Skyrim (The Elder Scrolls V)

Skyrim (The Elder Scrolls V)
par Qade

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

The Elder Scroll V: Skyrim 
Xbox 360, PC,
RPG 
Bethesda Softworks 
Bethesda Softworks
non 
intégralement en français 
11 novembre 2011 
11 novembre 2011 
08 décembre 2011 

 
 



The Elder Scrolls, n'importe quel fan de RPG heroic fantasy, qu'il soit PC ou console se doit de connaître ses classiques. Après deux premiers opus aussi bugger qu'incroyable (Daggerfall et Arena), après un épisode PC/xbox juste énorme (Morrowind) et un quatrième épisode qui fit entrée la saga dans l'ère next-gen malgré quelques défauts (Oblivion), dire que ce 5ème épisode était attendu est un doux euphémisme. Dès son annonce, l'engouement ne tarda pas à prendre de l'ampleur, jusqu'à atteindre son paroxysme la veille de la sortie du soft.

Il faut dire que la perspective d'affronter de vrais dragons, en tant qu'ennemie à part, d'en rencontrer à des moments plus où moins aléatoire, le tout dans la contrée de Bordeciel (Skyrim en VO) en proie à une guerre civile avait de quoi titiller l'âme du chasseur de lézard grandeur nature. Et pourtant, je faisais partie des joueurs qui ne l'attendait pas plus que ça, jusqu'au jour où j'ai posé mes mains sur le pad.

Bienvenue en Bordeciel



Mettant de côtés mes préjugés vis à vis de ce nouvel opus suite à la lecture de nombreux aperçus/test, j'ai eu l'occasion de tester le jeu quelques jours après sa sortie, via la console d'un ami (une PS3 pour être précis).

Comme tout bon Elder Scrolls qui se respecte, vous commencez l'aventure en tant que prisonnier. Après une mise en immersion plutôt réussie et le passage classique de la création de personnage, vous découvrez Bordeciel, sa guerre, ses dragons, ses plaines verdoyantes et ses montagnes aussi mystérieuse qu'enneigée.

200 ans après les événements d'Oblivion, Bordeciel, patrie des Nordiques en Tamriel est en proie à une terrible guerre civile suite à l'assassinat de son Haut-Roi. Les Sombrages, ceux qui souhaitent l'indépendance de la province affrontent l'Empire qui lui, souhaite mettre sur le trône vacant son prétendant afin de mieux contrôler Bordeciel dans le futur. Le conflit, déjà d'importance, va prendre une toute autre dimension lorsque les dragons, créature de légendes, mythes oubliées, refont surface, attaquant sans distinction les Sombrages et l'Empire. Vous, prisonnier encore inconnu au bataillon, êtes le Dovahkiin, l'Enfant de Dragon, le seul qui puisse stopper le retour des dragons et surtout, Alduin, le dévoreur de monde, considérer comme le chef des lézards à grandes ailes.

Une petite partie de la carte en 3D de Bordeciel


Voilà pour le spitch de départ qui nous promet de longues et belles heures de jeu en perspective. Comme dit plus haut, vous allez devoir passez par la création de personnage, avec l'éternel choix de la race, qui, au final, est plus d'importance physique, puisque les bonus de chaque races sont plus anecdotiques qu'autre chose. Vous retrouvez donc les Orques, Nordiques, Impériaux, Elfes des Bois ou Noirs, Haut-Elfes, Brétons, Rougegardes, Khajits et Argoniens. Contrairement aux autres opus, vous n'aurez pas à choisir vos compétences principales au début, en effet, dans Skyrim, la phrase "C'est en forgeant qu'on devient forgeron" prend tout son sens.

Exit le choix de "classe" tel que le Mage, le Paladin, le Voleur, etc. Ici, vous commencez au même stats dans toute vos compétences et c'est votre façon de jouer qui déterminera votre évolution. Usez et abusez de votre arc et votre maîtrise en sera que plus grande, préférez les arcanes magiques de la destruction et les boules de feu ou de glaces n'auront plus de secrets pour vous. Certes,je préfère quand même le système de Morrowind (avec le test de personnalités) mais il faut reconnaître que cette méthode à son charme. Il est tout à fait possible d'essayer d'être bon dans chaque compétences, sans réel spécialisation, tout comme il est possible de se spécialiser dans un ou deux domaines seulement (Armure légère et Maîtrise de l'arc par exemple), bref, votre façon de jouer influencera grandement vos compétences, plus que dans Oblivion.

