Cercle rouge (Le)

Cercle rouge (Le)
par ana

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Année de sortie :
Origine :

  
  

idem 
Jean-Pierre Melville 
Les Films Corona, Selenia 

Alain Delon, Yves Montand, André Bourvil, Gian Maria Volonte, François Périer, Yves Arcanel… 
policier 
1970 
France, Italie 

 
 




Scénario : Jean-Pierre Melville
Musique : Eric Demarsan
Durée : 140 minutes
Sortie : 20 octobre 1970





Résumé.



« Quand les hommes, même s’ils l’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents. Au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge », Rama Krishna.



Par un petit matin glacé au cœur de l’hiver, deux hommes vont suivre des chemins destinés à se croiser.

Corey sort de la prison de Marseille après 5 ans pour vol. Mais il quitte ces murs avec une affaire en or dans les mains, apportée un des gardiens. Dès qu’il est dehors, il s’empresse de rendre visite à son ancien complice pour obtenir des liquidités qu’il doit finalement lui voler sous la menace.





Attendant l’ouverture des magasins afin d’acquérir une voiture, il est retrouvé par des hommes de main de son ancien associé. Un échange de coups de feu s’ensuit et un des hommes tombe mort. Peu lui importe, Corey achète cash une superbe voiture neuve et file sur Paris.



Plus au nord, Vogel est escorté en train par le commissaire Mattei jusqu’à Paris. Parvenant à se défaire de ses menottes, l'assassin actionne l’alarme et stoppe le train pour aussitôt se jeter sur la fenêtre du compartiment à la surprise totale du policier.




Une chasse à l’homme commence. Mais Vogel tient la distance jusqu’à une aire d’autoroute où l’attend une voiture non verrouillée, la voiture de Corey. Il se glisse dans le coffre.



Plusieurs dizaine de kilomètres plus loin, Corey s’aventure dans un champ boueux désert et invite son passager clandestin à sortir. Stupéfait, Vogel apprend que son chauffeur providentiel est de la même espèce que lui. Corey lui propose de l’aider à rejoindre Paris et Vogel retourne dans le coffre. Mais lorsque Corey est de nouveau menacé par des hommes envoyés par son ancien compagnon braqueur, Vogel n’hésite pas à bondir pour le sauver.





Dès lors, Corey pense avoir trouvé l’équipier idéal pour le prochain coup qu’il envisage. Mais le commissaire Mattei n’a pas dit son dernier mot. Fin limier ne vivant que pour son travail, il abandonne la traque ouverte pour une partie de chasse bien plus subtile…




Un ancien bandit forcé à jouer les indics...


Avis.







L’avant dernier film du grand André Bourvil lui offrit un rôle sombre de flic prêt à tout et sans scrupule ou presque. Jean-Pierre Melville avait le don de créer des scénarii brûlants de suspense qui servaient à merveille le talent des grands comédiens de son époque. La simple phrase reproduite ici qui annonce le début du film illustre parfaitement le titre qui lui-même englobe l’absolue fatalité de cette histoire. « Tous coupables » est une phrase dite et redite par certains acteurs dans ce film et sert de fil conducteur à l’intrigue, car quoi qu’ils fassent, tous les protagonistes se rendront coupables d’un forfait plus ou moins répréhensible ou grave pour autrui. On peut également y voir le jeu subtil d’un Alain Delon sans grandiloquence, et celui, remarquable, d’un Yves Montand malade de vivre.

La mise en scène est typique des films de Melville, réduite au minimum, offrant l’essentiel aux acteurs qui, par leur jeu, prennent pleine possession de la caméra. Melville était un réalisateur qui aimait les acteurs et cela se voit.

Nombre de scènes n’ont pas ou peu de dialogues, tout est dans le jeu, l’attitude, les expressions et les mouvements.



Un grand moment de cinéma français, cocorico !! A voir si vous aimez les vrais polars !!





 
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