Duke Nukem : Time to kill

Duke Nukem : Time to kill
par Super Mario Bros

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Duke Nukem : Time to kill 
PS1,
Action 
N-Space 
GT Interactive Software
1-2 Joueur(s) 
 
 
 
 

 
 



Prémices:
Souvenez-vous, Duke Nukem. Lorsque pour la première fois vous vous baladâmes au centre d’une ville dévasté et envahis d’aliens à l’allure porcine, tout en vous distrayant en visitâmes divers lieux plus à vôtre goût comme le club de strip-tease ou le cinéma! Une aventure sang pour sang testostérone, révélant les accents machistes du plus doux des joueurs d’un genre en pleine expansion, le First Person Shooter.
Armés jusqu’au lunette noire et sans sentiment ni de pitié, on anéantis de l’extraterrestre jusqu’à sauver l’humanité et complaire en bonne compagnie avec la gente féminine en fin de jeux; accompagné d’un cigare aussi gros qu’un manche de balai!
En même temps, les antagonistes ne sont pas là pour faire mauvaise figure seulement et chercheront bien entendu à vous envoyez Ad Patrès afin de conserver leur emprise sur le monde. Mais vous êtes l’incarnation en somme du héros solitaire capable de leur contrecarrer leur plan.
En plus de traverser la bedaine des ennemis par les balles puissantes de son colt avant d’en finir à coup de santiags vengeurs, il va se retrouver à voyager à travers les époques en imposant style et répliques cinglantes. Un cocktail à la recette digne du blondin macho avec pour la toute première fois une sortie du héros du carcan du genre FPS avec une vue à la troisième personne.
L’alliance s’avère t’elle subtile ou le résultat se révèle t’il amer en bouche? Sirotons ce mélange comme il se doit en apportant l’écrit qui suit comme petite ombrelle sur le mixage.



Tea time to kill:
Dès lors, si chacun connaît l’univers de Duke, on se retrouvera en terrain connu tant la cinématique de présentation du début (avant et après l’écran titre) annonce la couleur, et rouge de surcroît. Effusion de sang, lieux de débauche et fumage d’Havane en règle dans cet opus!
L’histoire, si simpliste soit-elle, va nous emmener visiter les époques à la poursuite de méchants toujours aussi violent et hargneux. En fêtant sa victoire acquise sur les forces de l’ordre porcine, auparavant, au club Bootylicious (on devine le programme…); voilà qu’apparaissent dans l’enceinte du plaisir une bande de porcoflics armés jusqu’aux canines! Après les sommations d’usages, le voilà qu’il se dirige vers sa bonne grosse moto rutilante mais elle se transforme sous ses yeux en une bicyclette pour petite gamine! Trop c’est trop, Duke va en finir une bonne fois pour toutes avec ces belliqueux aliens.
En recherchant de plus amples informations sur cet invasion, il découvre que les gros porc gris envisageaient l’invasion par les époques grâce à la porte du temps! Il va donc falloir dans un premier temps trouver cet entrée pour retrouver sérénité et farniente en bonne compagnie.
Avec du bon gros métal en guise de musique d’intro, c’est grand spectacle, grisante ambiance et grosses pépées au service du joueur et au travers les époques.
En tant que série qui s’est payé une belle place de choix dans la communauté des joueurs, la mascotte bodybuildée change légèrement de registre en s’orientant vers un nouveau système de gameplay, à savoir le Third Person Shooter comme dirait l’anglo-saxon sommeillant en nous!



Duke refais ses comtes et marquis un point:
Vous vous retrouvez donc à traverser différents moments de l’histoire afin de refaire régner l’ordre et renvoyer un coup de pied au derrière les vilains de l’espace! Entre la Rome Antique, le Far West, le Moyen Age ou tout simplement les rues de maintenant mais en version apocalyptique, vous verrez du pays et donc des graphismes présentant divers environnements! De ce côté-là, si l’aspect premier des polygones et sprites restent grossiers, il n’empêche l’animation est parfaite, elle ne gène en rien le joueur et le style générale est appréciable! Limite dessin animé aux traits bruts en rapport aux épaules du héros taillés à la serpette ainsi que les autres personnages et le décor.
Ensuite, en plus d’arborez un costume de circonstance, vous trouverez en les lieux visités des armes d’époques comme par exemple un fusil tout droit sortit d’un Western ou une arbalète de style moyenâgeux. Votre arsenal s’étoffera donc le long de votre pèlerinage vidéoludique, avec des armes jouissive comme le lance-flammes, la grenade à main sacrée (dynamite très puissante) ou le congeleur qui laissera l’ennemi de glace!
En surplus, des objets bonus à glaner permettront d’apporter regain de santé, de munition, de survie ou de nouveau espace à visiter. Citons pêle-mêle, la fusée dorsale, les lunettes à image thermique, la classique trousse de soins, les stéroïdes (à se demander s’il en a véritablement besoin…), l’armure, etc… .
Tout ceci ne sera pas inutile tant la difficulté du soft vous ramèneront les pieds sur terre et le chemin vers le boss final demande un bon petit paquet d’heures avant d'être clôturer.



