Wario Land 2

Wario Land 2
par Super Mario Bros

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Wario Land 2 
GB, GB color,
Plates-formes 
Nintendo 
Nintendo
1 joueur 
 
 
 
 

 
 



Prémices:
A l’instar de son homologue et ennemi juré Mario, Wario ne cultive cependant pas la bienveillance, la gentillesse et le sens de l’honnêteté. Cupide, fourbe et encore plus moustachu et bedonnant que le plombier rouge de service, il n’a de cesse de rechercher l’appât du gain pour augmenter son flouze, sa maille, ses pépètes.
Anti-héros par excellence, sa première aventure fut une réussite sur la portable de Nintendo et permettait d’incarner le vil gredin qui sommeille en soi! Dans une suite logique de succès, voilà qu’un deuxième opus se voit naître quelques temps plus tard en éclipsant à l’époque un retour attendu lui aussi d’un nouveau Mario dans la poche. Il faudra même attendre plusieurs années avant de revoir une aventure plate-formique de Mario débarquer sur la portable, Super Mario Bros Deluxe le remake du tout premier soft sur NES! Ce qui signifie aussi la fin de la sage Mario Land, un plébiscite des joueurs unanime pour son premier opus a nommer Wario en chef de file.
A se demander si au final les joueurs ne préféraient pas aider un sinistre personnage aux fins pécuniaires plus qu’évidentes qu’un gentil héros devant libérer un coin du monde sous l’emprise d’un tyran ayant dans ses geôles une princesse à la chevelure blonde. Il faut bien mettre du beurre dans ses épinards, quitte à laisser de côté la veuve et l’orphelin.
Mais bon, peut-être que ce nouveau soft présente un Wario distingué, galant et serviable au prise du mal dans ses grandes lettres! Mieux vaut pas espérer des masses néanmoins… y’a quand même peu de chance, la place étant déjà prise.



It’s A-Wario:
Harassé par la chasse aux trésors qu’il eut fait auparavant, le voilà plongé dans un profond sommeil réparateur, accompagné de rêves et de ronflements reflétant sa grande fatigue (et aussi son manque d’élégance). Cependant, profitant de cet état de faiblesse naturelle du méchant Wario, une bande d’individu pénètre dans son château et s’empare de son butin tout en y foutant la zone en ouvrant un robinet géant et en installant un réveil géant aux bruits assourdissants!
Dégoûté par ce qu’il s’est passé, ni une ni deux il part à la poursuite des voleurs, bien décidé à récupérer ses biens mal acquis et pourquoi pas continuer à en récupérer d’autres sur son chemin! Pour lui, le capitaine Syrup (son ennemi du déjà premier opus) et le gang du Black Sugar en sont les responsables!
Un scénario certes léger dans son contenu mais qui a le mérite d’en proposer un avec cette petite originalité du personnage principal et de son univers en particulier; La jolie petite cinématique du tout début met le joueur dans le bain immédiatement.
Dans cette aventure, la surprise vient de Wario et de son intégrité physique car il n’est ni plus ni moins qu’immortel! Impossible de connaître le fatidique Game Over en blanc sur écran noir. Cependant, il sera très réactif aux attaques de la mauvaise graine environnante en subissant diverses mutations ou la perte de pièces glanées en chemin, essentielles pour l'obtention d'items.



Trans-For-Ma-Tions:
En voici une liste non exhaustive: (d’autres sont à découvrir le long de votre pérégrination)
-Aplati : résultante d’un écrabouillement par de gros objets lourds, très pratique pour se faufiler dans d’étroits passages ou planer dans les airs. Par contre, il faudra retrouver forme initiale par certains moyens.
-Gros : la gourmandise est un vilain défaut, c’est bien pour cela que Wario ne s’en prive pas et devient énorme en bouffant les cochonneries lancées par les sortes de taupes cuisinières à la fourchette agile!
-En feu : lorsqu’un contact avec du feu se produit, vous voilà partit pour courir avec une réaction chimique exothermique d'oxydation sur l’arrière train (une flamme aux fesses en somme) et ensuite apparaître en boule de feu ambulante pendant un laps de temps!
-Fou : depuis la nuit des temps, les pingouins passent pour des êtres vivants paisibles et sans méchanceté, mais dans ce soft c’est toute autre chose. Si vous voilà touchés par eux ou leurs balles, vous vous retrouverez titubant et avançant comme une personne ayant côtoyé de bien trop longtemps le coin alcool d’une soirée festive.
-Zombie : en être mi-mort, mi-vivant, vous disposerez de la possibilité de passer à travers certains sol et détruire en avançant bras en avant à pas nonchalants vers la victime.
-Bouffi : les piqûres d’abeilles non jamais fais plaisir! Si tel est le cas de Wario, le personnage aura la tête qui gonflera et vous pourrez alors voler en évitant de se la faire crever trop vite.
-Minuscule : aussi petit qu’un plombier rouge sans champignon, ce sort ne donne aucun avantage si ce n’est de fuir et de se faufiler.
-Rebondissant : l’idéal pour sauter, et toujours aller plus haut!
Une foule de changements nombreuses et variés qui seront obligatoires afin de progresser dans les niveaux, jamais il n’a été si bien de subir les affres ennemies pour le bien du héros! De plus, les animations et graphismes accompagnant ces variations sont en tout points détaillées et amusantes, une jolie réussite pour les visages tant inhospitaliers qu’amicaux pour l’expression.



