Dead or Alive 3

Dead or Alive 3
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Dead or Alive 3 
Xbox, Arcade,
Baston 
Tecmo/Microsoft 
Tecmo
1-4 Joueur(s) 
 
 
 
 

 
 



Je profite du lancement du jeu Dead or Alive sur la portable de Nintendo la 3DS pour remettre aux goûts du jour une série réservée à une élite de joueurs, mais qui a su attirer d’autres fans suite à des raisons plastiques.

Disponible pour le lancement de la Xbox de part le monde, DOA 3 a été, comme disaient les mauvaises langues, une simple adaptation du deuxième volet sorti sur Dreamcast et Playstation 2. Détrompez-vous, car même si les nouveautés peuvent se compter sur les doigts d’une main, DOA 3 a le mérite d’être, l’un des meilleurs jeux de la logithèque de la première Xbox.



L’eau à la bouche

Dead or Alive 3 (DOA3) est un jeu de combat de Tecmo sorti sur Xbox en 2001. Il est le troisième volet de la série des Dead or Alive créée en 1996 par Tecmo, et plus précisément par la Team Ninja (branche annexe de Tecmo). Ce jeu vidéo est considéré comme l'un des plus aboutis graphiquement car un des buts de la Team Ninja est de toujours proposer des jeux beaux et novateurs. Ce volet est sorti en 2001 en même temps que la console Xbox aux États-Unis. DOA3 est l'un des premiers jeux vidéo à proposer un son en Dolby Digital.



Le précédent tournoi de Dead or alive 2 avait permis à Ryu Hayabusa de mettre un terme aux agissements de Tengu. Malheureusement, Tengu réussit à détruire une bonne partie du monde. Cette destruction planétaire a produit un épais nuage de poussière emprisonnant toute la planète dans une ombre noire. Pendant ce temps, la DOATEC est devenue incontrôlable, se transformant en un champ de bataille attirant tous les assoiffés de pouvoir. A ce moment, leur département de recherche, une véritable forteresse de technologie militaire avancée, est devenue le théâtre de la réussite d'un génie. Après la réussite des projets Alpha et Epsilon, Donovan a acheté le projet Oméga, visant à produire un surhomme. Le fruit de sa création a été appelé Genra. Ce surhomme a été dans le passé chef de Hajin Mon Ninja avant de devenir un monstre. Cette "chose" est une force unique et inconnue jusqu'alors. Une histoire qu’on retiendra seulement en lisant la notice, c’est une raison supplémentaire de distribuer des poings à travers la figure.



La beauté, enfin de la 3D

Les graphismes confèrent à Dead or Alive 3 la place du plus beau jeu de combat sur cette génération de console en matière de 3D, il a été un argument choc pour l’achat de la console, plus de polygones bien carrés, place à des courbes généreuses.

En effet, à sa première rencontre avec le jeu on ne peut qu’être subjugué par la modélisation des personnages et des décors. De plus les atouts tout en rondeurs des combattantes ne font que ranimer la flamme. Mesdames les " gameuses ", ne vous en faites pas, vous en aurez aussi pour vous puisque certains combattants possèdent aussi leur charme grâce à des muscles d’une plastique incroyable ! Passé le stade de l’émerveillement visuel, l’on en arrive à la découverte d’un gameplay très particulier. Effectivement, nous sommes bien loin de la claustrophobie habituelle des jeux de combats en 3D : les aires d’affrontements bénéficient d’un dynamisme et d’une interactivité hors normes. Les " rings " peuvent avoir plusieurs étages et sortir son adversaire de la surface est chose commune ; on prend même par la suite un malin plaisir à le faire. Les prises ont aussi leur petite nouveauté puisque, par exemple, si vous êtes, vous et votre adversaire dans l’alignement d’un arbre, vous pourrez vous servir de ce dernier comme accessoire en faveur d’une victoire sans pitié. Aucune trace d’aliasing, ni autres phénomènes communs à une autre console dont je n’ai pas le droit de citer le nom (^_^), bref la technique se veut quasi-parfaite, à croire que dès les premiers jeux, la Xbox est déjà maîtrisée par les développeurs.



