Albator

Albator
par Ana et Miyoko

Titre Original :
Studio :
Distributeur :
Catégorie :
Genre :
Année de sortie :
Nombre d'épisodes :
Version papier :

  
  

Mugen kido SSX – Uchûkaizoku Captain Harlock 
Toei animation 
AB distribution
sf, aventure 
shonen 
1978 
42 + 22 
oui 

 
 






Critique série 1 : "Albator 78"


Réalisateur : Rintaro
Scénariste : Leiji Matsumoto (d’après son manga)


Résumé.


2977.

Après avoir épuisé les ressources de la Terre, les Hommes ont envoyé des robots sur des planètes éloignées pour en ramener les matières premières qui sont aussi courtisées que l’or. Néanmoins, les premiers à avoir permis cet élan, à avoir quitté la sécurité terrienne pour l’Espace, sont encore mal vus et nommés pirates. Vivant dans la richesse, les Terriens se reposent sur leurs acquis, s’illusionnant de leur prospérité et acceptant mieux que des moutons de rejeter tout signe de trouble sur les Pirates. Ils ne voient pas le danger arriver. Car le pillage spatial n’est pas du goût de toutes les populations extra-terrestres, il attise même la convoitise et en premier lieu celui des Sylvides, des êtres femelles d’essence végétale mais guerrière.




Pourtant, un homme ressent la menace, c’est Albator, un capitaine pirate qui décide de protéger les Terriens avec l’aide d’un équipage très restreint mais d’un vaisseau stupéfiant, l’Arcadia. Il aura bien du mal à défendre ce qui lui est cher tout en étant accusé de tous les maux provoqués par l’ennemi !





Avis.



La première série que l’on nomme par le raccourci d’ « Albator 78 » puisqu’elle fut réalisée en 1978 met en action le personnage de manga inventé par le génial Leiji Matsumoto. Son manga ne comprenait que 5 tomes (parus chez Kana). Elle a marqué l’enfance de la première génération « Club Dorothée » et souligne l’attachement des Japonais pour les fictions dans la vague de « Star Wars ». Avec le personnage d’Albator, Leiji Matsumoto nous présente l’archétype du pirate dans un univers bien plus large, celui de l’espace. Pourtant, Albator est un homme très simple : il est un justicier qui se moque d’être décrié, il suit son chemin quoi qu’il arrive. A ses côtés, Tadashi (Ramis), un vrai cerveau sur pieds, Maetel et Emeraldas des jumelles mystérieuses, Zéro le médecin du bord qui a mène sa propre quête, Nausicäa (Kei Yûki) la navigatrice, Rebby la petite fille confiée à Albator par son père mort, Tadashi un jeune homme qui idôlatre le capitaine, Yattaran (Alfred) le chef excentrique de l’armurerie et surtout Tochiro, le concepteur de l’Arcadia, vaisseau pour lequel il est mort. Son cerveau a servi à la mise au point de l’ordinateur de bord aussi reste t-il en vie sous cette forme artificielle.

Tous ces personnages ne sont pas très développés dans la série « Albator 78 », ils sont là, avec leurs caractéristiques physiques parfois étonnantes (cicatrice, balafre, œil borgne) mais on n’en apprend pas beaucoup sur eux. Ils sont là en action et affrontent bataille sur bataille sous les ordres de leur capitaine pour abattre les Sylvides et ne pas se laisser prendre par le gouvernement terrien et ses pièges.

Cette première série accuse le coup des années. Le dessin est parfois disproportionnés, les personnages se ressemblent, surtout les éléments féminins et, même si c’est une caractéristiques de la patte de Matsumoto, ce n’est pas très impressionnant côté graphique… Il n’y a que le clonage des Sylvides qui est logique…





Exemple d'inégalité de qualité entre les épisodes:





Le scénario lui-même tourne un peu en rond au bout des premiers épisodes et le schéma reste le même : Albator perd son temps à affronter les terriens qui l’accusent de piraterie et de maux causés par les Sylvides qu’il préfèrent ne pas voir pendant que les envahisseurs femelles s’en donnent à cœur joie pour faire avancer leurs plans. On joue au jeu du chat et de la souris avec trois équipes… Ce manque d’originalité dans le scénario est assez typique des séries du même genre et de la même période. Mais il faut rendre à Albator son vernis brillant : un héros de dessin animé qui a la classe, un vrai pirate avec tous ses accessoires et un vaisseau qui en jette ! C’était novateur de mettre en avant un tel personnage et cela a sans aucun doute inspiré l’auteur d’un des mangas les plus lucratifs de l’histoire, un certain « One Piece »…





Critique série 2 : Albator 84.



