Malédiction (La)

Malédiction (La)
par ana

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Année de sortie :
Origine :

  
  

The Omen 
Richard Donner 
Harvey Bernhard 
20th Century Fox
Gregory Peck, Lee Remick, David Wagner, Patrick Troughton, Billie Whitelaw… 
suspense, horreur, fantastique 
1976 
Amércaine 

 
 




Scénario : David Seltzer
Musique: Jerry Goldsmith
Durée: 111min





Résumé.





Italie.



Le service d’obstétrique d’un hôpital est en émoi. Une femme vient d’accoucher avant de mourir. L’enfant à peine né va être confié pour une adoption. Robert Thorn, ambassadeur américain, et son épouse attendent ce jour depuis longtemps. Ils prénomment le garçon nouveau né Damien.



Londres.





Les années ont passé et Robert a été muté à Londres. Il mène une vie de famille paisible entre son petit garçon de cinq ans et sa femme qui le couve assidument. Pourtant, des évènements étranges surviennent et assombrissent leur quotidien. Des morts tragiques et inexplicables se produisent dans leur entourage.




Chaque fois, cela paraît avoir un lien particulier avec Damien. Un jour, Keith Jennings approche Robert. Keith est photographe et il lui est arrivé de suivre l’ambassadeur pour son travail. Or, certains de ses clichés furent pris peu avant les décès et , sur chacun d’eux, une forme sombre semblait annoncer les morts et la manière dont les victimes seraient emportées… Robert est sceptique, du moins jusqu’à ce que le photographe ne meure à son tour !




Cherchant des réponses, Robert va se retrouver face aux révélations d’un prêtre qui a vu naître Damien. Le père Brennan affirme que l’enfant est l’Antéchrist….



Un père devenu fou ? Ou un homme face au démon ?


Avis.



Produit à une époque à laquelle le cinéma américain était très attaché aux films d’épouvante, « La Malédiction » est un film qui ressemble bien à ses pairs.

Une ambiance glauque, épurée en décors, nourrissant une sorte de claustrophobie chez le spectateur. Le jeu des acteurs est fin, juste, il colle au scénario tout comme l’attitude pesante et muette du jeune Harvey Stephens qui tient son premier rôle avec poigne tant il habite tout le film.





L’idée de base de l’histoire est un classique mais elle est explorée avec brio dans cette version qui se concentre sur l’acceptation non d’un principe chrétien par un sceptique mais d’une monstrueuse réalité par un père aux abois. Le suspense est bien rendu, mieux que dans de nombreuses productions plus récentes du genre.

Le succès en salle donna naissance à deux suites en 1978 et 1981.

Un remake fut fait en 2006 mais je vous conseille vivement de ne voir que le premier car il est excellent comme tous les premiers épisodes de sagas…

A savoir, le succès de ce film offrit une réputation professionnelle à Richard Donner et l’Oscar de la meilleure musique à Jerry Goldsmith.







 
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