Castelvania

Castelvania
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Castelvania 
NES, GBA,
Action et plate-forme, 1 Joueur 
Konami 
Nintendo
Non 
 
1988 
 
 

 
 

Castelvania





La série Castelvania est symbole de jeux de haute qualité depuis très longtemps et dernièrement sur DS, un second opus a vu le jour.
Le jeu se déroule à la manière d’un Beat them up, mais ce dernier opte pour une variété d’action, vous dirigez votre personnage dans les quatre directions comme monter ou descendre un escalier, sauter, et de nombreux éléments viennent pimenter ce jeu de plate-forme de qualité.

Konami, créateur de mythe

L’éditeur avait déjà travaillé sur un autre support que la Nes avant d’intégrer Castelvania pour la console de Nintendo.
En effet, comme pour Metal Gear autre série, Konami avait développé sur les premiers ordinateurs de « jeux », le MSX.

La cartouche a connu un très vif succès auprès des joueurs qui recherchaient un jeu d’action, mais avec une plus grande liberté d’action.
Non seulement suivre un itinéraire bien défini, mais avoir plus de possibilité avec les mouvements, et un changement d’univers radical (loin des rues malfamées, lieu habituel des Beat Them all), ainsi fût né Castelvania, un jeu offrant de l’action et de la plate-forme proposant un univers original.




Le roman rencontre le jeu vidéo

Issu du livre de Bram Stocker, Dracula relate l’histoire d’un personnage bien particulier. Je vous conseille de visionner le film de Francis Ford Coppola qui a assez bien représenté le Roman.

Se détachant totalement de l’œuvre original, Castelvania met en scène le baptême du feu d’un des plus grands chasseurs de vampires, le bien nommé Simon Belmont (d’autres héros suivront dans d’autres volets) L’épisode sur Ps2, Lament of Innocence sera le précurseur de la série, très bizarre de la part du développeur.
Seul, armé comme arme d’un fouet, il part à l’assaut du château de Dracula, qui vient de revenir d’outre-tombe. Ce dernier a apporté tout un lot de créatures macabres et morbides qui envahissent la région transylvanienne et sèment le chaos. Simon Belmont a la lourde tâche de supprimer ce bestiaire, ainsi que le maître des lieux.



Les acquis de la série

La partie débute par l’arrivée du héros devant le château, élément repris pou Castelvania IV.
Ensuite, vous évoluez dans les jardins de l’immense demeure maléfique. Un début désormais classique car repris par la suite dans bon nombre de Castlevania.

La mise en scène restera dans les prochains opus : d’abord les jardins, puis le hall d’entrée, l’ascension des tours, ensuite la descente vers les cachots, l’ascension par la tour de l’horloge et ses engrenages, et enfin l’affrontement final au sommet du château.
Le chemin semble très simple lorsque nous lisons les lieux, cependant, ce titre mélange aisément l’action et la plate-forme.

Sus à l’ennemi

Chauve-souris, zombies, chevaliers armés de haches, chats noirs, les méduses, un bestiaire vaste et varié, ces derniers comportent des attaques très vivaces.
Chacun de ses monstres attaquent de plusieurs manières, à vous de trouver le bon timing et la méthode pour les vaincre.
Certains adversaires placés habillement à l’écran corseront la tâche puisqu’il faudra varier entre l’attaque et éviter la chute mortelle.

Innovant dans les armes, le héros aura la possibilité d’augmenter la puissance de son fouet à travers des items.
Cette arme bénéficiera d’une meilleure allonge et les ennemis deviendront moins résistance que le premier fouet.
Bien que les ennemis représentent un danger pour la survie de Simon. Certains joueurs pousseront des crises de nerfs concernant les éléments du décor. Nous en parlerons plus tard dans le test.

Des armes dites secondaires, en utilisant la flèche du haut et le bouton d’attaque donnent un plus à l’action.
La hache qui constitue une arme peu pratique pour les gnomes (ces derniers très rapides dans les déplacements), cette dernière enlève un grand nombre d’énergie au gardiens des douves comme l’ami Frankenstein.
Bien sûr, cet arsenal demande de recueillir des coeurs cachés par les chandeliers, afin de lancer cet objet contre l’ennemi.
De plus, vous pouvez obtenir un double, voire un triple lancer infligeant des dégâts considérables idéal, pour les passages difficiles par exemple supprimer une troupe de chauve souris, ou battre les momies avec un triple boomerangs.




Le jeu est constitué de six niveaux divisés en trois parties chacune, donc vous croiserez six boss allant de la chauve-souris géante, en passant par la mort, Médusa.
Dracula étant le gardien final, ce dernier se transforma en un monstre immonde à l’issu du premier combat.







J’ai remarqué en jouant sur la version GBA que nous pouvons reprendre la partie où vous avez perdu, chose bien utile.
Sur la cartouche Nes, je pense que ce système a été incorporé, information à vérifier.



[color="Blue"]Auteur d’excellent jeu

Avec une réalisation assez bonne, nous sommes sur une console 8 bits, Konami a crée une série à succès en proposant un personnage attachant et un univers fantastique.
Lutter dans un monde se rapprochant du Moyen Age, avec toutes ces vieilles traditions européennes de monstres.
L’éditeur s’est inspiré librement du roman de Bram Stocker pour proposer un nouveau genre de jeu dont ses suites ont connu en majorité du succès.

Le soft se destine aux pionniers du genre, mais n’oublie pas les nouveaux joueurs, malgré une difficulté certaine.
Le novice arrivera à force d’apprendre les routines des niveaux à progresser, question de persévérance.

La jouabilité restera identique dans les versions suivantes, c'est-à-dire que le maniement du héros se déroule sans trop de problèmes, cependant la précision est de mise dans les sauts et les passages dans les escaliers. Avec la précision de la manette, vous n’aurez pas le droit à l’erreur, le joueur devra bien se repérer au départ, ensuite les sauts s’effectueront d’une facilité déconcertante.
Attention, cependant à un ennemi en face car le toucher vous fera reculer dans le vide à titre d’exemple avec des chevaliers.



Lorsque j’ai joué une première fois, j’ai trouvé que le jeu manquait de beauté. Certes, nous constatons une large variété des décors de sprites à l’écran, mais les couleurs sont assez baveuses, mais j’oubliais que nous sommes sur Nes. Il est difficile la première fois qu’être conquis par ce titre et pourtant la magie opère au bout de quelques parties.
Les thèmes musicaux à l’époque marquent bien l’action, et correspondent à l’oppression et la terreur au sein de ce titre.



Konami a instauré un genre nouveau qui impressionne encore aujourd’hui, car d’autres suites ont vu le jour, malgré un changement radical de la série pour ma part.
Un jeu qui a marqué les joueurs de ma génération et j’espère d’autres types de joueurs.





Jeu mélangeant l’action et la plate-forme,
Univers gothique et oppressant,
Variété de lieux et d’ennemis,
Arsenal multiple, facile à utiliser,
Thèmes musicaux de qualité.
.

- Prise en main délicate,
- Durée de vie.


Graphismes : 15
Maniement : 14
Son : 17
Durée de vie : 15
Scénario : 15


Note Globale : 16.00/20



 
Tags : Castelvania, NES, Réagir sur le forum Revenir en haut