Inu-Yasha

Inu-Yasha
par ana

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Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

idem 
TAKAHASHI Rumiko
aventure, fantastique, romance, comédie 
shonen 
2002 
Kana 
shonen
45 
56 (série terminée) 
167 épisodes, 26 épisodes et 3 films 

 
 



Résumé :



Dans un monde médiéval, le feu se déchaîne. Un individu aux cheveux blanc et aux oreilles d’animal use de son pouvoir magique de démon pour tuer. La prêtresse Kikyo est blessée mais elle parvient à le rattraper. Pour l’empêcher de nuire, elle lui plante une flèche enchantée qui l’immobilise à un arbre et le plonge en léthargie. Mais Kyoko est trop gravement atteinte. La mort approchant, elle demande à sa petite sœur Kaede de détruire ce que le démon voulait tant : la pierre de Shikon.

500 ans plus tard, notre époque.

Kagome est une collégienne de 15 ans tout ce qu’il y a de plus banal. Elle se prépare aux concours pour le lycée et à fêter son anniversaire. Alors qu’elle fait une incursion dans une ancienne demeure condamnée pour récupérer son chat, elle fouine un peu trop et approche en sous-sol un vieux puits condamné. Soudain, un monstre en surgit, détruisant le couvercle de bois et se saisissant de Kagome tout en réclamant « la pierre des âmes ». Surprise, ne parvenant pas à se défendre, Kagome est entraînée dans le puits sans fond. Lorsqu’elle parvient enfin à se débarrasser du monstre, elle aperçoit la lumière du jour et se hisse hors du puits. Seulement la surprise qui l’attend est de taille : elle ne se trouve plus ni à Tokyo ni dans son époque mais au cœur d’une forêt. Anxieuse, elle avance droit devant elle et tombe nez à nez avec un homme aux oreilles d’animal et aux longs cheveux blancs qui semble dormir, une flèche plantée dans le corps.







Alors qu’elle tente de voir s’il est vivant, des archers la prennent pour cible et la font prisonnière. Elle a beau expliquer d’où elle vient, personne ne l’écoute. Sauf la prêtresse du village, une vieille femme nommée Kaede. La femme croit son histoire pour une raison simple : Kagome est le sosie de la défunte Kikyo. Kagome est hébergée par la vieille femme et entend les évènements du passé, la tragique histoire de Kikyo et de Inu-Yasha, un semi-démon qui l’aurait trahie pour s’emparer de la pierre magique. Mais pour le moment, Kagome se demande surtout comment rentrer dans son monde. Entre les deux mondes, 500 ans séparent les époques mais ici, cela ne fait que 50 ans que Kikyo est morte. A peine remise de ses émotions, Kagome est de nouveau attaquée par le monstre qui l’a amenée là !







Pendant la lutte, Kagome est blessée et une pierre surgit de son corps : c’est la fameuse Shikon ! Le monstre redouble d’efforts pour s’en emparer. A bout de forces, Kagome repense aux doutes de Kaede : et si elle était la réincarnation de Kikyo ?

Elle se jette alors sur la flèche qui scelle Inu-Yasha dans son sommeil et la retire. Aussitôt le démon s’éveille, en pleine forme, prêt à tout pour se venger et obtenir la pierre magique.

Mais au cours de la bagarre, la pierre éclate en morceaux. Kagome en récupère un mais les autres s’éparpillent dans toutes les directions. Kagome et Inu-Yasha vont devoir unir leurs forces pour réunir tous les morceaux de la pierre avant que d’autres démons ne s’en emparent. Mais que cache réellement Inu-Yasha ? Voulait-il vraiment la pierre Shikon au point de tuer ? Ou bien a-t-il été victime, comme Kikyo, des ambitions d’un autre démon ?

Il faudra bien du temps et de nombreuses aventures à Kagome et Inu-Yasha pour découvrir l’étrange vérité, devenir alliés, amis et peut-être plus…





Avis :


Un résumé un peu long mais il se passe beaucoup de choses dès les premières pages...

Rumiko Takahashi reste fidèle à sa recette mêlant fantastique, combats et romance. On retrouve avec bonheur les ingrédients sympathiques de « Ranma ½ » agrémentés d’une touche supplémentaire de magie.





On quitte un bon moment le monde commun pour une autre époque, une autre perspective qui devrait désarçonner l’héroïne mais apporte surtout une touche d’exotisme accrocheuse et la possibilité à l’auteur d’ajouter à son bon vouloir une bonne dose de créatures du folklore japonais.






La mythologie a un rôle prépondérant dans « Inu-Yasha » : des semi-démons, des démons, des pierres magiques, des monstres, des yokai, un moine obsédé et j’en passe !

Le scénario est d’emblée bien posé : on est tout de suite dans l’action, au cœur du drame qui lance l’histoire et restera son point de référence tout du long. Autour de ce début mouvementé se greffent personnages, évènements, désirs, ambitions, regrets, une sacrée palette de sentiments et de personnalités bien définies.

Kagome n'est pas la fille qui est sans cesse en détresse, elle a du répondant et sait non seulement se défendre, même si face à des démons, elle ne fait pas le poids longtemps, mais surtout faire preuve d'initiative.








Inu-Yasha cache longtemps ses secrets, celui de sa naissance, de son passé, etc... on comprends au fil des épisodes ce qui lui est vraiment arrivé et de quoi il souhaite si ardemment se venger. Mais les sentiments qui vont naître en lui ne vont pas lui faciliter la tâche.

La tragique se mêle habilement à la comédie, comme toujours avec Takahashi sensei, et c’est un vrai plaisir de passer de l’un à l’autre.

Côté graphisme, le style de la mangaka est fidèle à lui-même, avec des physiques bien différenciés mais peu originaux pour certains, surtout les personnages féminins. Malgré tout, les décors sont bien là, travaillés juste ce qu’il faut pour donner l’ambiance, le ton d’une scène, d’un épisode.

On passe subitement du monde médiéval fantastique à celui, actuel, de Kagome et cela donne lieu à encore bien des péripéties. Triangle amoureux entre Inu-Yasha, Kagome et une invitée surprise, drame qui poursuit la jeune Kagome très perturbée finalement par ce semi-démon au caractère de feu qui la fait souffrir par son indécision. D’autant qu’une fois pas mois, il devient un homme comme les autres, perdant son allure et ses pouvoirs de démon. Et même… ils sont de mondes différents… Comment pourraient-ils jamais être ensemble ? Et oui, un zest de la recette « Fushigi Yugi » aussi mais avec un charme tout à fait différent.





En bref, bien que la série soit un peu trop longue à mon goût et l’histoire principale trop étirée sur trop de tomes, « Inu-Yasha » garde son potentiel de manga indispensable à une collection.



Du même genre : Fushigi yugi, Fushigi yugi genbu, Hôshin.






 
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