Candy Candy

Candy Candy
par ana

Titre Original :
Studio :
Distributeur :
Catégorie :
Genre :
Année de sortie :
Nombre d'épisodes :
Version papier :

  
  

Candy Candy 
Toeï animation
Toei animation 
 
shojo 
1976 
115 
oui 

 
 




Réalisateur : Tetsu Imazawa
Personnages d’après le manga de Kyoko Mizuki (scénario) et Yumiko Igarashi (dessin)
Années : 1976/1979
Diffusion : Récré A2


Résumé.



Etats-Unis, fin du 19e siècle. Devant les portes d’un un orphelinat de l’Indiana tenu par des religieuses, deux bébés sont abandonnés, Candy et Annie. Elevées sur place et s’aimant comme deux sœurs, les deux fillettes sont aussi dissemblables qu’elles sont unies : tandis qu’Annie est calme et douce, Candy est un véritable garçon manqué qui ne rate jamais l’occasion d’une farce ou d’une mésaventure. Les jours heureux passent jusqu’à l’adoption d’Annie par la famille Brighton. Ses nouveaux parents souhaitant cacher qu’elle vient d’un orphelinat, Annie est contrainte de quitter son amie par une simple lettre d’adieu.




Candy est désespérée mais, alors qu’elle cherche à refouler son chagrin dans l’apaisement de la campagne, son chemin croise celui d’un très beau jeune homme qui lui remonte le moral. Elle le surnomme « Le prince des collines » et cherchera longtemps à le revoir.



Pour cela, Candy endurera toutes les épreuves. Adolescente, elle quitte l’orphelinat pour travailler comme fille de compagnie chez les Legrand. Commence alors pour Candy un combat qui durera des années. Car sur son chemin, elle rencontrera bienveillance et malveillance ! Mais la petite orpheline ne laissera pas les mauvaises intentions ou les drames de la première guerre mondiale avoir raison de sa quête du bonheur…












Avis.



Ah, « Candy », c’est quand même la première grande héroïne de manga qui soit arrivé sur nos écrans ^ ^ de TV !

Et si on pouvait penser au départ à un remix des malheurs de notre Sophie, loin s’en faut ! Car Candy est espiègle, indomptable, a un cœur d’or mais elle a un caractère en acier trempé et une vie pleine d’aventures, de chagrins, de rencontres aussi.

A travers ce personnage qui grandit devant nos yeux, l’animé présente la vie romanesque d’une fille qui n’était rien dans la société américaine encore bancale de la fin du 19e siècle et du début du 20e et a dû se battre pour arriver à quelque chose. "Candy" nous offre un parcours qui traverse les Etats-Unis (grandes cités et campagne), le Mexique et l’Europe en guerre. Pour un dessin animé essentiellement regardé par des enfants en France, c’est très étonnant n’est-ce pas ? Et bien pas tant que ça puisque le public japonais pour lequel a été créé "Candy" était censé être de jeunes adultes. Mais préjugés et ignorance obligent, la France assimilait les animés au monde de l’enfance, ce qui provoqua de nombreuses censures et revisites des dialogues et donc de l’histoire.

Candy est donc une orpheline qui veut s’en sortir, pour trouver le bonheur évidemment mais aussi pour être aimée et retrouver ceux qu’elle aime et que le destin s’acharne à lui enlever. Ses origines, ses parents oubliés, ses amis partis ou rattrapés par la guerre… Candy rencontre des gens qui ne seront pas toujours des ennemis mais l’aideront à grandir et à découvrir qui elle est sans pour autant lui faire la vie rose.



Le message premier de "Candy" c’est l’indépendance de caractère de son héroïne. Qu’importe le regard ou le jugement des autres, elle suit toujours son cœur et ses convictions, même si elle doit en souffrir. Car souffrir, derrière le graphisme parfait créé par Yumiko Igarashi de la jolie blonde aux cheveux épais, bouclés dignes d’une princesse, au visage rieur avec ses grands yeux et ses taches de rousseur, Candy le fait très bien.




