Terminator 2 - Jugement dernier

Terminator 2 - Jugement dernier
par ana

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Année de sortie :
Origine :

  
  

Terminator 2 – Judgment day 
James Cameron 
James Cameron 
Tristar
Linda Hamilton, Arnold Schwarzenegger, Edward Furlong, Robert Patrick 
science fiction, action 
1991 
USA 

 
 




Scénario : James Cameron, William Wisher Jr.
Musique : Brad Fiedel
Durée : 131 min
Sortie : 1991



Résumé.



Année 1994. Comme dix ans auparavant, deux êtres venus du futur se matérialisent dans la nuit de Los Angeles. Le premier vole les vêtements et la moto d’un bikker voyou tandis que le second se déguise en policier et vole une voiture de patrouille. Au matin, tous deux sont sur la trace d’un jeune garçon, John Connor, la cible des êtres venus de l’avenir, l’homme à abattre pour assurer la victoire future des machines sur les humains survivants de l’holocauste nucléaire.

Mais John, encore enfant, n’en sait rien. Il se contente de vaquer à ses principales occupations, une virée en moto cross avec son meilleur pote et le vol de cartes de crédit pour trouver de quoi s’amuser ensemble. Il mène une vie de petit vaurien, obligé de vivre dans une famille adoptive alors que sa mère Sarah est cloîtrée dans un institut psychiatrique. Car Sarah connaît l’avenir funeste que la technologie et l’intelligence artificielle nous réserve, elle l’a appris en 1984 lorsqu’elle a elle-même été la proie d’une machine venue du futur. Mais personne de son époque ne la croit. Après avoir tenté d’enseigner à son fils comment survivre à son destin, elle a été arrêtée et ne pense qu’à une seule chose : s’évader car, sans elle, John est livré à lui-même et peut-être à ses ennemis.



Alors qu’il est dans une arcade de jeux, John fuit devant ce qu’il croit être un policier venu lui demander des comptes. Dans les couloirs de sorties de secours, un autre homme surgit. Les balles pleuvent sur le policier… qui se relève sans mal. Les deux êtres en viennent aux mains. N’écoutant que son instinct, John reprend sa course et enfourche sa moto. Une nouvelle course poursuite s’engage pour l’avenir. John comprend que sa mère a toute sa raison, que ce qu’elle lui a prédit est la vérité. Mais le cyborg qui devait la tuer en 1984 et maintenant leur meilleur allié.







Avis.





Second opus de la saga culte, « T2 » pour les fans est à la hauteur de son prédécesseur. Le scénario, issu de la même tête (James Cameron), est une vraie suite, avec des clins d’œil à certains plans du premier film, convaincante, crédible qui détourne le personnage du terminator joué par Schwarzenegger pour en faire le sauveteur du héros en devenir.






Cette fois-ci tout est dans le présent. Linda Hamilton est méconnaissable en mère courage musclée et armée jusqu’aux dents. On ressent la pression que son personnage subit depuis des années, son désir d’être à la hauteur pour son fils, pour le souvenir de son père, pour l’avenir de l’humanité.





Et c’est là qu’est la force motrice du scénario. Plutôt que de survivre pour attendre l’inéluctable, les personnages vont tenter de changer l’avenir, de modifier les paramètres qui vont pourrir l’humanité et donner vie aux machines, parce que ce qui compte c’est le respect de la vie même.

La prestation du tout jeune Edward Furlong, à l’aise dans son premier rôle, est remarquable. On aime son côté enfant, ado en devenir, sa force qui lui donne déjà une grande crédibilité.





Les cascades sont réglées au millimètre et ajoutent au spectacle ! La course poursuite du premier tiers du film est haletante.

L’introduction d’une nouvelle forme de cyborg en métal liquide est bien trouvée. Plus moderne que le premier terminator, elle laisse le champ libre à des plans inouïs, des innovations en morphing, l’imitation de plusieurs physiques de personnages secondaires et j’en passe.











Robert Patrick, bien que frêle au regard de la carrure de Schwarzenegger, est à sa place dans le rôle de l’ennemi absolu. Là encore, James Cameron a montré qu’il pouvait innover, mettant au défi des spécialistes de l’animation pour obtenir des effets visuels qui ont valu au film un Oscar des meilleurs effets spéciaux.



Clin d’œil : dans la scène du bar de motards au début, James Cameron s’est filmé en motard jouant au billard.



La fin laisse entrevoir deux futurs possibles : un dans lequel tout sera changé et un autre qui se verra simplement modifié mais en rien empêché. James Cameron aime se garder des portes de sortie pour faire des suites….




 
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