Capitaine Sirop et Mister Cocktails:
C’est donc une jolie réussite dans le graphisme pour cet opus qui propose outre un panel d’ennemis variés et tous plus barrés les uns que les autre, un nombre d’environnements importants à traverser, comme le château de Wario, la ville, la forêt… .
Il faut savoir aussi qu’il existe deux versions du jeux, une en noir et banc, l’autre en couleur intégrale! Si la première (celle utilisée pour faire l’Oldies Test sous vos mirettes) reste dans des tons gris, noir et blanc, elle est pour ainsi dire superbe et parmi les plus réussis des titres GB monochrome de par ses détails et l’animation de l’ensemble. Les sprites sont plutôt importants mais ne gâche en rien la lisibilité et la vitesse de déroulement du jeux.
La version couleur est en tout point identique sauf bien entendu qu’elle possède une palette de coloration dans son ensemble avec des niveaux très colorés et parfaitement orchestrés dans les tons!
Côté maniabilité, si la réceptivité du personnage est parfaite, la jouabilité propose un joli panel de mouvements selon votre situation physique mais en règle général, le bouton A permet de sauter (cumuler avec la touche Haut de la croix directionnelle, vous sauterez encore plus haut), B permet d’attaquer la vermine ou détruire les murs/blocs. Ensuite, pour prendre un ennemi à pleines mains et le lancer, il s’agira de lui sauter dessus une fois afin de le retourner pour le prendre automatiquement, puis le jeter plus ou moins loin selon le temps de pression sur le bouton B! Vous pourrez aussi nager (bouton A), rouler (bouton Bas sur une pente), voler en étant accrocher aux pattes d’un hibou (croix directionnelle) ou encore sauter plus haut en appuyant sur A en rebondissant sur un ennemi innocent!
En ce qui concerne l’ambiance sonore, les différents possibilités de transformations physiques de Wario et l’univers en général regorge de nombreux bruitages amusants et adéquates, la musique remplie parfaitement son rôle en dépit des performances sonores limités de la console!



Wa-Rio Grande:
En ce qui concerne le déroulement de l’aventure en soi! Pas loin d’une cinquantaine de niveaux vous attendent (dénommés chapitre) mais qu’au tout départ, vous en traverserez l’ensemble continuellement, sans pouvoir revenir sur un chapitre précédent!
C’est en allant jusqu’au boss final puis en le battant que vous pourrez revenir sur les niveaux déjà effectués afin d’y récupérer trésors et pièces afin de finir de fond en comble le jeux! Avec plusieurs fins différentes et cette manière de proposer l’aventure en forçant le joueur à parcourir l’ensemble des niveaux en essayant d’en choper le maximum de bonus et trouver les passages cachés en défonçant le décor à certains endroits, le soft propose une chouette balade de réflexion et de défis sympathiques puisqu’il n’est pas possible d’y perdre vie!
Seulement, certains passages ardus demanderont patience et un soupçon de neurones pour les passer, sans compter les affrontements contre les boss.
Les trésors s’obtiennent grâce au mini-jeux de la loterie où il vous faudra retrouver un individu parmi une petite pléiade selon un choix de difficulté demandant monnaie trébuchante! Un autre mini-jeux correspondant à une loterie d’un autre genre apparaîtra en fin de niveau, et là il faudra savoir quel chiffre se dissimule derrière les carrés noirs. Plus vous payerez et plus vous enlèverez de ces carrés noirs!
Dans sa durée de vie, l’aventure demande un certain temps pour être entièrement parcourus tant certains moments seront plus tendus à gérer mais en règle générale vous arriverez jusqu’à la fin, mais le retour vers d’anciens chapitres sera primordiale pour le finir entièrement!




Conclusion:
Nouvellement auréolé d’un rang d’héros atypique et prenant en somme la place du plombier dans le domaine plate-formique de ce genre du jeux vidéo, Wario prouve une fois de plus d’un univers aguicheur au principe innovateur avec ce petit plus qui en font un jeux à essayer! Un classique parmi les classiques!



Notes:
Graphismes: 18/20
Détaillés et variés, une belle petite prouesse avec un design attachant et des animations du même acabit!
La version couleur apporte des couleurs chatoyantes qui en font un des musts sur GB color.

Gameplay: 19/20
Rien à redire, la touche Nintendo avec un personnage parfaitement maîtrisable et une belle variété de commandes permettant de rompre l’éventuel monotonie des chapitres.

Musique: 17,5/20
Des bruitages dans le ton de l’univers et une musique discrète mais en adéquation avec le personnage, l’ambiance sonore permet de parcourir les niveaux dans une jolie mélodie certes limitée par les capacités de la portable mais parfaite et dont on se souviens encore une fois la machine éteinte!

Durée de vie: 18,5/20
Un peu plus de 50 niveaux, des trésors à débusquer, des mini-jeux à débloquer et une petite surprise à déverrouiller, une belle escapade vidéoludique.

Note finale: 18/20
Une très belle réussite qui confirme d’une énorme saga sur portable de l’ennemi diabolique de Mario. L’essayer, c’est l’adopter! Privilégier la version colorisé si possible, même si la version noir et blanc est bien sûr toute aussi bonne.



Vidéos du jeux: http://www.youtube.com/results?search_query=Wario%20land%202&search=Search&sa=X&oi=spell&resnum=0&spell=1
Intro en couleur : http://www.youtube.com/watch?v=74WCSCPl9po&feature=related

Images provenant de Emunova.net, Pockett.net, mariouniversalis.free.fr, gamespot.com, gamefaqs.com, mdb.classicgaming.gamespy.com et mariowiki.com.

 
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