Alien, le retour

Alien, le retour
par ana

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Acteurs :
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Année de sortie :
Origine :

  
  

Aliens 
James Cameron 
Twentieth Century Fox 
Twentieth century fox
Sigourney Weaver, Lance Henriksen, Michaël Biehn, Bill Paxton… 
science fiction 
1986 
Etats-Unis 

 
 




Scénario : James Cameron, David Giler, Walter Hill
Décors : Peter Lamont
Musique ;: James Horner
Durée : 154 min (version longue)




Résumé.



Année 2179.

Après avoir survécu à l’intrusion d’un alien dans le vaisseau commercial Nostromo, Ellen Ripley a dérivé durant 57 ans dans l’espace, à l’abri dans sa capsule de secours, en état d’hibernation. Elle fut secourue et rapatriée sur Terre mais ses dires sur les évènements tragiques qui ont causé la mort de ses compagnons et la destruction du vaisseau ne sont pas crus. En effet, durant ses 57 ans d’absence, la dite planète a été colonisée sans problème et des gens y vivent sans aucun souci. On lui supprime sa licence de vol mais elle s’entête à soutenir que ce qu’elle a trouvé sur la planète LV-426 est une entité dangereuse pour la race humaine. Tant et si bien que son ancien employeur la recontacte et lui apprend que la colonie humaine installée sur la planète ne donne plus signe de vie depuis peu de temps… Un commando va donc y être envoyé pour vérifier la présence ou non de ces aliens et s’assurer du devenir des colons. Elle Ripley est sollicitée pour les accompagner au titre d’expert conseiller puisqu’elle a déjà eu à faire avec l’alien.




Elle est terrorisée à la seule idée de ce qui peut les attendre là-bas. Mais on lui promet qu’elle récupérera sa licence de vol et un indicible désir de prouver ses dires afin d’alerter les hautes instances du danger vont la pousser à accepter. Ellen Ripley se doute que cette mission sera à double tranchant mais se joint finalement au commando…








Avis.





La patte scénaristique et plastique de James Cameron est évidente dans ce deuxième volet. L’ambiance est différente. On se retrouve avec un film qui privilégie l’action sur le mystère. On sait à quoi on va avoir affaire, on sent que la situation va évoluer rapidement vers un affrontement armé et ouvert avec les créatures. A ce titre, le lien est parfaitement respecté avec le premier film, d’autant que l’héroïne est campée par la même actrice qui a fait ses grands débuts internationaux avec la saga "Alien". Sigourney Weaver fut récompensée par une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice pour cet opus. Beaucoup d’autres nominations (meilleurs direction artistique, meilleur montage, meilleure musique de film, meilleur son) et obtint deux statuettes (meilleur mixage de son et meilleurs effets visuels) en 1987.





James Cameron s’est approprié « Alien » à tous niveaux, pliant les codes du premier film à "son" cinéma. La lumière est plus fluide, plus présente, son acteur fétiche de l’époque, Michaël Biehn incarne le premier rôle masculin, le personnage de Ripley est devenu une femme plus forte encore, ainsi que le sont toutes les héroïnes des films de Cameron. Elle ne cesse non de fuir pour elle-même mais pour protéger ceux qui l’accompagnent. Les créatures sont plus visibles, on peut les voir en quantité et en entier, non plus découpées avec un élément par ci par là pour entretenir la peur avec une part de mystère terrifiant. C'est la grande différence : le suspense ne repose plus sur le sacro saint et efficace non dit mais sur l'action et le stress de l'attente : quand et par où va frapper l'ennemi ?

J’apprécie particulièrement le jeu de Lance Henriksen, un acteur qui a souvent interprété des seconds rôles avec une justesse qui force le respect, et qui a droit au rôle du robot à allure humaine, détesté et soupçonné par essence... La scène dans laquelle il joue du couteau a d’ailleurs été ajoutée suite à une suggestion de l'équipe qui appréciait sa dextérité entre les prises...





Avec « Alien, le retour » on passe d’un ennemi invisible et monstrueux à une population d’entités et la scène dans laquelle on découvre à quel point l’ennemi est nombreux est prenante.



A noter tout de même une maladresse qui personnellement le dérange : le cliché américain absolu du soldat bête de guerre qui n’en peut plus de montrer ses gros muscles et de faire marcher sa grande « g.eu.le » sous les traits du 1ere classe William Hudson incarné par Bill Paxton. Des débuts peu glorieux donc. Heureusement qu’il a eu droit à de meilleurs rôles… Bref, c’est selon moi le seul bémol de cet épisode la saga « Alien ».


Sources : Wikipédia, Google images, Youtube






 
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