Shikabane Hime

Shikabane Hime
par ana

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Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

idem 
Akahito Yoshiichi
shonen 
fantastique, combats, horreur 
2010 
Kazé 
shonen up!

16 (en cours) 
25 épisodes 

 
 





Résumé.





Par une nuit de printemps, un petit groupe d’adolescents choisit de dompter sa peur face à la légende urbaine de l’immeuble « mangeur d’humains ». Bien mal leur en prend car, à peine dans les murs décrépis, ils sont attaqués par des êtres qui rappellent les zombies des mauvais films d’horreur. Alors que leur dernière heure semble arrivée, une jeune fille de leur âge, affublée d’un uniforme scolaire classique surgit. Munie d’une arme à feu et d’excellents réflexes, elle abat sans mal les assaillants.







Makina Hoshimura est une jeune fille souriante, calme et douce. Du moins en apparence. Car la nuit levée, elle chasse les morts-vivants ! Elle est une « Shikabane Hime », une princesse des morts-vivants quasiment immortelle. Assassinée, elle est une morte-vivante elle-même qui a été ramenée à la vie en tant que chasseuse de morts-vivants au service du Kôgonshû, une branche ésotérique bouddhique. Poursuivie par ses regrets, accéder au Paradis et à la paix de son âme coûtera à Makina d’éliminer 108 morts-vivants.









Les règles sont simples : tuer 108 morts-vivants, ne jamais abandonner une mission, ne jamais se plaindre même face à la mort.

Dans cette tâche, elle est aidée par un prêtre bouddhiste, Keisei Tagami, son contact avec ses « employeurs ». Makina n’est pas la seule de son espèce mais son souhait est très particulier : elle veut venger sa propre mort et celle de sa famille, victimes de la mystérieuse équipe des Sept Etoiles. Le quotidien de Makina n’est pas facile, elle est souvent tiraillée entre son devoir de protéger les humains et la fatalité qui en résulte : elle tue ses semblables, des morts hantés par les regrets.







Avis.





Alors voici un manga que je n’ai fait que feuilleter. Le sujet est plutôt à la mode et peut paraître une énième redite de quelques autres mangas du même acabit. Pourtant, si le trait est peu original, d’une école shonen favorisant un certain minimalisme mais respectant un rythme prenant lors de scènes d’action, la personnalité de l’héroïne est sympathique. Une orpheline qui veut se venger mais paraît avoir deux personnalités et surtout qui est prisonnière d’un cercle vicieux : ce sont ses regrets qui ont fait d’elle ce qu’elle est et la gardent peut-être dans cet état. De même, la profondeur psychologique du scénario est intéressante. Le rôle des chasseuses est difficile, d’autant que ce sont encore des enfants, même si elles sont mortes et ne craignent peu ou pas d’affronter de nouveau la mort, elles sont torturées à l’idée de tuer des êtres qui leur ressemble pour leur intérêt personnel.





Dans l’ombre, règne le Kôgonshû, organisme secret qui peut se définir en deux clans : ceux qui apprécient les jeunes exécutrices et les soutient pour leur permettre d’échapper à leur funeste destin et ceux qui ne les considèrent que comme des armes sur pattes pouvant devenir dangereuses à leur tour… Une ambiance de suspicion se mêle habilement à l’atmosphère sordide semée de répliques et de scènes comiques qui égayent un rien ce sombre conte.



Au Japon, le succès est avéré pour ce manga qui est publié par les découvreurs de « Fullmetal Alchemist », « Doubt » et « Soul Eater ».

Les choses sont rondement menées dès le premier tome puisque deux missions s’enchaînent ponctuées d’allusions au passé de l’héroïne, de définitions des différents acteurs impliqués. On a peu de « flash back » et une action favorisée mais on sent tout de même le classique grand méchant opposé à la faction Kôgonshû pointer son nez… A savoir si les « Shikabane Hime » exploitées et mal considérées oeuvreront à sa sauvegarde sans broncher…










 
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