La prise en main

Dead or Alive reste un titre au départ réservé à une élite, car ici pas de coups spéciaux façon boule de feu, ni d’acrobaties, le jeu se rapproche d’un gameplay réaliste proche du virtua fighter de Sega. Ce dernier avait lancé les premières batailles en trois dimensions sur l’arcade puis converti rapidement sur Saturn et enfin sur les machines de Sony.
La société Tecmo a voulu également profité de la mode des jeux de combat en 3D en proposant une série dynamique guidé par son gouru Tomonobu Itagaki.
Allons plus loin dans l’analyse du gameplay de Dead or Alive 3 car c’est vraiment le point important en terme d’achat d’un jeu de combat. Certes, il est très différent de celui des Virtua Fighter ; un bouton pour le coup de pied, un pour le coup de poing, un autre bouton pour faire une prise (évidemment vous pouvez additionner ces boutons à des directions pour effectuer de multiples et divers assauts) ; puis le dernier bouton servant de contre-attaque, je m’explique : si vous appuyez sur ce bouton pile au bon moment (c’est-à-dire quand votre adversaire vous attaque) vous lui renverrez immédiatement cet enchaînement. Et c’est là la bonne idée de la jouabilité ; voici une manière d’empêcher vos duels de devenir des répétitions du coup le plus puissant que propose votre personnage. Si l’on assimile cette particularité à l’interactivité du décor, on obtient un savant mélange offrant un plaisir de jeu incroyable. De plus les combos réalisables en mode Tag (2 vs 2) vous incitent à en apprendre plus sur les combinaisons de tous les personnages.



C’est un bon court, jeune homme

Les personnages sont au nombre total de 16, avec un petit dernier qui se cache (en passant, bon courage pour le débloquer ^_^) qui possèdent eux-mêmes une multitude de coups allant de la simple petite calotte à la prise de la mort qui tue ! Les petites culottes sont toujours au rendez-vous et contenteront certainement les plus pervers d’entre vous (ok ! j’en fais partie !) quant à l’achat de ce jeu. Les aires de combats sont elles aussi très nombreuses et quand on voit la beauté de certaines, on se convainc de la suffisance quantitative.



Certes, ce n’est pas la renaissance du jeu de combat 3D. DOA 3 n’apporte rien de plus à l’univers vidéoludique si ce n’est cette interactivité qui le distingue des autres softs. De plus, la série reste sur des bases solides instaurées depuis le premier opus. L’arcade à domicile sur une console Microsoft, voilà une drôle de question, en dépit d’une manette posant une entrave à la bonne jouabilité ; ce Dead or Alive 3 montre non seulement un indispensable sur la machine et on s’amuse facilement.
Avec des graphismes hors pair, n’oublions pas la bande sonore bien pêchue, le groupe Aerosmith est présenté au verso de la pochette, mais je retiens plus les voix japonaises des personnages, ainsi que le sous-titrage dans le jeu. De plus, on peut utiliser ses propres musiques, mais est-ce vraiment nécessaire pour cette beauté.
Que pensez de ce troisième volet ? Le fan attend toujours le cinquième opus, et dernièrement Tecmo a décidé d’apporter aux fondus de la baston un mélange du troisième volet et le quatrième sorti sur la XBOX 360. Pour l’instant, on voudrait qu’une compilation débarque afin de marquer les quinze ans de Dead or Alive, alors partant !



+
- Une série pointue, mais qui attire d’autres joueurs,
- Réalisation technique dotée de belles plastiques, le fantasme remis au goût du jour,
- Le système de contre bien pensé,
- Fer de lance de la première Xbox, un indispensable,
- Des combattants avec des techniques de combat bien différentes
.

-
- Apprentissage obligatoire,
- La concurrence de la version Ultimate
.

Graphismes : 17.00/20
Maniement : 15.00/20
Son : 17.00/20
Durée de vie : 14.00/20
Scenario: -
Note Globale: 17.00/20

L'Opening :





 
Réagir sur le forum Revenir en haut