Silent Hill

Silent Hill
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Silent Hill 
PS1,
Survival-horror 
Konami 
Konami
1 joueur 
 
 
 
 

 
 

A première vue, Silent Hill peut passer pour un nouvel opus de Resident Evil (Capcom). En effet, les ingrédients clés de leur réussite se retrouvent largement dans cette nouvelle version qui puise toujours autant d : le registre du cinéma.
Avec des mouvements de caméra, travelling, plan américain, gros plan,... lancent le jeu dans un style proche de Georges Romero (Nuit des morts-vivants) ou de John Carpenter (Vampires, Christine,etc).






Vous êtes surveillés

Konami a décidé de créer un environnement en 3D temps réel pour les décors contrairement à Résident Evil, ce qui permet d'accentuer les mouvements de caméra donnant au joueur l'impression d'être épier par un quelconque sorcier.
La société nipponne a provoqué la plus vive émotion aux USA, et promet de faire réagir les bien-pensants de notre vieux pays. Avec une ambiance macabre et glauque au possible, le dernier « survival horror game » en date n'a pas fini de vous donner le frisson.

Autopsions donc ce nouvel avatar zombiesque sur 32 bits. Mais prudence, frêles joueurs crédules qui fonctionnez par mimétisme ! Ce jeu contient des images choquantes (Réf : Sanitaruim sur Pc), de celles que Famille de France a fait un devoir de bouter hors de nos frontières pendant quelques semaines.
Après un avertissement aussi sobre que jouissif, le joueur assiste à une cinématique tout à fait honorable.

Situant le héros et les principaux protagonistes, ce générique ambigu montre l'accident de voiture dont vous Harry Mason (Pas Charlie Manson, le tueur en série) êtes victime avec votre petite fille Cheryl. L'intrigue d'apparence simple est posée : vous vous réveillez seul dans votre véhicule, vous mettant à la recherche de votre chère enfant.
Là encore, la réalisation de ce soft semble surprenante de par sa grande sobriété. Elevant le dépouillement au statut d'art, les graphistes n'ont pas cherché les fioritures et le foisonnement de détails sur des textures chaleureuses. Au contraire, l'aspect glacial et lisse des premiers écrans vous plonge dans le monde fantomatique d'une ville abandonnée de toute vie humaine.
Les premières agressions ne vous laisseront pas de chance, et votre réveil se fera dans les bras de Cybil Bennet, officier de police.




J'avance à petit pas

Le contrôle d'Harry est aussi instinctif que bien pensé. Dès le début, on trouve ses marques afin de se lancer dans l'exploration de Silent Hill. Disposant d'équipements variés, le héros peut les utiliser à loisir en actionnant son inventaire.
Les divers objets ramassés seront d'autant plus facile à fonctionner que l'interface est réalisée didactique au possible. L'un des principaux éléments, la radio vous servira de radar. Dès qu'un monstre (ailé ou rampant) se rapproche de vous, elle se met à grésiller, provoquant une terreur aussi crispante que grandissante.

Les sons, musiques et autres hurlements ne manqueront pas de se manifester aux instants les plus inattendus. Créant une atmosphère exceptionnelle, cette bande sonore participe pour beaucoup aux frayeurs des joueurs naïfs que nous sommes.
Prenant systématiquement les ficelles du genre, ce titre dérange les conduits auditifs les plus téméraires. Les musiques, si tant est que l'on puisse les nommer, ainsi, jouent le chaos et l'apocalypse, évoquant plus les partitions du Necronomicon que celles des gentils trains fantômes de notre enfance.
A chaque changement de thème, on frissonne d'avance en priant pour que cela n'implique pas l'arrivée de nouveaux monstres (l'horloge de l'école par exemple).




L’action au ralenti

Les créatures rencontrées ne trouvent aucune originalité, ni par leur pugnacité (zombies infirmières, démons ailés, hommes mutilés, lézards,…).
En revanche, leur arrivée parfois surprenante, associée à la pénombre omniprésente, terrorise et accélère le rythme cardiaque du joueur.
D’autant que la représentation de l’action à l’écran se fait suivant des angles de caméra dynamiques et novateurs pour un jeu sur console.

