Deadman wonderland

Deadman wonderland
par ana

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Année de sortie :
Editeur :
Collection :
Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

idem 
Jinsei Kataoka, Kazuma Kondou
combats, fantastique, action 
shonen 
2010 
Kana 
Dark Kana

8 (en cours) 
non 

 
 






Résumé.



En 1993 un tremblement de terre ravagea le Japon et plus particulièrement sa capitale. Dix ans plus tard, Tokyo a choisi de renaître de ses cendres en développant le tourisme. Etrangement, la première attraction mise en avant n’est plus un patrimoine disparu mais une prison privée nommée Deadman Wonderland ! Ce lieu est devenu tellement emblématique que les collégiens et lycéens y vont en voyage scolaire de fin d’année à la place des traditionnels lieux historiques abîmés.

Ganta a 14 ans. Il a perdu sa mère au cours de cataclysme mais n’en a que peu de souvenirs. Sa petite vie de collégien est banale mais lui convient. Du moins jusqu’à ce qu’un être monstrueux tout de rouge vêtu et dégageant une odeur putride de sang séché surgisse par la fenêtre de sa classe et massacre tous les élèves excepté Ganta. Terrorisé par ce qu’il voit, le garçon ne peut que regarder l’agresseur approcher de lui un éclat de cristal rouge et le lui enfoncer dans la poitrine.





Sous le choc, Ganta perd connaissance. A son réveil, il et à l’hôpital et des policiers lui annoncent qu’il est le premier suspect du massacre. Arrêté, jugé et condamné à la peine de mort, Ganta réalise difficilement ce qui lui arrive. Personne n’a cru sa version des faits aussi est-il envoyé à Deadman Wonderland pour y attendre son exécution.





La prison se révèle à la hauteur de ses craintes : une anti-chambre de l’enfer peuplée de gens qui se divisent en deux catégories, les caïds et les peureux qui courbent l’échine, espérant survivre pour sortir un jour. Mais Ganta sait qu’il n’a aucun espoir puisque sa peine est la mort. Alors qu’il se dit qu’il aimerait que cela arrive vite afin de quitter ses tourments, une fille de son âge aux cheveux blancs et aux yeux rouges entre dans sa cellule avec fracas. Shiro lui dit qu’elle sera son amie et lui prouve qu’il entretient malgré lui une lueur d’espoir dans son cœur. Car Ganta sait qu’il est innocent. Et le désir de le prouver grandit lentement.





Shiro est la seule personne qui lui sera sympathique, à lui que les journaux ont surnommé le boucher de Nagano. Peu de jours passent, occupés à du travail forcé, et Ganta est déjà attaqué. Shiro le défend quand soudain, une masse se détache d’un des bâtiments et tombe sur eux. Ganta voit la scène comme un ralenti inévitable mais la pensée absolue de sa volonté de vivre déclenche une énergie semblant venir du morceau de cristal qu’il a gardé sous la peau. Shiro et lui sont sauvés in extrémis pas ce bouclier étrange. Les témoins sont peu nombreux et aucun n’interprète cela de manière extraordinaire aussi tout reprend t-il un cours normal… Du moins en apparence. Car à Deadman Wonderland, il n’y a qu’un seul moyen de survivre : accumuler des points pour obtenir argent, nourriture, confort, attentions des gardiens et même réduction de peine. Et ces points ne s’acquièrent que d’une seule manière, lors de courses semées de pièges mortels. La loi du plus fort est reine et Ganta devra compter sur sa volonté de vivre et l’aide de Shiro pour gagner. La victoire réduirait sa peine de mort à un emprisonnement à vie etc…

Mais derrière ces règles particulières se cachent bien des vices : les courses se déroulent sous les yeux de spectateurs qui n’ont aucune conscience que les perdants meurent réellement. Et les billets d’entrée au spectacle sont une mine d’or pour les créateurs de Deadman Wonderland… Ganta est décidé à se défendre, et même à lutter contre celui qui a ruiné sa vie. L’homme en rouge hante la prison. Mais pourquoi ?





Avis.





Un scénario alambiqué qui pique la curiosité.

« Deadman Wonderland » réunit des ingrédients qui ont fait leurs preuves dans l’univers manga et anime, une ville post-apocalyptique aux règles changées et inhumaines dévouées à la loi du plus fort. Au beau milieu de cela un héros plein de force cachée qui est propulsé malgré lui dans une bataille sans pitié qu’il lui faut gagner. Le tout arrosé d’un zest de fantastique et de gore et nous voilà avec un shonen bien attrayant.




Le graphisme est déjà pas mal abouti, rassemblant les codes du shonen avec une touche de seinen dans certaines scènes. On appréciera plus encore les progrès du dessinateur avec les tomes suivants.




Ce qui est un peu dérangeant mais peu plaire aux lecteurs qui n’aiment pas les mises en situation traînées, c’est la facilité avec laquelle on passe d’une histoire banale de collégien à un cauchemar, le tout dans le premier tiers du tome 1. On ne s’attarde pas sur la machine judiciaire douteuse, sur le temps passé par le héros à insister quant à l’identité du vrai coupable. Il n’y a pas de planches ou de cases entières consacrées à ses réflexions etc… On arrive très vite dans le vif du sujet et une fois là, même chose, des questions restent en suspend, des indices sont distillés sur la machinerie financière de la prison, le héros n’a pas vraiment de charisme mais s’émancipe doucement par à coup. C’est donc un développement sans beaucoup de finesse mais le rythme est là et on ne souffle pas une seconde !









 
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