Siren: Blood Cruse

Siren: Blood Cruse
par Shojikama

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
PS3,
 
 
SONY computer entertainment
 
 
 
 
 

 
 


Titre :Siren: Blood curse
Titre original :Siren: New translation
Genre : Survival horror
date de sortie :
24 juillet sur le PSN et 29 Octobre en BR
24 juillet
24 juillet
développeur :Sony computer entertainment
éditeur : Sony computer entertainment
voix et sous-titres : Anglais et Japonnais, sous-titré en Français
Site officiel : lien


La seconde console de SONY a vu naître bon nombre de nouvelle licences nippones et parmi elle demeurent les meilleurs titres toutes consoles confondues. Dans cette sélection de must have on retrouve forbidden Siren, sorti en 2004, le jeu investit un nouveau genre: le survival-horror/infiltration, et surtout relance la machine à faire peur, car l'industrie du SHorror commençais alors à s'enrailler, Biohazar qui accumule les spin-off moyens, Silent hill qui a dut mal à récidiver le hit de SH2, seul project zéro semble vouloir nous coller des sueurs froides.

Deux épisodes passés malheureusement un peu inaperçues, Siren remet le couvert sur PS3 avec Blood curse, face au phénomène général de «casualisation » des série les fans frémissent à l'idée d'avoir un épisode trop facile et ayant perdu tout son charme, qu'en est-il alors?





Le Japon profond comme jamais vous ne voudriez le voir!


L'île de Aïda, au large du Japon. L'ambiance est lourde, une chaleur inhabituelle pèse sur le bout de terre depuis un moment et l'humidité de la forêt porte alors jusqu'aux plages, dans le ciel, il semblerait presque qu'une semaine d'orage s'était accumulée pour venir éclater au dessus de l'île. L'ambiance pèse autant que l'air sur cette île qui semble inexorablement restée dans les années 70. C'est pourtant ici, aux
abords du village d'Hanuda, que l'équipe de tournage d'une télévision américaine se tient, il est tard et pourtant la fraicheur ne daigne pas arriver. Sam Monroe, anthropologue alors accompagné de son ex-femme, de sa fille et du cameraman sont sur le point de tourner sur la disparition d'une équipe de tournage qui semble avoir donné dernier signe de vie en 2007.

Le lourd silence est alors brisé par des chants non loin, ils s'approchent et tombent devant un spectacle déconcertant, une cérémonie d'un autre âge se tient devant eux, ils décident de la filmer en cachette. Puis des cris, une jeune filles attachée est conduit au centre de la réunion qui prend alors une allure morbide, un couteau est brandit au dessus de sa poitrine...

Howard wright étudie au Lycée américain de Tokyo, il a reçut il y a peu une lettre anonyme lui demandant de venir à Hanuda, lui même ne sais pas pourquoi il est venu, cherchant âme qui vive depuis son arrivée, il ne tombe que sur un village fantôme, il s'enfonce alors dans la forêt, puis des cris. Il se précipite, la lame est au dessus d'une jeune fille, il fonce alors …

L'équipe ébahit devant un spectacle aussi invraisemblable ne voit qu'une ombre courir, assommer le porteur du couteau et s'enfuir avec la sacrifiée. Une sirène retentis alors non loin, les habitants du villages médusés devant le vol de leur victime hurlent et courent en tout sens pour la retrouver, craignant pour leur sécurité, l'équipe du tournage s'enfuit.

Au dessus d'eux la lune peine à sortir des rayons blafards au travers des nuages, révélant presque les fils du destins qui se tendent au dessus des protagonistes, fils sur le point de s'entrecroiser parfois jusqu'à l'étranglement.


C'est avec une ambiance pesante que le titre commence, l'histoire est en fait une sorte de remake du premier Siren mais pour une fois, nous avons droit à un nouveau regard plutôt qu'un simple portage sans âme, on retrouvera alors quelques environnements, des similitudes avec le scénario de 2004, mais Blood Curse a son propre cheminement, et on se retrouve avec certains personnages très proches des protagonistes du premier opus mais non sans plaisir.

L'un des intérêt scénaristique de blood curse réside dans son découpage épisodique, en effet, le jeu est divisé en 12 épisodes présentés comme une série télévisée, avec un générique, un résumé, etc … enfin tout comme si vous regardiez une série d'horreur dans votre canapé.


L'ambiance est glauque et saura ravir les amateurs du genre



Les archaïsmes en moins:


La série des Siren s'est très vite démarquée du reste du parc vidéoludique par son gameplay et sa difficulté. Alors que dans la plupart des Shorror on se retrouve avec un personnage ultra armé ou équipé d'un objet très efficace contre les assaillants, le joueur se retrouve ici
totalement démunit, sans arme pour se défendre. Les ennemis sont ici des shibitos, ce sont des créatures très proches du zombie, à
la différence qu'ils peuvent courir, communiquer entre eux et qu'ils gardent une certaine partie de leur mémoire d'antan.

Mais alors comment survivre? En fait, chaque personnage a reçut depuis le hurlement des sirènes un don, celui de pouvoir voir à travers les yeux d'autruis, et ce don fait tout le génie du jeu!!

Dans chaque mission, il faudra suivre des objectifs et sous-objectifs pour pouvoir passer à la mission suivante, on se retrouve sur une carte avec des shibitos postés aux 4 coins, sans repérage et sans défense, il faudra alors utiliser ce don, scanner les environs,
trouver les shibitos afin de voir à travers leur yeux, ainsi on peut à peu près savoir où il se trouvent, connaître leur ronde et les éviter.