Rarement l’action n’aura été aussi bien relayée par un moteur 3D, et surtout des vues aussi pratiques, qu’esthétiques. A mille lieux d’un Tomb Raider (Pc et autre) ou d’un Blue Stinger (Dreamcast) à l’époque, Silent Hill surprend par l’aspect judicieux du placement de la caméra.
Le graphisme sombre et les couleurs cadavériques prennent eux aussi part à l’ergonomie du titre, permettant de repérer les objets plus aisément.
Si l’on ne situait pas en Enfer, on se croirait au Paradis quand le scénario vient également apporter une ambiance unique de ce soft des relents maléfiques.

Les divers personnages au cours du jeu ne se livrent jamais entièrement à la perspicacité du joueur. Le doute plane toujours quant à leurs réelles intentions, leur rôle dans votre déchéance vers le cauchemar le plus noir de votre existence.




A réfléchir avant d’agir

Les énigmes à résoudre durant la quête deviennent toujours plus ardues (à quoi sert cette cassette vidéo ? les notes à frapper au piano, une fiole remplie d’un liquide rougeâtre,…), les décors glauques ‘école, parc d’attraction, pont,…) et hallucinatoires.

De nombreux éléments qui ponctuent à une atmosphère aussi moribonde et macabre ont été réunis afin d’entrer dans des mondes parallèles où la réalité entre en relation avec le fantastique.
Ceux qui apprécient l’auteur américain Stephen King peuvent trouver une similitude avec l’un de ses écrits.




[color="Blue"]A fleur de peau, l’émotion

Konami atteint le fin fond du royaume Hadès. Les concepteurs rivalisent contre la société Capcom en proposant un jeu digne d’être joué au moins une fois, un « rival » entre parenthèse de Résident Evil.
En outre, la difficulté ne présente pas un obstacle aux novices, car vous trouverez beaucoup de boissons vitaminées qui rendent de l’énergie à Harry. Si sa durée de vie peut paraître faible, vous avez la possibilité de refaire le jeu en découvrant d’autres fins différentes.
En effet, à chaque endroit important telle action a le pouvoir de changer le scénario, par exemple, récupérer les documents du docteur Kauffman ou soigner Cybil lors d’un combat.



Les voix sont interprétées en anglais mais le jeu est sous-titré en langue de Molière donc en Français, donc aucune excuse à ne pas jouer à Silent Hill.
Attention à ne pas en perdre le sommeil, ni à sombrer vous aussi définitivement dans ce cauchemar aussi infernal que répugnant.



[color="Blue"]Avis des joueurs

Les jeux à la Résident Evil sont légion. Encore faut-il que le scénario tienne la route autant que la réalisation. Pas de souci avec SH. Voilà une histoire bien ficelée. Le suspense parfait maintient tout l’intérêt du jeu, qui ne sont là pour de ce jeu un bijou indispensable. Très peu seront déçus par cette aventure qui nous confronte à l’indicible et à l’horreur. Ames sensibles à s’abstenir !
Gilles SAUER/ CD Consoles août 99/ [color="blue"]Note : 5 étoiles sur 6


Un jeu qui vient d’être interdit à la vente au grand public par Famille de France. Silent Hill est un excellent jeu, il doit se trouver avec votre série de Résident Evil. Frissons garantis, ce jeu de Konami est un chef-d’œuvre avec le médiatique Metal Gear Solid du même éditeur. J’en tremble encore en vous ayant montré les premiers passages de ce jeu lors de mon émission.
Marcus/ Game One, canal Satellite/ Octobre 99


[color="blue"]+ Jeu à l’ambiance unique,
+ Stressant et dérangeant, une Âme sombre,
+ Bande sonore, et effets superbes,
+ Plusieurs fins possible,
+ Lien étroit avec le 3ième volet sur Ps2.


[color="Red"]- Faible durée de vie,
- Faire des cauchemars
.




Graphismes : 16
Maniement : 16
Son : 19
Durée de vie : 15
Scénario : 19

[color="Teal"]Note Globale : 18.00/20


 
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