Salomon Kane

Salomon Kane
par ana

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Année de sortie :
Origine :

  
  

idem 
Michael J. Bassett 
Paul Berrow, Samuel Hadida ; Kevan van Thompson 
Metropolitan filmexport
James Purefoy, Rachel Hurd-Wood, Pete Postlehwaite, Alice Krige, Jason Flemyng, Max von Sydow… 
fantasy, combats, action 
2009 
Anglais, France, Tchèque 

 
 



Scénario : Michael J. Bassett d’après l’œuvre romancée de Robert E. Howard
Sociétés production : Davis Films, Czech Anglo productions, Wandering star pictures
Durée : 1h44 env
Sortie France : 23 décembre 2009


Résumé.





En Afrique du nord, le redouté capitaine pirate Solomon Kane s’empare d’une forteresse afin d’y voler le trésor du roi.




A peine a-t-il pénétré les lieux avec ses hommes que ces derniers disparaissent un à un, dévorés, capturés par des créatures sorties de miroirs gigantesques. Solomon ne recule pourtant pas. Même lorsqu’il découvre le corps depuis longtemps sans vie du roi. Sur son trône vacant, est assis un personnage sans visage, immense, drapé dans une sinistre cape. L’inconnu se présente comme le faucheur du Diable, il annonce à Kane que son heure est venue, que ses pêchés l’ont conduit en ce lieu pour honorer le pacte : par ses actions, ses tueries et sa violence, Solomon Kane doit donner son âme au Malin. Mais Solomon Kane n’est pas homme à se laisser tuer. Il parvient à fuir et à rentrer en Angleterre. Seulement, le doute le possède et la peur de son jugement le pousse à chercher refuge au sein d’un monastère. Il y reste des mois, priant, se repentant de ses fautes, craignant que le Diable ne le poursuive. Un jour, le moine en charge lui demande de partir. Il le chasse, affirmant que son destin n’est pas au monastère, que sa rédemption est dans le monde extérieur. Dépité mais sans choix, Solomon part sur les routes. Il erre et refuse les provocations, tenant à respecter son serment pieux. Son chemin va croiser celui d’une famille puritaine qui se rend au bord de la mer pour aller au Nouveau Monde. Recueilli, aidé, Solomon les accompagne mais il sent planer sur eux un air démoniaque.









Quand le pire se produit, que la fille ainée est enlevée par des bandits à la solde d’un sorcier, Solomon Kane décide de renier son chemin de rédemption. Il redevient un démon pour sauver cette âme innocente…











Avis.





Un projet ambitieux que de vouloir adapter les aventures de Solomon Kane, puritain, anciennement pirate qui s’emploie à détruire toute manifestation du Malin avec fougue.





D’abord parce que ce personnage littéraire est surtout connu des puristes du genre Fantasy, puisque son auteur a écrit au début du 20e siècle. Ensuite en raison de la facilité avec laquelle on pourrait amalgamer le personnage à un fanatique religieux quelque peu inquisiteur si on s’en tenait bêtement aux jugements en surface.



Pourtant, le scénariste qu’est Michael J. Bassett, car il a d’abord écrit avant de réaliser surtout des films d’horreur ou de genre à petit budget avant de se voir confier ce projet, connaît par cœur l’univers de Solomon Kane. Il aime ce héros et ça se voit.

Il a choisit d’écrire et de filmer une histoire qui présente le personnage comme cela n’existe pas dans les livres. Beaucoup d’allusions à son passé mais rien de plus dans les écrits de Howard (créateur aussi de Conan). Alors Bassett a retranscris ce qu’il connaissait de Kane, l’a adapté à la fantasy cinématographique et le résultat est très sympathique. C’est fun, c’est sombre, c’est de la dark fantasy avec de vrais démons, des goules, des sorciers, des serviteurs du Diable qui en jettent !





Le tournage en décors naturels (République Tchèque en plein hiver) donne la mesure d’une Angleterre médiévale au cœur de l’hiver, un hiver qui n’est pas rude uniquement à cause de la saison ou de l’époque (18e siècle) mais bien parce qu’un être maléfique y sévit.




On a une ambiance idéale qui s’allie à merveille au personnage sévère qu’est devenu Solomon Kane après avoir rencontré le faucheur.






La prestation de chaque comédien est juste et crédible mais la performance de James Purefoy, connu pour son rôle de Marc Antoine dans la série « Rome », est époustouflante. Les scènes d’action, le drame qu’endure son personnage, cette quête de rédemption à la saveur amère, la cruauté qui l’habite et n’attend qu’un déclencheur pour sortir… on ressent tout cela en voyant James Purefoy jouer.



On pourrait penser à une reprise de Van Hellsing, ne serait-ce que par le costume, mais détrompez-vous. Solomon Kane a existé dans la littérature vient avant le chasseur de vampires, il est plus acharné, rude, sans pitié, sans états d’âme. Les combats sont chorégraphiés au millimètre, le suspense distillé goutte à goutte… Et le développement du personnage de Kane aboutit à ce que le fan des écrits connaît de lui.



A noter que deux autres films seraient prévus….





 
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