Aero Fighters 2

Aero Fighters 2
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Sonic Wings 2 (Japon) 
Neo Geo, Arcade,
Shoot them up 
Videosystem 
Guillemot
1 à 2 joueurs simultanément 
 
 
 
 

 
 





La Neo Geo est une machine reine dans le milieu de l’Oldies, malgré le fait de pouvoir émuler les roms, certains passionnés comme moi préféreront de trouver le support original qu’une copie émulée. L’arcade à domicile permettait de retrouver de magnifiques sensations, bien que ce loisir ne se trouve pas à la hauteur de toutes les bourses.





La magie de la Neo Geo CD ?

Aero Fighters 2 se classe comme un shoot them up à scrolling vertical, ayant quelques ressemblances à la série de Capcom 19XX. Certes, il s’agit d’un petit studio à qui on devra une série de F1 sorti sur N64, Video system prouva que Snk avait un digne rival sur sa machine.
C’est bien connu : chaque jeu SNK voit le jour en arcade avant d’être converti sur support cartouche.

Le premier volet Aero Fighter avait connu un vif succès parmi les joueurs, en effet un talentueux concepteur Shin Nakamura avait propulsé ce jeu parmi les hits deux ans auparavant.
Une suite fût crée pour les fous de la gâchette, Aero Fighters 2 donne le ton, ici tout est un déluge de tirs, bonjour les dégâts. J’ai connu ce titre par l’intermédiaire de la Neo Geo CD qui proposait des jeux issus du catalogue SNK à moindre coût face au support AES (cartouche).




Pulvérisez tous !

Un scénario basique, nous sommes dans un futur proche, un empire diabolique (comme toujours) désire envahir la planète bleue. (Non, ce n’est pas Goldorak).
Un groupe de huit pilotes constitue la force de frappe face à ce terrible ennemi venu du néant. Votre mission est simple, vous devez chasser ces forces à tout prix à l’aide de vos avions surpuissants.

Voici la liste des huit combattants de la Liberté (noms repris intégralement dans la notice) :

- Robo Keyton, USA, F117 ;
- Captain Silver avec son perroquet, USA,A 10 Thunderbolt ;
- Hien le ninja, Japon, FS-X Specila version ;
- MAO MAO une femme Super Star, Japon, F 15 J Eagle ;
- Cindy & Ellen des millionnaires, Nations Unies, F 14 ;
- Spanky un dauphin, Nations Unies, YF 23 ;
- Steve, un danseur, français, Rafale
- Bobby un bambin, Anglais, AV 8 Harrier

Chaque pilote correspond à son propre appareil, mention spéciale pour Steve dont le look est très séducteur.
On notera que le character désign se situe comme hors-norme, un genre de pied nez face au registre habituel de ce genre. Les néophytes risquent déjà émettre un premier avis négatif et pourtant.
Tous les pilotes qu’on incarne, viennent de différentes nations, renforçant le joueur dans le choix du vaisseau et mettant à profit les grandes puissances militaires de l’époque, avec un aspect complètement décalé.
De plus, chaque héros a une raison particulière pour remplir la mission, Spanky se bat pour sauvegarder l’environnement et la paix dans le monde, « que c’est beau ».
Tous doivent le monde de cette menace implacable.



Voyage, voyage (désireless)

L’empire obscur est installé sur les différentes régions du globe. A travers dix niveaux (dont deux sont des missions « bonus »), vous voyagerez à travers plusieurs grandes villes : Paris, Sydney, Tokyo, etc.
Un clin d’œil au Japon, où vous luttez face à un robot de faible envergure, ou bien abattre des ersatz de Concorde sous l’Arc de triomphe, … .

Les ennemis sont constitués par des vagues d’avions en tous genre et autres hélicoptères de combat, ceci est une petite mise en bouche.
Outre, les attaques aériennes, d’autres adversaires bloqueront le passage de manière plus conséquente comme des tanks, des destroyers (animation du navire coulé par celui-ci).
Bien sur que les pilotes survolent les endroits similaires, mais ayant un ordre défini à chaque héros.



