NBA jam
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Nba Jam 
PS1, Megadrive,
Sport 
Iguana 
Acclaim
1-4 joueurs 
 
février 1995 
 
 

NBA Jam Tournament Edition Converti sur presque toutes les consoles, NBA Jam est, comme Mortal Kombat, le symbole de la grosse machine qu’était Acclaim. Mais vu le bond technologique effectué au cours de l’année 1995 (sortie de la Psx en Europe), on se demande si ce genre de jeu peut encore tenir la route. NBA Jam Tournament Edition se présente comme la fidèle adaptation du jeu d’arcade de Williams et Midway. Son côté fun a attiré des millions de joueurs dans les salles. Il était donc normal qu’une conversion débarque sur les dernières machines du moment ; même si toutes les autres consoles ont été déjà servies le 4 mars dernier. Quoiqu’il en soit, l’opus Playstation illumine nos regards. Après le succès du premier NBA Jam (trois millions de cartouches vendues), Acclaim « s’est dit » qu’il fallait sauter sur la suite. Le Football à la dérive ? Avec les échecs des bleus, l’engouement pour ce sport reste encore bien présent, il suffit de consulter les ventes imposantes du dernier Fifa, voire la rivalité toujours présente du titre d’Electronic Arts face à Pro Evolution Soccer de Konami, roi déchu de sa couronne. Chaque pays a son sport national. Aux Etats-Unis, vous trouvez le Basket, au Japon le Base-ball. En France, le Football se classe comme une discipline d’une extrême lenteur (qui a dit la Ligue 1, référence aux guignols de l’info !) face à ces rivaux. Les américains préfèrent des sports plus rapides avec beaucoup de points marqués. Bien que le soccer règne en maître chez nous, le basket ball a fait une certaine percée à travers nos frontières, stimulant nos jeunes têtes blondes, dépitées par leurs pères avachis devant un match de foot. Le catch entre désormais dans la cour de récréation. Des noms comme l’Undertalker, Triphe H, Shaw Michael, le Big show et bien d’autres sont considérés comme les nouveaux Platini, Zidane et j’en passe. Mais ne reproduisez pas ce genre de coups. Bref, notre sport national doit retrouver ses couleurs face à cette rude concurrence, mais revenons à notre NBA Jam TE. Basket sans règles ! La console Neo Geo avait lancé un pavé dans la mare en offrant aux fans d’arcade, un titre complètement décalé et avec un cliché de la société américaine bien amusante avec le jeu Street Hoop. NBA Jam TE se classe comme un jeu de basket. Mais pas de cinq contre cinq, il s’agit d’une simulation basée sur l’aspect le plus spectaculaire : le street-ball. Non, vous n’allez pas voir Ryu, Blanka et compagnie participer à un match de basket, je vous rassure. Tout simplement, les équipes qui se disputent la victoire, sont composées de deux joueurs chacune. A part le goal tending, aucune faute n’est comptabilisée dans la série NBA Jam : Baston, Retours en zone, faites ce qui vous plaît. Licence NBA oblige, tous les joueurs représentés sont des authentiques sportifs de la dite ligue, avec la « tronche » digitalisée et tout et tout. Mis à part ce détail, l’ensemble est surréaliste pour ce soft de Midway. Les basketteurs sautent à quinze mètres de hauteur pour smasher des balles enflammées, des bonus apparaissent sur le terrain, on peut jouer l’ancien président Bill Clinton et son chien…. Bref, c’est du délire total, la force principale du jeu. On ne se prend pas la tête, on joue directement point final. Quatre joueurs peuvent prendre part à la partie avec des commandes ultrasimples. Quelques minutes de jeu et on se déplace avec l’aisance d’un Michael Jordan dopé. Un tas d’options sont également disponibles comme celle qui fait apparaître des chiffres sur le terrain. Passez par-dessus et votre prochain tir prendra sa valeur : et c’est parti pour le panier à six points ! Les fans seront aux anges NBA Jam se classe comme un jeu fun, mais qui a beaucoup perdu de son charisme en débarquant sur 32 Bits. En effet, la Playstation n’apporte absolument rien par rapport aux versions 16 bits. On note aussi quelques défauts comme par exemple les personnages complètements disproportionnés et une animation pas très fluide. Il était inutile aussi de changer la voix du commentateur qui donnait vraiment une bonne ambiance sur les anciens épisodes. Même si NBA Jam T.E. étoffe la logithèque de la Playstation d’un nouveau genre, les capacités de cette dernière ont été sous-exploitées. Avec le lancement de cette machine, Sony misait plus sur des licences nouvelles comme Ridge Racer ou bien Tekken. NBA Jam faisait pâle figure face à ce catalogue innovant pour l’époque. « Mais les fans apprécieront » (L.Vilner ? avis d’un ancien magazine disparu) Vive l’émulation ! La licence NBA Jam a eu des grandes difficultés pour trouver sa place au sein des consoles 32 bits et on regrette ces titres qui donnent du plaisir immédiat. La Neo Geo propose des titres sportifs vraiment sympathiques, mais le joueur doit avoir un bon budget ; alors pourquoi pas se tourner vers l’émulation ? Ce moyen permet de retrouver pratiquement tous les jeux de notre enfance, et la série NBA est bien présente, quel plaisir d’enclencher des tirs de folie, et à moindre coût. Dernièrement, la console Wii a reçu la licence NBA Jam et les critiques journalistiques ont abouti à des bonnes impressions. De plus, j’ai remarqué que ce jeu est disponible pour moins de 25 euros en neuf, que dire de plus. C’est vrai que la licence NBA Jam a connu des hauts et des bas, mais il se présente comme un jeu accessible à tous, sans se prendre la tête. Vous pouvez désormais organiser des parties à plusieurs sans passer par le live, là, le sens « franche rigolade » prend tout son sens à l’image des jeux multi-joueurs, boum, trois points ! Images issues des sites Objectif Sega et Klov - Jeu issu de l’arcade, sorti rapidement sur tous les supports, - Le Basket sous une autre forme, sans règles, - Simple et efficace, on se prend vite au jeu, - Ambiance sonore de folie, - Le multi-joueurs est mise à l’honneur. - Dépassé techniquement et alors, - Lassant, si on joue longtemps, maladie des jeux d’arcade. Graphismes : 15.00/20 Maniement : 18.00/20 Son : 17.00/20 Durée de vie : 16.00/20 Scenario: - Note Globale: 16.00/20