Attendez-vous à être souvent confronté à des dragons suite à un événement aléatoire



Le gameplay est un peu plus efficace que dans les autres opus. Les dégâts que vous ferez dépendent réellement de vos compétences, on est bien loin de Morrowind et son jet de dès aléatoire. Cependant, n'espérez pas être armée d'une épée à deux mains et envoyer une boule de feu en même temps. Il vous faudra ranger votre arme avant de brûler votre adversaire, certains aiment, d'autres non, libre à vous de choisir votre camp. La qualité du style d'évolution choisie par Bethesda prend tout son sens lorsque, après un niveau, via un menu fort jolie de constellations qui représentent vos compétences, vous pouvez vous perfectionner un peu plus, et ce, jusqu'à amener la compétence au niveau 100. Notons la possibilité de vous équipez d'une arme dans une main et de magie dans l'autre (ou de la magie dans les deux pour amplifier le sort), où de manier deux armes (épée ou haches).

Dépensez des points dans l'épée à une main peut par exemple, augmentez les chances de critiques, où bien la rapidité de l'attaque. Chaque constellations permettant ainsi d'affiné un peu plus son choix, choix qui est définitif une fois le point dépensé, donc réfléchissez bien.

Certains ennemis, comme les géants ou les mammouths, peuvent faire très mal


Au rayon du gameplay, on peut aussi, tout comme les autres opus, créer ses propres potions et enchantements, moyennant de réunir les ingrédients nécessaires, que ce soit des herbes ou des gemmes d'âmes. Mais on peut aussi cuisiner afin de disposer de plats tout prêt qui peuvent vous sauvez la vie en plein combat, une fois à court de potion. On retrouve aussi la possibilité de créer ses propres armes et armures. Pour ce faire, il vous faudra achetez ou miner vous même les matériaux puis de les transformer en lingot du métal recherché avant de forger votre arme. Ensuite, une fois votre chef d’œuvre achevée, vous pourrez améliorer votre arme dans la forge, afin de lui donner un bonus un peu plus intéressant. Notons aussi la possibilité de couper du bois, qui n'est vraiment pas vital.

En tant que Dovahkiin, vous allez pouvoir utiliser les fameux "Cris de Dragons", allant du cultissime "Fus Roh Da!" qui projette votre adversaire quelques mètres plus loin en passant par celui qui ralentit le temps. Chaque cri est composé de 3 mots qu'il vous faudra découvrir au préalable, puis débloquez via des âmes de dragons, âmes que, vous vous en doutez, obtenez en tuant un dragon.

Le gameplay recèle quelques autres subtilités mais je vous laisse le plaisir de la découverte. Parlons maintenant des graphismes. J'ai d'abord jouer sur PS3, ensuite sur 360 et, certes, la différence n'est pas flagrante, mais la version 360 est un peu plus jolie, fluide et fine que son homologue PS3. Évidemment, ce n'est rien à côté de la version PC, mais je ne l'ai pas tester. Niveau graphismes, beaucoup de joueurs et de critiques ont trouver le jeu moche. Soyons réaliste, le jeu n'est pas moche. Oui, Bethesda mériterait d'être lynchée à coup de parpaings dans une salle avec Justin Bieber en fond sonore pour les nombreux bugs graphiques (textures qui tardent à apparaître, voir, qui n'apparaissent pas, rendu des arbres à une certaine hauteur, ennemis invisibles, clipping, aliasing, personnages et objets qui traversent les murs) mais il ne sont pas aussi fréquent qu'on pourrait le croire et donc, n'entache pas autant que ça le plaisir du jeu. Pour moi, Skyrim est magnifique d'un point de vue graphisme.

Les constellations qui représentent les compétences


Pas par la qualités de ses textures, mais plutôt par la cohérence et la vie de son univers, j'ai pris un réel plaisir à me promener aux alentours de Blancherive, traversant ce ruisseau où des lapins détallée suite à un envol d'oiseau, regardant le vent ballotter l'herbe sous la douce lueur du jour avant qu'un dragon transperça les nuages et me prit pour son déjeuner, renvoyant ce paysage idyllique dans mes souvenirs.

Mais l'ambiance n'a pas que lieu en dehors des villes, dedans aussi. Il n'est pas rare d'entendre des quidams parlaient de cette mystérieuse attaque d'assassin dans le nord où bien de ce dragon qui a était abattu par un inconnu dans le sud du pays. Les gens réagiront avec vous en fonction de vos choix, parlez à un citoyen de l'Empire alors que vous êtes pour la cause Sombrages et votre dialogue sera plutôt froid et inversement.

