OHBA Tsugumi

OHBA Tsugumi
par ana









  
 
 







 
 





Tsugumi Ohba est le scénariste binôme de Takeshi Obata depuis 2002/2003. Il a créé la surprise avec l’histoire du « Death Note » qui a donné un nouveau souffle au genre policier dans le manga jusqu'alors réservé au genre seinen et donc plutôt boudé par le grand public (au Japon en tout cas).



En dépit de cette renommée planétaire, il est bien difficile de savoir qui se cache derrière l’ambition dévorante du personnage de Light Yagami et de son énigmatique opposant, L.





L’identité réelle de Ohba sensei est un secret bien gardé. On sait bien entendu qu’il est écrivain et scénariste mais bien des rumeurs portent à croire que ce nom cacherait en réalité celui d’un autre auteur très connu sous la facette du bien pratique pseudonyme. Pour beaucoup, Ohba serait en réalite Hiroshi Gamô très connu pour son gag manga « Tottemo ! Luckyman ».

Pour quelle raison ?


Et bien simplement parce que sa seconde collaboration avec Obata, [Url=http://blablavalley.free.fr/sys/w.php?id=1089]« Bakuman »[/url] recèle une large part d’autobiographie et que l’un des personnages principaux a eu un oncle très connu pour avoir dessiné un gag manga à succès.





Les pistes ne s’arrêtent pas là mais elles ne sont décelables que par les initiés. Autre exemple ? Ohba aurait l’habitude de travailler les genoux relevés, pieds sur sa chaise comme s’amuse très souvent à le faire le personnage de « Death Note », L pour se concentrer…





Pour en savoir un peu plus, je ne peux que vous orienter vers le tome bonus de « Death Note » qui est un caractère/fan book et dans lequel une longue interview et des points de vue de Tsugumi Ohba sont donnés. Bien entendu, la série « Bakuman » est remplie d’anecdotes autobiographiques puisque l’équipe phare de jeunes mangakas est composée d’un dessinateur et d’un scénariste, tout comme Ohba et Obata se partagent le travail…





Si la prise de risque d'Ohba dans le développement et le final du scénario de "Death Note" en a déçu plus d'un, on ne peut que reconnaître son talent de conteur, qui sait garder ses pièces maîtresses parfois longtemps avant de les exposer au lecteur. De même, dans "Bakuman", il réussi à exposer un milieu professionnel aux enjeux complexes de manière vivante, réaliste et pourtant claire.





 
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