Beck movie live

Beck movie live
par ana

Titre Original :
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Année de sortie :
Origine :

  
  

Beck live movie 
Yakuihiko Tsutumi 
Shôchiku 
Shôchiku
Takeru Satô, Hiro Mizushima, Kenta Kiritani, Osamu Mukai, Aoi Nakamura, Shiori Kutsuna 
aventure, musique, comédie, romance 
2010 
Japon 

 
 




Durée : 145 min env
Manga original : Beck manga
série animée : [url=http://blablavalley.free.fr/sys/w.php?id=1656]Beck animé|/url]





Résumé.



Yukio Tanaka est lycéen. La banalité de ses journées scolaire lui sort par les yeux mais il n’a aucune idée de ce qu’il souhaite pour son avenir. Il se contente de faire comme tout le monde d’autant plus qu’il est déjà la cible de brimades de la part d’une bande de garnements dans son école et qu’on le surnomme Koyuki (le petit Yukio).





Raison pour laquelle Koyuki n’a aucun ami. Au sortir d’une énième journée de cours sans intérêt, Koyuki tombe nez à nez avec une scène stupide : trois touristes américains s’amusent à effrayer un chien. Hésitant puis décidé, Koyuki intervient et récupère le pauvre toutou, recevant un poing dans la figure. Alors que les trois bourrus s’approchent pour le finir, une voix appelle le chien. C’est celle d’un jeune homme qui parle un anglais impeccable et ne mâche pas ses mots pour exiger des excuses aux trois brutes. Quelques minutes plus tard, Koyuki se présente au maître du chien qui a eu son lot de coups… Ryusuke.





Pourtant, ce dernier file aussitôt, attrapant son étui à guitare au passage mais oubliant son chien. Le chien dans les bras, Koyuki poursuit Ryusuke jusqu’à une boîte dans laquelle il se produit avec son groupe. Mais si la prestation du jeune homme est époustouflante, elle tourne court et il décide de quitter le groupe pour trouver d’autres musiciens. Koyuki est toujours là. Pour le remercier d’avoir sauver Beck, son chien, Ruysuke invite Koyuki chez lui et lui offre une vieille Fender.





C’est le début d’une sacrée aventure : pendant que Ryusuke part en quête de futurs membres de son groupe, Koyuki apprend à jouer. Quand ils se croisent de nouveau, Ryusuke décide que le jeune âge de Koyuki n’est pas un obstacle à son entrée dans le groupe. Koyuki n’est pas au bout de ses surprises. Mais l’avenir qu’il commence à entrevoir risque d’être sacrément malmené par les coups du sort.






Koyuki a une voix en or...



Emotion groupée devant leur premier album en plein magasin de musique



Chiba, Saku, Ryusuke, Koyuki, Taira



Avis.





Disons-le franchement, adapter un manga de 34 tomes en un seul film, ce n’est pas gagné, surtout quand ce manga est aussi riche de tout : personnages, péripéties, monde du rock… Un autre obstacle de taille est que chaque lecteur peut imaginer le son qu’il veut pour les chansons créées par « Beck » et les voix de ses deux chanteurs, qu’il s’agisse du rap énergique et puissant de Chiba ou de la voix envoutante et magique de Koyuki.

Force est pourtant de constater que le réalisateur des trois films adaptant déjà un autre monument du manga (« 20th Century Boys ») s’en tire pas trop mal.





Premièrement, le scénario garde les moments forts de la première grande partie du manga : depuis la rencontre de Koyuki/Ryusuke jusqu’au concert mémorable et improbable du Greatful Sound. Il est vrai que l’on peut trouver que le personnage de Ryusuke est plus mis en avant que celui du héros principal du manga, Koyuki mais cela se marie au scénario puisque l’attitude de Ryusuke est particulièrement importante pour l’épisode du Greatful Sound…









Après une engueulade, il manque deux membres du groupe mais la scène n'attend pas... Viendra, viendra pas ?




Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le manga, aucune importance que ceci. Personnellement, j’ai trouvé le partage assez équilibré et le pari de montrer qu’une seule rencontre peut changer la vie de l’un comme de l’autre remporté.



Ensuite, le choix des acteurs. Evidemment, tous ces beaux mecs viennent du même panier, les Johnny’s, qui est avant tout dévoué à faire des sous avec les belles gueules dans tous les médias japonais possibles (mannequinat, pub, séries dramas… ) mais ils se débrouillent bien. Après un entraînement de plusieurs mois pour avoir l’air crédibles face aux instruments de leur personnage et parfois un relooking radical



Osamu Mukai a dû se teindre en blond




et Kenta Kiritani devenir un « afro »…




nos cinq comédiens jouent dans le ton, dans les dialogues et dans les notes. Bien entendu, la bande musicale est enregistrée à part (par des pros) et superposée mais l’illusion fonctionne. Seul bémol : la voix magique de Koyuki est absente, remplacée par du musical ou des effets sonores. Pourquoi ? Mystère… Certains pensent que le réalisateur a employé ce truchement car il n’a pas trouvé La voix, d’autres (comme moi) croient qu’il a décidé de laisser les fans du manga continuer à imaginer la voix qu’ils voulaient donner à Koyuki.

Les chansons, que ce soit celles des « Beck » ou des « Dying Breeds » sont bien meilleures que celles de l’animé… Beaucoup plus proches de ce qu’on peut imaginer en lisant le manga, plus rock et puissantes. Dommage qu’il n’existe pas d’OST des chansons…

Les titres du manga ont été renommés mais s'en inspirent :
"Out of the Hole " est devenu "Moon Beams"
"Human Fly" est devenu "Evolution"
"Sister" est devenu "Looking Back"

Un détail amusant : l’acteur qui joue Eddie Lee est une copie de Kurt Cobain, ce qui démontre une fois encore combien els Japonais sont attachés aux références occidentales et, paradoxalement, est typique de l’univers « Beck ».




Le personnage féminin de Maho est en revanche pas mal passé à la trappe. Certes, elle a quelques bonnes scènes et qui sont importantes mais on la voit peu et son caractère est loin d’être aussi fort que celui de son modèle de papier. Les deux comédiens choisis pour jouer Ryusuke (Hiro Mizushima qu'on voit aussi dans l'adaptation du manga "Parmi eux" en drama) et Maho (Shiori Kutsuna) ont un atout majeur pour eux : ils ont tous deux grandi à l’étranger et se débrouillent donc bien en anglais, sans accent ou presque ^ ^

Kenta Kiritani et Osamu Mukai sont parfaits dans leur interprétation de Chiba et Taira. Je suis assez surprise de voir Takeru Satô tenir le rôle du timide Koyuki quand on sait qu’il a le rôle principal de l’adaptation live de « Bloody Monday »



En bref : on passe un bon moment et ce film rend un hommage réussi à son modèle.






 
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