Ai-je oublié de mentionner que le jeu regorge de panoramas et de moments épiques qui vous feront frissonner de plaisir devant votre écran? Vous l'aurez compris, pour ma part, niveau graphismes et immersion, c'est du tout bon.

Pour ce qui est de l'ambiance sonore, c'est d'une excellente qualités. Aussi bien la musique du menu principal, que celle durant un combat, elle parvient toujours à nous donner ce petit côté d'excitation qui nous donne l'impression d'être dans le combat, au sens propre du terme. Notez que pour les plus mégalomanes d'entre vous, il est possible, dans les tavernes ou quelques fois sur les chemins, de rencontrez des bardes, qui se feront un plaisir de vous chanter une ballade de votre choix, histoire de vous mettre dans l'ambiance, et c'est plutôt réussie. Toutefois, si vous ne jouez pas avec un bon casque, activez les sous-titres car on a tendance à mal entendre les voix.

La vue à la 3ème personne est facultatif


Pour ce qui est de la durée de vie, en fonction de votre façon de jouer, vous aurez plus ou moins de temps de jeu. Il est évident que rusher la quête principale sans prendre en compte les quêtes secondaires vous montrera la fin très vite et entre nous, ce serait criminel de passer après les très nombreuses quêtes annexes, allant du classique, nettoyez la grotte de pétaouchnok en passant par l'élimination de harfreuses voir, d’assassinat de personnes haut placée. Sans parler du replay-value important, ne serait-ce que pour découvrir les deux camps (Sombrages et Empire).

Maintenant, parlons des défauts du jeu. Outre certains problèmes graphiques mentionner plus haut, le jeu est d'une facilité déconcertante dans presque tout les modes de difficulté (sans parler que le joueur est souvent assister). N'ayez pas peur d'être en mode Expert si vous cherchez un minimum de challenge, histoire de ne pas vous ennuyez. Parlons aussi du système de soin. Comme dit plus haut, vous pouvez mangez et prendre des potions pour vous régénérer, ce qui est en soi, pas plus mal mais, soyons un minimum réaliste voyons! En plein combat avec un dragon ou tout autre adversaire un tant soi peu ardu, il vous est possible de mettre le jeu en pause histoire de vous gaver de potions et de nourriture avant de reprendre le combat, ce que je trouve un tantinet idiot vis à vis de l'immersion et la cohérence de l'univers que nous avons sous les yeux.

L'inventaire, pas du tout ergonomique


Parlons aussi des marchands, avec leurs furieuse habitude de faire des nuits blanches pendant 5-6 jours d'affilée, empêchant donc de les délester de quelques marchandises. Et que dire de certains bugs tel que des dragons qui volent à l'envers (pour les jeux PC non mis à jour) où bien qui ne se poseront jamais, malgré qu'ils sont morts.
Pour finir, le menu, qui est, certes, plus fait pour console que PC reste quand même mauvais, il n'est pas ergonomique du tout.

Bref, quelques soucis de développement qui nous rappellent que nous avons affaire à un jeu de Besthesda, sans aucun doute!

Au final, je n'ai pas parlez de tout ce que vous pouvez trouvez dans le jeu, et ce pour deux raisons, un, j'ai la flemme, et de deux, il faut aussi vous garder un peu le plaisir de la découverte. Pour les nombreuses heures de jeu qu'il m'a apporter et le plaisir que j'ai eu, je lui mettrait bien un 20/20 mais les bugs de Bethesda, qui refusent souvent d'écouter la communauté pour les corriger me font juste donner un [color=#3a03f0]17/20, voir un [color=#ffa303]16/20 si vous n'êtes pas tolérant avec eux.

Qualités:
-Réalisation général
-Cohérence et ambiance de l'univers
-Bande son
-Affrontez des dragons! (ils ne sont pas tous aussi faciles à abattre qu'on le pense)
-Nombreuses quêtes secondaires
-Durée de vie

Défauts:

-Bethesda et ses bugs...
-Menu pas ergonomique
-Les temps de chargements
-Tendance à être trop assister
-Certains problèmes graphiques, malgré les mises à jours

 
Tags : Bethesda, Skyrim, Dragon, Dovahkiin, Bordeciel, Réagir sur le forum Revenir en haut