Samouraï

Samouraï
par ana









  
 
 







 
 






Samouraï signifie à la fois guerrier et servir.
Ce terme désignait les seigneurs locaux, importants ou non selon leurs possessions en terres, et les hommes d'armes qui les suivaient.
Un samouraï possédait donc une ou plusieurs terres, un fief et était reconnu par le gouvernement guerrier ou Shogunat.
Les terres étaient un héritage ou un présent en reconnaissance de leurs hauts faits d'armes, de leur valeur de guerrier. Il gérait son domaine seul, y était le chef de justice, de la police, faisait prélever les taxes dont il reversait normalement une partie au propriétaire du domaine, si ce n'était pas le sien par héritage, ou au shogunat (impôt).
Souvent, lorsque les terres étaient un présent, le propriétaire légitime était un monastère qui avait droit à sa part de taxe. Néanmoins, en période de crise ou de vache maigre, les samouraïs refusaient de payer cette part à autrui, générant des conflits.
Les samouraïs, surtout les puissants appelés aussi daimyos (seigneurs) gagnèrent en autonomie et en puissance.
Notons que tout homme pouvait se voir nommé samouraï selon son habileté au combat et sa fidélité à son seigneur.
Le BÛSHIDO, voie du guerrier, naquit au 16eme s, prônant de hautes valeurs (courage, honneur, renommée) qui changèrent avec les époques (ajout de la fidélité à l'empereur, de la loyauté, de la reconnaissance de la vie à tout instant, dans chaque chose). Il devint poétisé, codifié au 18eme s, époque où on ne se battait plus vraiment jusqu'au Bakumatsu.





 
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