Mais avec courage. Mariage arrangé, amour perdu, amis brisés par les combats en Europe, garnement qui ne manque jamais de lui faire comprendre qu’elle peut faire mieux, bienfaiteur caché… Candy aura mille raisons de pleurer et mille encore de relever la tête.



Cet animé est d’une qualité scénaristique et graphique unique en son genre pour l’époque même s'il repose sur les codes de son époque justement. Costumes, personnages bien différentiables, coiffures, décors, tout est étudié pour nous transporter dans une époque et un pays avec force détails. Et le tout évolue avec les années puisque nous suivons Candy de l’âge de quelques mois à celui de 18 ans. Les noms et prénoms sont soit européens soit américains et un arbre générationnel est même réalisable des familles qui entrent en scène.






Le manga original contient 9 tomes introuvables aujourd’hui… mais qui trace bien cette épopée qu’est la vie de l’héroïne, cependant le studio d’animation a gommé les sauts dans le temps pour mieux développer une pléthore de personnages qui ne font parfois que passer dans le manga, ce qui a donné des épisodes entiers uniquement basés sur un scénario écrit pour l’animation. Je vous passe les détails anachroniques vestimentaires qui se rapprochent plus de l’époque de création de l’animé que de celle du déroulement de l’histoire mais bon… Non si je devais citer un défaut ce serait l'inégalité de qualité graphique entre les épisodes dûe au fait que les années 70 étaient une véritable usine à fabriquer des animés et que le rythme soutenu et les changements de mains et d'équipes n'aidaient pas à garder une unité harmonieuse dans le trait.

La version française a donc connu pas mal de remaniements visant le public très jeune (les morts ne sont pas cités comme morts juste disparus…ou reviennent à la vie dans la bouche de certains autres personnages avec des explications peu probables), les noms anglo-saxons sont revisités, les graves accidents ne sont pas si dramatiques finalement (pas d’amputation…). Et bien entendu le doublage…. Bon pas si mal pour l’époque puisque c’étaient de vrais comédiens qui s’en chargeaient. Compliment que l’on ne peut pas vraiment faire aux génériques made in France qui, même chantés par Dorothée, avait un côté qui a très mal vieilli, soit très gnangnan… et finalement peu en accord avec les péripéties dramatiques de l’histoire, disons que tant que Candy est petite c’est mignon, ensuite c’est hors compétition…

< object width="480" height="360">< param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xj829">< /param>< param name="allowFullScreen" value="true">< /param>< param name="allowScriptAccess" value="always">< /param>< param name="wmode" value="transparent">< /param>< /object>< br />< a href="http://www.dailymotion.com/video/xj829_opening-candy-candy-waratte-candy-v_music" target="_blank">opening Candy Candy - Waratte Candy(vo)< /a> < i>par < a href="http://www.dailymotion.com/magik-man" target="_blank">magik-man< /a>< /i>




< object width="480" height="360">< param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xbefjl">< /param>< param name="allowFullScreen" value="true">< /param>< param name="allowScriptAccess" value="always">< /param>< param name="wmode" value="transparent">< /param>< /object>< br />< a href="http://www.dailymotion.com/video/xbefjl_au-pays-de-candy-generique-de-fin-j_shortfilms" target="_blank">Au pays de Candy Générique de fin Japonais 1ère...< /a> < i>par < a href="http://www.dailymotion.com/pierroteric" target="_blank">pierroteric< /a>< /i>




Au final, il nous reste de bons souvenirs, un animé dont le succès a donné lieu à nombre de produits dérivés même en France (histoire inédite contée par Dorothée par exemple) et surtout un très bel exemple de réalisation de cette époque qui fut le grand démarrage de l'animation japonaise!





Sources : Wikipédia, Google images, Youtube, Dailymotion





 
Réagir sur le forum Revenir en haut