OKITA Shôji

OKITA Shôji
par ana









  
 
 







 
 



Personnalité parmi les plus populaires encore de nos jours au Japon, Shôji Okita fascine les esprits en raison de sa courte vie, de son talent extraordinnaire au maniement du sabre et de son destin tragique.



Shôjiro Harumasa naquit en 1844 au sein d'une famille de samouraïs pauvres car de petite noblesse. A la mort de ses parents, il fut élevé par sa soeur aînée. A l'âge de 9 ans, il entra pour raisons économiques au dôjô de la famille d'Isami Kondo et apprit le maniement du sabre et les techniques de l'école Tennen Rishin Ryu. Entraîné par Kondo lui-même, il prit le nom de Shôji Okita et parvint rapidement à maîtriser un sabre long de 72cm.
A 12 ans, il était déjà maître en kenjutsu (combat au sabre) dans sa propre ville de Shirakawa mais surtout un prodige maniant aussi bien le shinaï (épée de bois), le Bokken et le katana (sabre). Il obtint le titre de Kenjutsuka à 15 ans et put enseigner à son tour. En juillet 1862, il avait 18 ans et enseignait près d'Edo. Il était réputé pour être un maître impatient et bourru. C'est à cette époque qu'il souffrit d'une première infection grave, la rougeole, alors un véritable fléau dont on guérrissait difficilement. Peu après, il rejoignit Kyoto aux côtés de Kondo et Hijitaka, ses deux fidèles amis et entra dans la formation ensuite connue sous le nom de Shinsengumi.


Image qu'en donne Masahide Yanagisawa dans l'OAV Ruroni Kenshin Tsuioku-Hen.

Selon les sources, Okita était l'homme le plus fort du groupe, ce qui est discutable au regard des talents de nombreux autres de ses membres tels que Hajime Saïto. On sait surtout que sa légende rapporte que malgré son jeune âge, il dépassait le niveau de bien des maîtres en kenjutsu. Sa technique la plus connue et dévastatrice était le SANDANTSUKI, un coup d'estoc frappant très vite à la gorge puis à l'épaule gauche suivie de l'épaule droite.
Juste après la naissance officielle du Shinsengumi, il contracta la tuberculose, alors incurable. Il en garda le secret jusqu'en 1864. Les historiens s'accordent sur le fait que le combat féroce et épuisant de l'affaire Ikedaya le plongea dans un grand état de faiblesse, lui faisant cracher de sang sous les yeux de ses deux amis Kondo et Hijitaka qui furent d'accord pour garder le secret de sa maladie afin de maintenir le moral du groupe au plus haut.
Même s'il était craint pour son talent de kenjutsuka, Okita était connu pour être un homme gai, souriant, aimant jouer avec les enfants et plaisanter. Il n'était sérieux que lors des combats.
On sait aujourd'hui qu'il cachait sans doute sa maladie par son sourire.
Après la guerre de Boshin, il fut transporté dans un hôpital d'Edo spécialisé dans le traitement de la tuberculose mais rien ne pouvait le sauver. Même squelettique et affaiblit au possible, il s'inquiétait encore pour ses amis. Lorsque Kondo mourut, personne n'eut le courage de le lui annoncer. Son agonie prit fin le 30 mai 1868.

Sources: Wikipedia, OAV Ruroni Kenshin Tsuioku-Hen.





 
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