Titre original : Waga seishun no Arcadia – mugen kidô SSX
Réalisation : Tomoharu Kastumata
Scénario : Hiroyasu Yamaura d’après Leiji Matsumoto
Année : 1982


Résumé.


Quelques années avant de regagner la Terre et de combattre les Sylvides, Albator, capitaine corsaire de l’espace, a été banni de la Terre sur des accusations infondées et cherche à présent la paix de l’exil sur une « planète idéale ». Mais cette quête n’est pas sans heurts car des Humanoïdes autrefois créés par les humains et envoyés dans l’espace pour en ramener des richesses s’opposent à présent aux hommes. Ils veulent se rendre maîtres de la galaxie.


l'énigmatique Mr Zon.


Le voyage d’Albator va révéler que les Humanoïdes ont des complices parmi les humains, dont l’énigmatique Mr Zon, un ingénieur qui a conçu des Humanoïdes et a tout intérêt à les soutenir. Albator devra sans cesse repousser ses attaques et celles de ses créations mais il découvrira vite que cette guerre ne se résume pas à un monde en noir et blanc.








Avis.


Pour cette pré-quelle (quand je vous dis que ça a un parfum de « Star Wars » ! ), on retrouve sensiblement les mêmes personnages que dans la première série mais ils sont bien mieux développés. Et oui, ce qui manquait à « Albator 78 » est bien présent dans les épisodes de « Albator 84 ». On apprend tout plein de choses sur Albator, son passé, d’où il vient, comment il est devenu pirate… De même sur le créateur de l’Arcadia, Tochiro et les jumelles Emeraldas et Maetel. Tous sont peu à peu dévoilés et la série prend donc une dimension très séduisante.




Exit le jean, il est tout de noir vêtu !



Une ennemie devenue alliée... ??


D’autant que le chara-design de Katsumata, tout en respectant la genèse artistique de Matsumoto, est bien plus détaillée, soignée et les personnages, bien que repris en tout de la première série, sont proportionnellement élégants, la couleur est plus riche de nuances, les mouvements sont plus souples et naturels. Surtout les visages sont expressifs et plus caractéristiques de chacun. Les éléments de décors, vaisseaux et espace sont aussi plus présents et détaillés au boulon et à l’étoile près. Un bon moment, une immersion digne des grands films de SF !





Enfin, comme vous pouvez le soupçonner lorsque je vous dis que les personnalités sont développées, le déroulement des aventures est donc un peu moins systématiquement le même d’un épisode à un autre et moins répétitif car on en apprend, on a un suspense lors des combats etc…





La diffusion française a respecté la série originale mais je déplore à 3000 % le gâchis du générique qui est franchement, et plus encore avec le temps, nul de chez nul….






Je ne me prononcerai pas sur le doublage car je n’ai pas vu la série en VO mais je trouve que l’ensemble est bien joué et les voix bien choisies sauf pour Tochiro...


Extrait film "Atlantis de ma jeunesse" :






Albator reste un personnage clé du succès de l’animation nippone dans années fin 70 début 80. Il est d’abord montré sous un physique peu avenant, présenté comme un pirate mais développé comme un altruiste convaincu, peut-être trop… Il voit les choses en noir et blanc mais cela ne l’empêche pas d’avoir eu droit à sa propre expérience de la souffrance et du chagrin. Il est aussi partie intégrante de la grande famille Matsumoto car il revient dans « Galaxy Express 999 » et partage le rôle de héros avec Emeraldas dans le film animé, « Albator : l’Atlantis de ma jeunesse » qu’il faut voir si vous voulez tout comprendre et tout savoir sur Emeraldas et Alabator (il présente le tout début de leur rencontre et celle de Tochiro et Albator, les deux grands amis frappés par le destin).








Avis de Miyoko :

Il y a d'autres séries "Albator" telles que







Ces trois séries sont aussi à voir surtout la jeunesse d'Albator qui est vraiment fabuleuse, on apprend pas mal de trucs sur Albator et ses amis, mais il y a aussi le film "Albator 84" qui est à voir car il se passe juste avant la série "Albator 84", il explique comment le capitaine est devenu celui qu'il est aujourd'hui, mais il explique aussi qui est son âme soeur ^^ c'est peut être pas super important mais c'est toujours bon de le savoir ^^

Que dire de plus: je trouve la série vraiment bien, c'est sympa, et surtout bah c'est l'un des premiers trucs qu'on a eut et je trouve que niveau piraterie c'est sympa aussi, j'aime bien le coté du personnage un peu sombre qui ne se dévoile pas trop, il est surtout très attachant et en plus on aime beaucoup l'équipage, moi c'est surtout le "cuisto" et le corbeau qui me font bien rire ^^

 
Réagir sur le forum Revenir en haut