Blanche Neige par Disney

Blanche Neige par Disney
par ana

Titre Original :
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Acteurs :
Genre :
Année de sortie :
Origine :

  
  

White Snow and the Seven Dwarfs 
David Hand (superviseur) 
Walt Disney Productions 
RKO Radio Pictures, Disney Productions
 
Animation 
1937 
USA 

 
 




Studio : Walt Disney
Scenario : d’après les contes de Grimm
Année : 1937
Durée : 83 min



Synopsis.

Dans un pays lointain, au cœur d’un château magnifique vit une reine à la beauté rare.




Mais celle-ci tient tant à demeurer la plus belle femme de son royaume qu’elle use de philtres et de sorcellerie pour éliminer les dégâts du temps. Son autre atout est un miroir magique qui répond à son éternelle question « qui a beauté belle et pure ? » qu’elle est cette beauté parfaite. Mais un jour, face au jugement du miroir, la reine reçoit un choc : l’esprit magique lui apprend qu’il y a plus belle qu’elle, sa belle-fille, Blanche Neige. Orpheline de mère très jeune, la jeune fille a grandi sans intéressé le moins du monde sa belle-mère jusqu’à cet instant terrible. Prise d’une jalousie haineuse, la reine ordonne à un chasseur d’emmener Blanche Neige au cœur des bois au moyen d’un traquenard, de l’y tuer et de lui ramener son cœur comme preuve. Naïve et d’un cœur généreux, Blanche Neige suit l’homme dans la forêt. Alors que la nuit tombe, il se jette sur elle armé d’une lame mais la jeune fille en réchappe. L’homme lui avoue donc tout et la laisse fuir. Terrifiée, Blanche Neige affronte les ombres de la forêt et trouve refuge au matin dans une maisonnette pimpante mais vide.



A son réveil, sept petits visages l’observent : ce sont des nains qui travaillent dans la montagne comme mineurs et vivent en joyeuse bande dans les bois.







Soulagée et ravie de leur amitié, Blanche Neige décide de tenir leur maison et leur faire la cuisine en échange de l’hébergement. Mais la reine n’est pas loin et son miroir voit tout…













Avis.


Premier long métrage des studios Disney, « Blanche Neige et les Sept Nains » reste un chef d’œuvre absolu pour l’animation.

L’idée attendait les animateurs travaillant avec Walt Disney sur les séries de « Silly Symphonies » au retour d’un bon repas. Walt Disney leur lut l’histoire des frères Grimm et leur annonça que ce serait leur premier long métrage. L’un des premiers défis fut le budget à réunir, 250 000 dollars de l’époque… Ensuite vint les critiques de la presse avant même que le film ne soit terminé, avec un tel projet avant-gardiste, on disait Walt Disney fou car beaucoup imaginaient que ce film serait calqué sur ce qu’ils connaissaient déjà : des gags en noir et blanc à la suite les uns des autres en musique… Mais ils furent bien détrompés.




Disney garda trois secrets de l’histoire originale : le déguisement de la reine en vieille femme, une tentative de meurtre par le chasseur et une d’empoisonnement par la reine, le sommeil léthargique de la belle en attendant le prince mais il changea le morceau de pomme coincé dans sa gorge et l’empêchant de respirer par un baiser miraculeux.








Cependant c’était un peu maigre. Il fallait que les personnages secondaires soient importants même s’ils gardaient leur aspect comique ici les nains. Et il fallait que l’action ne se fige pas plus de quelques secondes sur un même personnage, ou alors il devait être entouré d’autres (ex : Blanche neige et des oiseaux qui virevoltent…) ou encore installer des parallèles instantanés entre les faits et gestes de l’héroïne et deux de la reine ou des nains. A cela Disney ne repris pas les éléments du conte disant que la reine était connue pour faire assassiner toutes les jolies femmes de son royaume et donna à la place un caractère propre à chaque nain, symbolisé par son nom. Ainsi, la relation entre la reine jalouse et l’innocente Blanche Neige était-elle le point de mire de l’histoire, les nains devenant en dépit de leur petite taille et de leur bonté des défenseurs acharnés de leur superbe amie.

Bien sûr la musique restait un élément signature de Disney alors on en fit des chansons qui définissaient les personnages et s’ajoutaient donc au scénario avec évidence car elles permettaient de résumer de longs passages de dialogues ou de l’histoire en quelques plans agréables.










Le modèle graphique de Blanche Neige fut calqué sur une Betty Boop sage et celui de la reine sur un mélange de Joan Crawford (grande actrice de l’époque) et de la Fée Morgane et sa légende néfaste. Les décors et l’ambiance fut calqué sur l’Europe où Disney fit quelques voyages et repérages, achetant aussi quantité de livres avec gravures, dessins et photographies (encore assez rare à l’époque pourtant et donc coûteux !)

Techniquement, les animateurs du studio eurent droit à des cours intensifs et observèrent des acteurs filmés en dansant ou en bougeant vivement afin de saisir la complexité de leurs mouvements et de celui de leurs vêtements, tout ceci pour que leur travail donne une vraie impression de réaliste et de fluidité unique pour l’époque.

Les plans de travail furent agrandis (passant de feuilles en 24x30 cm à 31.8x40.6 cm). La profondeur des champs fut également perfectionnée par l’emploi d’une nouvelle caméra, dite multiplane permettant non la superposition des plans sur support papier mais une superposition sur support verre.




La couleur était aussi un des grands atouts de l’innovation apportée par le studio au domaine si peu exploité de l’animation et même s’il y a eu nettoyage et remise au goût du jour avec l’édition DVD et Blu-Ray, on ne peut que constater à quel point la base était d’une grande qualité. Un panel plus large de couleurs fut employé ce qui accentua réalisme et profondeur des décors. Pour cela, le tout nouveau Technicolor a permis bien des variantes.

Le doublage force l'admiration car il fut à chaque fois (chaque langue) le fruit du travail de vrais comédiens renommés.

Le succès fut immédiat et se répandit tel une vague immense, englobant les Etats-Unis, l’Amérique Latine, l’Asutralie, Hong Kong et l’Europe, jusqu’à l’esprit torturé d’un certain Adolf Hitler… (voir fiche sur Walt Disney).



Des Prix ?



1938 : Oscar de la meilleure musique de film, prix de la Mostra de Venise

1939 : Oscar d’honneur pour Walt Disney « innovation indiscutable dans le domaine de la cinématographie ayant charmé des millions de spectateurs et ayant ouvert au cinéma de vastes perspectives »

Et les récompenses se sont encore succédées lorsque le film est ressorti en salle dans les années 80 puis en DVD et Blu-Ray dans les années 2000.



Un film incomparable qui émeut encore à tout âge !



Sources : Wikipédia (pour en savoir plus, visiter la page : http://fr.wikipedia.org/wiki/Blanche-Neige_et_les_Sept_Nains) , Google images, Youtube.





 
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