Japon : l

Japon : l'école
par ana









  
 
 







 
 





Les lycées et les universités furent introduits avec le gouvernement Meiji (encore lui) en 1872. Cela faisait partie d'une vague de réformes inspirées de l'Occident destinées à moderniser le pays. En 1947, l'occupation des forces Alliées occidentales rendit obligatoire l'école jusqu'à l'âge de 15 ans (de 6 à 15 ans donc).
Aujourd'hui l'année scolaire débute au mois d'avril.
De 6 à 12 ans : primaire. Un examen d'entrée donne accès au collège pour trois ans, un autre examen donne accès au lycée pour trois années supplémentaires puis un ultime examen ouvre les portes de l'université.
Les cursus des université sont tous de quatre ans sauf médecine qui dure six ans. Il existe des université de cycle court (deux ans) réservées aux filles.

L'année scolaire se divise en trois périodes:
_ avril au 20 juillet
_ 1er septembre au 24 décembre
_ 10 janvier jusqu'à fin mars

Les congés d'été durent 40 jours mais les élèves ont une tonne de devoirs.
Noël et nouvel an comptent deux semaines de congés puis quinze à vingt jours de repos entre deux années scolaires. A cela s'ajoute la golden week, une semaine de congés générale aux étudiants comme au travailleurs courant mai car elle regroupe différents jours fériés.
Il existe des écoles publiques et privées.
Les écoles publiques sont moins chères mais tout de même payantes et il n'y pas d'examen d'entrée avant le lycée. Elles sont souvent moins renommées.
Les écoles privées sont très chères. Elles couvrent parfois toute la scolarité du primaire jusqu'à l'université mais toutes exigent la réussite de difficiles examens pour y entrer: c'est la guerre des concours. Les enfants ne sont pas les seuls à subir un examen: les parents passent aussi un entretien qui vise essentiellement à déterminer s'ils sont solvables et si l'enfant est élevé dans un contexte favorisant son travail scolaire (famille monoparentale souvent déboutée car l'enfant trop seul et pas assez de revenus, famille nombreuse également). Les écoles privées favorisent les enfants dont les mères restent au foyer: les maternelles et les premières années de primaire ne font cours que le matin.
La qualité de l'enseignement publique étant souvent remise en question, les parents font tout les sacrifices et les enfants sont poussés à bout afin d'intégrer les écoles privées, d'où le succès des JUKUS ou cours du soir qui préparent aux concours.

Au primaire: cours jusqu'à 12h les deux premières années puis de 8h à 15h30 la troisième année.
Au collège et lycée: 8h à 15h30/16h. Dès le collège s'installe la relation senpaï/kohaï et le respect des anciens.
Après les cours (parfois avant aussi), les chargés de classe du jour remplissent le journal de bords puis les élèves nettoient, à tour de rôle et par équipe, la classe, les toilettes, les couloirs, les salles particulières comme le laboratoire de chimie. Certains restent tard car ils sont inscrits à un club d'activité sportive ou culturelle (musique, théâtre, art...). Ces activités ne sont pas toujours obligatoires.
Il existe enfin une exigence de participation à la vie scolaire par le biais de l'administratif, du nettoyage, des fêtes... On nomme en début d'année les chefs et sous-chefs de classe à ce titre.
Enfin, il y a une participation active et obligatoire aux festivités de l'école. Il y en a deux: BUNKA-SAI (fête culturelle: concerts, gastronomie, kermes, danse, théâtre, expos) et TAIIKU-SAI (fête du sport: quatre équipes avec trois classes d'âge à l'intérieur. Elles s'affrontent dans les différentes disciplines sportives et ont des supporters virulents!). Les élèves organisent tout de A à Z sous les consignes du comité exécutif nommé un mois avant. Tout le monde peut venir y assister et encourager (amis, famille, curieux).
A cela s'ajoute encore des voyages scolaires de fin de cycles (primaire, collège, lycée) souvent dans les hauts lieux de l'histoire et du mysticisme japonais (Nara, Kyoto).



Ce système a ses qualités et ses défauts mais on constate que la pression reposant sur les jeunes japonais a parfois de graves conséquences telles que le suicide ou le refus de sortir de chez eux pour aller en cours, préférant le monde virtuel des nouvelles technologies dont ils sont friands.

Sources: Keiko Ichiguchi, sites sur les voyages au Japon.





 
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