Alien, le 8e passager

Alien, le 8e passager
par ana

Titre Original :
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Acteurs :
Genre :
Année de sortie :
Origine :

  
  

Alien 
Ridley Scott 
Brandywine Production Ltd, Twentieth Century Fox 
Twentieth century fox
Sigourney Weaver, Tom Skerrit, John Hurt, Ian Holm, Veronica Cartwright, Harry Dean Stanton, Yaphet Kotto… 
science fiction 
1979 
Etats-Unis 

 
 




Scénario : Dan O’Bannon, Walter Hill
Décors : Michaël Seymour, HR Giger (créature)
Durée : 117 min




Résumé.



« Dans l’espace, personne ne vous entendra crier »



An 2122. Depuis longtemps, la race humaine a trouvé le moyen de voyager à long terme dans l’espace par le biais de vaisseaux techniquement performants et de mise en sommeil artificiel. Le Nostromo est un navire de commerce qui rentre vers la Terre. Son équipage ne devrait être éveillé de son hibernation par l’ordinateur de bord qu’à proximité de leur destination.




Mais un signal émis par une planète inconnue enclenche le processus. C’est donc avec désorientation que les sept passagers réalisent qu’ils sont encore loin de chez eux. Mais le signal mystérieux continue d’émettre et le capitaine décide une exploration de la planète non répertoriée.






Une fois sur place, ils découvrent les débris d’un autre vaisseau avec un cadavre mais aucune trace d’un survivant ayant pu les appeler au secours. L’allure de ces restes inquiète les membres d’équipage qui prélèvent quelques échantillons et décident de rentrer à leur bord, certains que le signal a été mis en marche il y a des années… En vain. Mais alors qu’ils jettent un dernier coup d’œil, ils tombent sur qui ressemble à des œufs. Soudain, des cris retentissent. Les membres du Nostromo se précipitent et retrouvent un des leurs dont le casque est recouvert par un organisme qui en a brisé la protection. Lorsqu’ils le ramènent à bord, ils doivent se rendre à l’évidence : leur compagnon est devenu l’otage d’une créature alien…







Avis.



Qui n’a pas vu ce monument du cinéma de SF me direz-vous ? Sûrement peu de gens mais cela ne nous empêche pas lui rendre hommage.





D’abord parce que ce film n’a pas vieilli. Depuis la conception graphique et son décor jusqu’à la mise en scène en passant par la simplicité de son scénario sublimée par le jeu des acteurs, tout ce qui fait un bon film du genre est réuni. Ensuite parce que « Alien, le 8eme passager » pose les codes de ce qui anime encore les histoires et films de SF de nos jours : une opposition ancestrale et absolue entre l’homme et la machine.

Le scénario de ce film ne parle pas uniquement d’une rencontre extra-terrestre qui, par essence, ne peut que mal se passer mais traite de la lutte fratricide entre les humains qui veulent détruire leur invité pour lui survivre et l’entité robotisée mais intelligente habitant leur vaisseau qui désire protéger la forme de vie étrangère par pure curiosité scientifique. A ce titre, le huis clos installé dans le vaisseau spatial est un délice. On s’y retrouve plongé, encerclé par un ennemi invisible mais dangereux et des complices qui se cachent au sein de l’équipage et des rouages qui font cet abri dont dépend la survie de l’équipage.

La mise en scène est donc captivante, servie par un éclairage très contrasté, jouant sur une impression de clair obscur qui accentue l'impression d'enfermement et insiste sur l'omniprésence de l'espace lui-même. La créature apparaît par morceaux, tantôt son oeuf, tantôt son hybride ou sa version miniature, tantôt sa tête, tantôt ses membres qui fondent sur ses proies... On sursaute même quand on croit connaître le film.

Le suspense est gardé intact jusqu’à la dernière seconde du film, un délice je vous dis !




Les acteurs alors peut connus encore ou bien coutumiers déjà de ce genre de films forment une vraie équipe et on doit attendre les dernières minutes pour voir la caméra se focaliser sur l'un d'eux.

A noter que ce film obtint l’Oscar des meilleurs effets visuels en 1980 grâce à la participation du plasticien et illustrateur HR Giger sans qui la créature Alien ne serait pas ce qu’elle est. Toute la conception de la créature, de ses racines, de ce qui la fait ce qu’elle est issu de son travail et lui a valu une réputation internationale.









Sources : Youtube, Google images, Wikipédia



 
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