devez donc être le maître des cieux, de la terre et de la mer pour remporter la victoire.



Voici l'Exécuteur Shogun, robot de combat titanesque et (presque) invincible. Rassurez, vous n'aurez jamais à l'affronter dans le jeu, mais en revanche vous pourrez le jouer !


Niveau tactique, chaque unité a bien entendu ses spécifités propres, entre le Tengu japonais qui peut être, au choix, utilisé comme un robot anti-infanterie ou comme un jet de combat anti-aérien, ou le dreadnought soviétique, qui peut piloner des positions avec un barrage de roquettes, ou encore le tank Mirage des Alliés, capable de dissimuler une petite armada près de lui. Vous avez de quoi assiéger les constructions, de quoi éliminer l'infanterie, de quoi détruire les unités mécanisés, les avions, les navires... pour que cela ne soit pas trop fade, vous avez aussi accès à des protocoles top-secrets, qui donnent soit des bonus à vos unités, soit vous permettent de déchaîner votre fureur sur vos ennemis, par exemple en leur balançant un satellite dans la face de pet. Chaque civilisation possède aussi deux superarmes, une défensive, comme le Rideau de Fer soviétique, qui peut rendre des unités mécanisées invincibles pendant un cours laps de temps, et une offensive, comme le Décimateur Psionique japonais, qui annihile une zone. Il ne faut pas tarder à préparer ses défenses, car on est généralement assez vite attaqué, le jeu étant calibré pour que les batailles puissent commencer le plus vite possible.

Au niveau de la bande son, les bruitages et les musiques sont agréables. Pour ce qui est des dialogues, rien ne vaut la VO, comme souvent (je joue en VO, je ne sais pas ce que vaut le doublage français).

Les plus
- Dimension aquatique innovante.
- De vrais acteurs, comme dans les autres opus.
- Panel d'unités varié.
- Graphiquement, c'est magnifique.
- Une nouvelle civilisation qui apporte de la fraîcheur.
- On peut sélectionner autant d'unités qu'il y en a à l'écran.

Les moins
- Les commandants sont trop abusés, ils peuvent pratiquement détruire une base à eux seuls.
- Scénario pas génial.

Note : 16/20

 
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