Mon voisin Totoro

Mon voisin Totoro
par ana

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Année de sortie :
Nombre d'épisodes :
Version papier :

  
  

Tonari no Totoro 
Studio Ghibli 
Studio Ghibli 
fantastique, comédie 
shojo 
1992 
film 
non 

 
 




Réalisateur : Hayao Miyazaki
Producteurs : Hayao Miyazaki, Toru Hara
Musique : Joe Hisaishi
Durée : 1h 26 min
Sortie Japon : 1988
Sortie France : 1992 (lors d’un festival), VHS 1999





Résumé.



Années 1950.

Le professeur M. Kusakabe a dû choisir un exil à la campagne pour lui et ses deux petites filles car son épouse est contrainte de rester longtemps à l’hôpital. Le père espère ainsi garder sa famille unie durant cette absence, faisant en sorte de rapprocher son domicile du lieu d’hospitalisation. Comme bien des enfants, Satsuki, 11 ans, et Mei, 4 ans, s’adaptent vite. Ce changement de contexte leur fait le plus grand bien et elles s’amusent à découvrir la vraie nature. Les bêtes, les insectes, la vie proche de la nature. Mais le professeur est souvent absent pour son travail et les deux fillettes doivent composer avec. C’est alors que Mei tombe nez à nez avec une petite créature blanche, presque transparente parfois, qui se faufile dans la maison. Intriguée et séduite, Mei suit la petite boule de poils qui disparaît sans demander son reste ! Mais Mei n’a pas dit son denier mot…





Elle surprend de nouveau la petite chose, cette fois-ci en compagnie d’une autre créature un peu plus grande qu’un chien, toute grise. Une partie de cache cache commence et Mei poursuit les deux rigolos jusque dans leur terrier. Elle fait alors la connaissance de Totoro, une créature jumelle en apparence des deux autres mais gigantesque !




Entraînant Satsuki, Mei cherche sans relâche la présence de ces animaux bizarres qui ne parlent pas mais sourient souvent et font preuve de beaucoup de gentillesse. Totoro déploie même des pouvoirs commandant à la nature. L’étrange voisin semble être un protecteur de la nature et apporte jour après jour protection et réconfort aux deux enfants.














Avis.





Le premier grand film indépendant de Hayao Miyazaki est certes un monument, d’autant que Totoro est devenu l’emblème du studio nippon par excellence. Mais il a surtout posé les codes de l’œuvre de cet homme talentueux. A commencer par l’histoire sous-jacente qui fait directement référence à la maladie qui rongea sa propre mère durant des années et finit par l’emporter. Ensuite, la présence de la nature dépouillée des méfaits et de l’influence de la technologie des hommes. C’est un personnage à part entière, chaque détail est une fidèle reproduction de la réalité, de la campagne japonaise de l’adolescence de maître Miyazaki, les fleurs, les cultures, la forêt, les champs, les insectes, les plans d’eau, les rivières… Tout est mis en image avec une exactitude absolue et poétique. A cela vient s’ajouter peu de dialogue mais une qualité de bruitage sans pareil.




Totoro est un être qui pourrait faire peu tant il est massif et son sourire armé de larges dents mais non, c’est une grosse peluche avec une conscience propre. Les compagnons de son espèce (Chû-Totoro, le moyen, Chibi-Totoro, le petit, le chat-bus et les noiraudes) ont tout pour attiser la curiosité et l’intérêt des grands comme des petits.




Miyazaki nous dépeint le quotidien d’enfants qui ne peuvent plus voir leur mère à un âge auquel elles ont encore besoin d’elle, qui trouvent une affection compensatoire dans cet être qui n’est que bonté. « Totoro » est une déformation du mot « throll », ce qui est assez révélateur des buts recherchés par l’auteur. Une poésie qui n’ennuie pas, qui fait rêver et sourire à tout âge. Seul Miyazaki sait faire cela.

A voir à tout prix !!!!!




 
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