Aux armes citoyens !

Vous disposez au départ d’un simple tir, cependant, ce dernier est évolutif. Des « Full Boost » permettent d’améliorer considérablement l’armement, sans oublier des « Power Boost » aidant l’A 10 du captain Silver dans ces déplacements, car lourd à manœuvrer en contrepartie d’un tir puissant.

Des Bombes dévasteront tout l’écran, mais aussi cas de la petite Japonaise Mao Mao d’immobiliser l’ennemi pendant un court instant ; en effet chaque « Méga bombe » ont des incidences sur vos tirs, certains anéantissent, d’autres augment la largeur du tir.

Egalement présent, des « Bonus score » sont l’argent pour le score et la monnaie change suivant le pays, Dollar pour les Etats-Unis par exemple.

Avec un didactiel simple et efficace, vous voici parti à la chasse aux boss. Seulement deux touches et un joystick, le gameplay est réduit presque à la base du shoot them up.
Ici, point de choix de vitesse, la prise en main est immédiate, comme tout jeu d’arcade, le plaisir immédiat.

A chaque fin de niveau, vous luttez face à gardien : destroyer, vaisseau spatial, gorille monté sur tank. Bien que les boss demeurent classiques, il ne constitue pas une réelle menace au cours des premiers stages. La situation se corse très rapidement au-delà, mais le support de la Neo Geo Cd permettait d’avoir les continus infinis (si ma mémoire ne fait pas défaut).
Sur cartouche, vous pouvez sauvegarder votre progression.




Dynamique et pourtant[

Le jeu propose des environnements très variés, nous remarquons des détails qui clignotent à l’image des bonus score ou bien les lumières sur Paris.
Certes, le titre pesait 102 Mégas et à cette période, Snk poursuivait sa course à la puissance tout en gardant son savoir-faire.

La bande sonore reste dans un ton « classique », mais sans nuire au plaisir du gameplay, bien que la version CD lui soit supérieure.
A noter que les temps de chargement étaient assez rapides sur la Neo Geo CD.

Vous pouvez inviter un ami à participer à cette chasse, cependant l’animation souffre de quelques ralentissements.
Ce défaut aide malgré tout pour anéantir les deux derniers boss du stage 10 nommé ????

Autre lacune, lors de l’utilisation du jeu sur console US, la traduction indique une faiblesse. Pour preuve, l’intégralité du texte, concernant les pilotes mais aussi à l’écran. Ceci est un détail qui fait tâche, mais ne nuit pas à la jouabilité.

La prise en main demande quelques secondes et tout type de joueur prendra du plaisir. Je vous recommande vivement l’utilisation l’arcade stick d’origine.
Deux touches, cela semble simple et la magie opère de nouveau.

Petit coup de g.ueule avant la conclusion, j’avais eu ce jeu sur Neo Geo CD, malheureusement cette dernière m’a lâché depuis plusieurs années.
Récemment, j’ai vu que ce titre était disponible chez N.A. et il a fallu plus d’une semaine afin que le titre soit en ma possession.

Malgré une faible durée de vie, le jeu se termine très rapidement ; Aero Fighters 2 demeure un jeu bien sympathique mais pas indispensable.
La réalisation technique reste honnête avec son âge avancé, et pourtant la nostalgie opère tout comme la joie de rejouer à un Alpha Mission 2 par exemple.
D’autres jeux : Last Resort ou Blazing Star restent des vitrines de la Neo Geo. Video system a prouvé qu’un petit éditeur était capable d’émouvoir aussi les fans.

- Avions existants avec une personnalité des héros ;
- Voyage à travers des grandes villes ;
- Charater Design des pilotes ;
- Simple d’accès ;
- Emotion intacte.


- Musiques en demi-teinte sur cartouche,
- Concurrence,
- Traduction et faible durée de vie.



Graphismes : 16
Maniement : 18
Son : 14
Durée de vie : 12
Scénario : -

Note Globale : 15.00/20





Images issues des sites ému nova, neoarcadia, et pochette originale.

Video :

Jeu terminé, Source Daily motion

 
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