Petit mot alors sur la vision shibito, en plus de donner une composante importante du gameplay, elle apporte grandement à l'ambiance, en effet, afin de tout savoir sur le chemin des ennemis, on doit rester un certain temps dans leur tête, on entend ce qu'ils disent, leur souffle etc … et toute la peur prend alors part car l'on essaie de voir exactement où ils sont tout en étant obligé de supporter leur râles. La
vision permet également d'être prévenu lorcequ'une créature nous a repéré, l'écran deviens alors rouge et se partage avec la vue de
celui qui nous cherche, inutile de dire qu'il faut alors se dépêcher de trouver une solution.


Voilà un ouvrier en plein travail même outre tombe!



Une fois les shibitos repérés il faut bien se déplacer, viens alors le moment d'apprendre ce que snake nous a appris, se déplacer lentement, sans bruit, savoir trouver une cachette et contourner l'ennemi car toute détection signifiera presque à coup sur la mort, car si on essaie
de fuir en courant, il y a de grandes chances d'alerter d'autres shibitos et s'enfermer ne servira alors plus à rien car tant que vous ne serez pas mort ils n'abandonneront pas. Il sera parfois possible de trouver des armes, cela va du parapluie tordu à l'arme à feu ce qui m'amène à la comparaison entre ce nouvel épisode et son héritage.


Autrefois, il était vraiment dur de survivre même avec une arme, dans blood curse, cette difficulté a été revue à la baisse, il sera moins
ardu d'abattre un shibito attention, un shibito ne meurt pas, tout comme avant, il entre dans un coma qui durera quelques minutes tout
au plus, les armes à feu sont également plus efficaces car munies de plus de munitions (surtout pour les armes de poing).

Autre différence de gameplay, le contrôle, très rigide de par le passé, il est désormais beaucoup plus souple, les personnages ne sont pas des bêtes de course, mais sont plus réactifs qu'auparavant.

On a donc perdu un archaïsme certains au niveau du gameplay qui pouvait ruiner une mission sur les versions PS2.
Enfin, il vous faudra entre 10 et 15 heures de jeu pour boucler le scénario


Les armes sont plus efficaces si l'on peut se rapprocher



Le morbide par l'œil et l'oreille:


Initialement prévu uniquement sur le playstation store, la réalisation a été adaptée, graphiquement, blood curse n'est donc pas le plus beau jeu de la PS3, les modèles humains sont cependant très réussis, et au niveau de la console, ce qui tranche un peu ce sont les décors, il sont en fait très proches des versions PS2, certaines textures sont disgracieuses et certains éléments comme la roche sont mal
« découpés », cependant le tout reste très propre, et les effets de lumières très réussis font très bien passer la pilule. Les développeurs ont eu la bonne idée de garder le filtre de grain (que l'ont peu voir également dans mass effect) qui donne énormément de caché au visuel et qui renforce l'ambiance. Petit mot encore sur les effets d'ombres également très réussis, le jeu joue beaucoup sur des effets d'ombres projetées, même si il est très classique de voir une créature approcher par son ombre dans le genre, cela fait toujours son effet.



Les shibitos savent aussi utiliser des armes.



L'ambiance sonore. Très proche des versions PS2, on retrouvera tout les bruitages, mais ceci n'est pas une mauvaise chose, Siren est une série qui a bien appris les leçons du cinéma d'horreur japonnais, il y a très peu de musique ce qui intensifie grandement la présence
des bruits de fond on tend alors l'oreille au moindre bruit de pas et le rire cynique accompagné de la respiration de psychopathe des
shibitos n'aura pas qu'un effet anodin.

Les doublages sont de première qualité, encore une fois, bonne idée des développeurs: les personnages sont à la fois Japonnais et
Américains, et pour une fois, la langue est respectée, chacun parle dans sa langue natale, il n'y a donc ici pas de version jap ou US
puisque c'est les 2 à la fois .Chaque Shibito a également son propre dialogue, comme dit plus haut, ils gardent une partie de leur
mémoire d'autrefois, en mode vision on les vois alors répéter des gestes d'humains comme couper l'herbe ou ranger du matériel tout en
répétant le même discours relatif à cette activité ou à vous si vous les avez repéré.

Enfin, il est intéressant de noter la présence d'archives que l'ont peut consulter entre chaque épisode, on y trouve, photos, informations, vidéos (avec de vrai acteurs) des personnages rajoutant au background et à l'ambiance donnant l'impression au joueur de récupérer les restes de ces personnages morts ou disparus.


Gu.eule d'amour



Conclusion:

Siren blood curse est un épisode accessible à tous, mais ceci n'est pas une mauvaise chose, la difficulté mieux gérée permet à tout le monde d'y trouver son compte. L'ambiance reste au rendez-vous et les sueurs froides vous suivront tout au long de l'aventure.
La new-gen est relativement pauvre en survival horror et siren est aux côtés de Dead Space les seuls garants des nuits difficiles et semblent vouloir le rester jusqu'à la sortie d'un nouvel épisode en vue de l'avenir du genre. Bonne pioche pour tout les amateurs donc, car Siren est le seul jeu ayant gardé une grande part des composantes de l'horreur sans partir dans le gore et le surarmement, une perle à 29.99 euros qu'il serait dommage de rater.
Éteignez la lumière et plonger dans un cauchemar vidéoludique.


Graphismes: 15/20 En dessous des capacités de la console mais ambiance visuelle vraiment flippante

Scénario: 17/20 Le découpage en épisode est intéressant et le cheminement des personnages captivant

gameplay: 18/20 Même si le titre s'appuie en majorité sur ses grands frêre, la suppression des archaïsmes fait de cet épisode le plus jouable.

Bande son: 18/20 Lourde, pesante, intense tout pour vous faire froid dans le dos.


Note Finale: 17/20 Seul vrai survival horror de cette génération, ruez vous petit prix et hit à la clé

 
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