Détour vers le futur:
Concernant la maîtrise du personnage dans ses déambulations, le gameplay se veut classique en son genre et qui rappelle donc instantanément l’aventurière sexy Lara Croft. Certes, moins de perspectives de passages acrobatique mais plus de la recherche de chemins, de clés… bref il suffira de trouver la suite de votre chemin en dénichant l’outil permettant d’ouvrir une porte par exemple.
Entre sauter, tirer (préférable pour survivre), s’accroupir, s’accrocher, nager, le bon vieux baraqué garde la pêche et apporte de nouveaux mouvements pour les familiarisés du héros. Cependant, les déambulations seront perturbées par le systématisme et la rigidité du personnage lorsqu’il se déplace, ce qui peut le bloquer face à un mur ou un obstacle, rageant à certains passages, surtout ceux où on se retrouve face à un petit groupe d’énervés!
Sinon, les mouvements demeurent fluides et agréablement décomposés; l’accompagnement sonore se veut dans l’esprit de l’univers et de son caricatural de personnage principal.
La faune bestiale des méchants comporte quelques habitués des balles de Duke, comme les caustique porcoflic. Sinon, vous rencontrerez au hasard de votre chemin des Reptors, des Mégareptors, des Nécrocérébros, leurs larves ou des robots à chenilles!
Bien entendu, plusieurs zones secrètes contenant moult surprises sont à l’ordre du jour, farfouillez bien!
Pour ceux souhaitant s’adonner aux joies du plombage d’aliens, le soft offre une possibilité de jeux à deux dans le pur style du match à mort, soyez le premier des deux à remporter le duel.



Conclusion:
Inaugurant à l’époque un nouveau genre pour le sieur Nukem, il présente de jolies choses (qui a dis les bimbos? ) mais demeure en soi classique et sans réelles innovations. Toutefois, le charme de la série agis et permet de passer un agréable moment.



Notes:
Graphismes: 16/20
Divers et colorés, les graphismes arborent avec un angle nouveau l’univers de Duke. Certes l’ensemble reste abrupte dans ses lignes mais ces décors ont un accent de carton pâte et les ennemis une tronche joliment modélisée qui apporte un plus à l’ensemble décalé du soft!

Gameplay: 14/20
Mouvements classiques pour le genre vidéoludique mais sans réelles reproches. Sinon, le seul gros problème reste le côté difficile de la manœuvre du personnage lorsque un mur ou un obstacle se trouve face à lui. La visée automatique peut déstabiliser dans son utilisation au début.

Musique: 16/20
Les ballades entraînantes et les chansons d’amours n’ont pas cours dans l’univers du dézingueur, espérez plutôt de la composition musicale plus énervé. Les bruitages sont corrects et les voix, caricaturales mais adaptées pour l’ambiance et le tout en français!

Durée de vie: 16,5/20
Pas facile, l’aventure permet un joli voyage temporel dans différentes époques connues. La terminer demandera un petit paquet d’heures. Le mode deux joueurs reste anecdotique même s’il permettra entre amis de s’occuper quelques temps sans plus.

Note finale: 15,5/20
Un soft qui sent la sueur et le souffre; à essayer pour se faire une idée du changement de cap pour l'époque.



Vidéos du jeux:
Vidéo promotionnelle: http://video.google.com/videoplay?docid=5541225599722313695#
Introduction: http://www.youtube.com/watch?v=X5nJWdHBVhQ
Gameplay: http://www.youtube.com/watch?gl=FR&feature=related&hl=fr&v=bGBTtaMfYfE

Images provenant de jeuxvidéo.com, gamespot.com et psx.ign.com.

 
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