Tibet : Chine l

Tibet : Chine l'opresseur ?
par ana









  
 
 







 
 





Les opposants à la présence chinoise estiment que la lutte contre l'indépendantisme est un bon prétexte aux autorités chinoises pour contrôler la région autonome du Tibet par une présence accrue de l'armée, jusqu'aux activités monastiques.



Les Tibétains en exil en Inde et au Népal dénoncent le risque de disparition de la culture tibétaine fortement liée au Bouddhisme et à la spititualité en raison des idées mêmes qui gouvernent la Chine, le communisme et son rejet de la religion. Cette répression aurait commencé pendant la Révolution Culturelle chinoise. Depuis 1961, le 14e Dalaï-Lama s'efforce de protéger cette culture tibétaine depuis l'Inde par la diffusion de son essence et la création d'activités liées à cette culture (ex: l'institut médical tibétain ayant été détruit par les autorités chinoises, le Dalaï-Lama en a créé un autre : Institut de médecine et d'astrologie tibétaine à Dharamsala).
Il existe aussi un problème de désacralisation générale des monastères transformés en attractions touristiques comme cela est aussi le cas dans toute la Chine d'ailleurs.

SINISATION ?

Avec la construction de la ligne férroviaire reliant Pékin à Lhassa (capitale de la région autonome du Tibet), on peut gagner le toit du monde tibétain en deux jours.



La Chine argumenta que cela devait participer à un développement économique et touristique de ce pays isolé.
L'Inde rappelle que la présence de la Chine au Tibet est stratégique et pourrait servir au développement d'armes nucléaires tactiques.
Les Tibétains répondent aujourd'hui que l'arrivée du train à Lhassa accélère la sinisation par la migration massive de chinois venant s'installer chez eux, faisant des Tibétains une population minoritaire. De plus, cette accessibilité a permis un renforcement de la présence militaire et de l'exploitation des ressources naturelles, fragilisant l'environnement déjà fragile de cette partie du monde.



Très riche en ressources minières (uranium, azote, cyanure, fer, métane etc), cet environnement est effectivement fragile à cause de l'altitude et du climat qui ralentissent le renouvellement biologique. La biodiversité du Tibet est reconnue comme aussi importante pour le monde que celle de la forêt amazonienne. On sait aussi que les principaux fleuves d'Asie y prennent leur source.
Pourtant, la Chine exploite dangereusement les mines, extrait principalement l'uranium, provoquant des catastrophes humaines et écologiques (à Têmo, l'uranium fut manipulé sans prudence causa des cancers et des malformations congénitales sur les habitants mais aussi la disparition d'espères animales et végétales, jusqu'au bétail).
Des centres de recherches (dit "la neuvième académie") sur les armes nucléaires sont aussi implantés au Tibet. Dans les années 60, c'est sur le plateau du Tibet que fut mise au point la première bombe atomique chinoise puis la première bombe à hydrogène. Dans les années 70, une usine d'enrichissement d'uranium fut créée (extraction de 400kg d'uranium par jour). En 1993, le premier centre de stockage de déchêts nucléaires fut installé près du lac Kokonor, le plus grand lac d'eau salée du pays, provoquant des leucémies chez les enfants de populations nomades. Enfin, le déboisement intensif causé par l'érosion et les glissements de terrain entraînèrent des catastrophes naturelles en Chine mais aussi dans les pays voisins tels que l'Inde et le Bangladesh. Bien que reconnaissant l'origine chinoise de ces faits, il semble que le gouvernement chinois s'obstine à ignorer ces conséquences déjà graves, oubliant que si elle préfère implanter ces usines à horreur loin de ses villes prospères, elle se condamne à long terme puisque ses fleuves prennent leur source au Tibet et risquent d'apporter leur souillure aux quatre coins du pays.



Le 14e Dalaï-Lama, après avoir appelé son peuple à patienter avant de rejeter la ligne férroviaire, d'observer ses avantages et ses inconvénients, a jugé en 2007 que la Chine profitait finalement de ce moyen de transport pour envoyer au Tibet, loin des yeux du monde, ses indésirables (prostitué(e)s, mendiants, chômeurs).

ACCUSATIONS.

La presse anglo-saxonne rapporte que la Chine est poursuivie par la cour de justice espagnole pour génocide du peuple Tibétain. Cela fait suite à de nombreux rapports juridiques établissants le meurtre de près d'1 million 200 000 tibétains entre 1949 et 1979. On sait aussi que les prisons n'épargnent pas les mineurs.



La ligue internationale des droits de l'homme affirme même que la Chine impose un contrôle des naissances au Tibet (stérilisation forcée, avortement forcé après le premier enfant).
Les photos du Dalaï-Lama sont interdites sous peine de prison et les manifestations indépendantistes sont sévèrement réprimées par des emprisonnements accompagnés de tortures et de privation de nourriture.
(ex: 1990, deux nonnes bouddhistes, Lhundrub Sangmo et Rizin Choekyi réclamèrent la liberté du Tibet. Arrêtées, elles furent libérées l'une après l'autre en 1999 et 2002, racontant leurs supplices dans la prison de Lhassa).
On sait que la même prison recèle 140 prisonniers tibétains aujourd'hui.



Si le Dalaï-Lama et le gouvernement en exil reconnaissent l'amélioration de la situation de la Chine, ils déplorent toujours le non respect des droits de l'homme et la dégradation de l'environnement.
A cela, la Chine répond qu'elle a libéré le Tibet du servage inhérent au pouvoir accordé au Dalaï-Lama, que les Tibétains ont les mêmes droits, devoirs et restrictions que les chinois. Enfin, elle affirme que le développement économique y est salutaire et qu'elle créé des réserves naturelles protégeant la faune et la flore du pays (ex: Parc National de Posta tso).


Sources : wikipedia, wordpress.com, rfi.fr et sites de voyages en ligne pour les photos de paysages.




 
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