Five
par ana

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Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

idem 
Furukawa Shiori
comédie, romance 
shojo 
2009 
Kana 
shojo
12 
15 (série terminée) 
non 

Résumé. Depuis toute petite Hina, binoclarde bosseuse, ne cesse de déménager, sa famille devant suivre les mutations de son père. Mais, alors qu’elle entre au lycée, elle va enfin pouvoir s’intégrer pleinement dans son nouvel établissement : les déménagements, c’est terminé ! Toute heureuse et imaginant déjà une vie plus calme et pleine d’opportunités (de vraies amies, un amoureux ?), Hina fait donc son entrée dans un lycée plutôt huppé puisque les élèves sont répartis par niveau. Et oh surprise, Hina ayant eu d’excellents résultats pour son examen d’entrée, se voit propulsée dans la classe des « A » soit des petits génies ! Sauf que ce sont tous des garçons… A bien y regarder, Hina se demande dans quel monde elle est tombée d’autant que cinq retardataires font leur apparition. Le groupe des Five, les idoles masculines du lycée, aussi différents en physique qu’en caractère, bien que tous charmants à leur manière, souhaitent la bienvenue à la première fille des « A ». Mais les manières du meneur, Toshi, déplaisent à Hina qui s’empresse de le lui dire. La dispute coupe court mais Hina se retrouve avec des lunettes cassées… Dès lors, séduits par le franc parlé de la jeune fille, les cinq phénomènes décident de faire d’elle leur « princesse », la guidant pas à pas au cours de ses premières journées. Hina ne manque pas de remarquer que ces attentions attisent les envieuses mais ne perd pas une occasion de les remettre à leur place. Après tout elle n’a rien demandé, elle ! Peu à peu, Hina va réaliser que ces cinq garçons deviennent les premiers amis qu’elle ait jamais eu et fini par baisser sa garde. Leur camaraderie est plaisante, touchante et elle s’attache à eux, allant jusqu’à se mettre en quatre lorsqu’ils ont des soucis… Mais le plus troublant est que les gestes et les paroles de Toshi, pourtant dragueur invétéré et désabusé, la troublent de plus en plus… Avis. Bon, les shojos sortent rarement des sentiers battus… Mais si « Five » commence comme tant d’autres, les axes de son histoire sont agréablement comiques et tournent en dérision les codes les plus romantiques et passablement rasoirs du shojo ! Non Hina ne sera pas la fille sans défense, secourues à tour de bras par une armée de beaux gosses dévoués. Non, elle ne reniera pas ses lunettes pour des lentilles de contact afin de révéler sa Beauté ! Hina reste une fille franche, marrante, maladroite mais dynamique, râleuse, un rien fleur bleue et délirante, ce qui la rend terriblement attachante. Certes, elle est mignonne mais elle ne se laisse démonter ni par le sourire séducteur de ses amis câlins, ni par les mégères du lycée, ni par les autres garçons trop pots de colle. Elle est une héroïne qui se montre, avec ses petits muscles, et cela retourne bien des situations en moments de comédie. Les cinq héros sont très différents tant par leurs traits que par leur caractère et même si le meneur, Toshi, est charismatique, les autres ont également leur petit quelque chose… Takui est sans conteste un romantique fleur bleue mais toujours le sourire aux lèvres, qui vogue dans un monde onirique permanent et rigolo (le mode de vision Takui est un régal à lire ! ), Nao est le gars mignon tout plein genre otaku au grand cœur, Kojiro est le sportif expert en maniement du sabre à la fois drôle et mature, enfin, Jun est le plus posé du groupe, attentif aux autres et sachant interpréter toutes les situations avec flegme. Chaque personnage est bien étudié et développé, les aventures sont parfois classiques pour un shojo mais peuvent tourner rapidement et radicalement dans le n’importe quoi le plus drôle ! Le graphisme est un peu déroutant, peu commun, mais on s’y fait facilement car il sert bien l’histoire et ses développements. Tous les protagonistes ont un physique bien à eux. Comme souvent dans les shojos, les décors sont réduits à l’essentiel mais cela ne m’a pas troublée pour suivre les aventures de « Five ». Au moins, peut-on dire que Shiori Furukawa a son style propre ! Je vous laisse découvrir par vous-même mais « Five » reste une belle surprise pour moi qui n’aime plus beaucoup les shojos tant ils se renouvellent peu…