Terminator

Terminator
par ana

Titre Original :
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Acteurs :
Genre :
Année de sortie :
Origine :

  
  

The Terminator 
James Cameron 
Cinema 84, Hemdale film corporation, Pacific western 
Orion pictures
Linda Hamilton, Arnold Schwarzenegger, Michaël Biehn 
SF, action 
1984 
USA 

 
 



Scénario : James Cameron, Gale Anne Hurd
Musique : Brad Fiedel
Année : 1984
Durée : 108 min



Résumé.





An 2028, l’humanité a été décimée par une guerre nucléaire. Les survivants se battent face à un ennemi implacable, les machines. Devenues autonomes, grâce à l’intelligence artificielle, elles cherchent à tuer leurs créateurs.


An 1984, au cœur de la nuit qui enveloppe Los Angeles, deux phénomènes électro-magnétiques se produisent. Deux hommes étranges apparaissent, sortis de nulle part, nus, dans des lieux différents mais tous deux déserts de la ville. Alors que le premier agresse un groupe de jeunes voyou pour se vêtir, le second se contente de voler le pantalon d’un clochard avant de fuir devant une patrouille de police.

Le lendemain, Sarah Connor, se rend à son travail de serveuse dans un fast food. Une journée comme une autre pour elle. Du moins c’est ce qu’elle pense jusqu’à ce qu’une de ses collègues l’invite à écouter un avis de décès aux informations de la mi-journée. Une autre Sarah Connor a été tuée chez elle en plein jour. Sarah est interloquée mais la nouvelle ne la bouleverse pas encore. Le soir, elle laisse l’appartement à son amie et son copain, partant se détendre au cinéma. En sortant, elle s’arrête pour manger un morceau. Une télévision annonce le décès d’une seconde femme nommée Sarah Connor. L’assassinat de ses homonymes inquiète soudain la jeune femme qui décide de rentrer chez elle. L’impression tenace qu’on la suit l’oblige à se réfugier dans une boîte de nuit pour appeler la police. Un sergent l’assure qu’ils seront là très vite mais Sarah n’a pas le temps de les attendre. Un homme pointe son arme sur elle. A l’instant où il s’apprête à faire feu, un autre décharge sur lui le contenu de son fusil.




Un échange violent de balle s’ensuit. Sarah est prisonnière des lieux, elle regarde la scène sans comprendre. Celui qui cherche à la tuer tombe au sol, le corps criblé de balles et se relève comme si de rien n’était. Son sauveur lui ordonne de le suivre si elle ne veut pas mourir.





Une course poursuite s’engage. Sarah est la cible du Terminator, un cyborg indestructible venu du futur pour la tuer, elle, la mère du chef des survivants de l’an 2029…







Avis.





Attention, classique !

Oui, un classique de ce que les fans de cinéma US qualifient de cinéma d’action et d’anticipation des années 1980.

Tout y est.

Un destin tragique et inévitable, un héros mythique qu’on ne fait qu’apercevoir, des comédiens encore peu connus en dehors de Schwarzenegger qui avait déjà fait sensation en interprétant Conan le Barbare, un suspense qui tient aux tripes quand on le visionne pour la première fois, la légende horrifique d’un futur possible de l’humanité, un ennemi qui ne connaît ni la pitié ni la peur et une faible petite chose face à lui.



Les effets spéciaux sont réduits à peu de scènes, l’essentiel du film se déroulant dans le présent. Seul un visage mécanisé de Schwarzenegger fut utilisée pour quelques scènes mais le squelette mécanique qui représente le Terminator à la fin est une belle prouesse pour l’époque, de même que les décors apocalyptiques les machines des deux séquences en flash-back.


Tête artificielle d'Arnold pour la scène de l'oeil bon à jeter.



Dessin préparatoire à l'un des flash-back avec un vaisseau chasseur tueur d'humains.


La maîtrise inexpressive de son visage par Schwarzenegger, en plus de son physique exceptionnel, donne une existence réelle à la menace absolue que représente le Terminator.



Le jeu de Michaël Biehn, soldat du futur envoyé comme garde du corps mais démuni d’armes adaptées est tout aussi convaincant que l’attitude désoeuvrée, paniquée puis résistante de Linda Hamilton.



La fin clos une boucle dans ce scénario bien trouvé qui sait accrocher le spectateur même 27 ans après sa réalisation qui coûta 6 millions de dollars et en rapporta près de 80 de par le monde. A noter que Cameron a écrit ce scénario pour se faire une place comme réalisateur. Il a refusé de le vendre s’il n’était pas celui qui le filmerait.



Donnant naissance à une sorte de mysticisme cinématographique, ce premier film a ensuite donné lui à 4 trois suites, une série TV, des jeux de stratégie et pourrait être encore décliné en deux autres films dans les années à venir.



2008 ce film a été inclus dans le National Film Registry et conservé à la Bibliothèque du Congrès américain.




 
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