Nodame cantabile

Nodame cantabile
par ana

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Editeur :
Collection :
Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

idem 
Tomoko Ninomiya
comédie, romance 
shojo 
2009 
Pika 
shojo
13 (en cours) 
25 (série terminée) 
23 épisodes, 1 OAV et un drama 

 
 




Résumé.



Shinichi Chiaki est le type même de l’élève arrogant. Dans l’école supérieure de musique Momogaoka, il est déjà une sorte de célébrité car il joue parfaitement de plusieurs instruments, a hérité son talent d'un père musicien très connu et fait partie de l’élite du meilleur professeur de l’école. Mais Chiaki est obnubilé par le souvenir d’un autre maître, celui de Viera, un chef d’orchestre qu’il a connu en Europe durant son enfance et qui lui a beaucoup appris au point de lui donner le goût non plus de jouer mais de diriger un orchestre.

Un jour, excédé par l’exigence de son professeur japonais, sûr de lui, Chiaki envoie balader une leçon et quitte la salle de musique. Il sait qu’il n’a pas besoin d’étudier avec quelqu’un pour arriver à ses fins, il travaille déjà beaucoup seul dans son coin.

Pourtant, il sent que sa décision peut lui être préjudiciable et passe une soirée à boire. A son réveil, des accords de piano résonnent à ses oreilles : il ouvre les yeux sur une pièce qu’il ne connaît pas : au milieu d’un bazar indescriptible, un piano et une jeune fille dont le doigté le subjugue.

Chiaki quitte l’appartement de la jeune fille précipitamment pour réaliser qu’ils sont voisins de palier. Pire, dès le lendemain, son nouveau professeur attitré lui présente sa mystérieuse voisine : Megumi Noda, surnommée « Nodame ».

Dès les premiers jours, Chiaki réalise que sa première impression fut la bonne. Nodame est très talentueuse mais elle peine à respecter une partition, reproduisant les morceaux des grands compositeurs à l’oreille, ce qui confère à son style quelque chose de différent mais de brusque. Elle est aussi incroyablement volubile, intenable, mal élevée, bordélique, bref, un drôle de phénomène !





Mais dès qu’ils commencent à jouer ensemble, Chiaki est subjugué. Ce à quoi il aspire en tant que musicien, il sent qu’il peut l’atteindre avec Nodame. Très vite, leurs liens vont changer, s’étoffer et s’intensifier.












Chiaki n’aura de cesse de la pousser, pour qu’elle devienne la grande musicienne qu’il pressent en elle. Mais l’amour que Nodame lui porte trouvera t-il une place dans le cœur de cet ambitieux ? La verra t-il autrement que comme un instrument ?












Avis.





Je l’ai dit il y a peu de temps, je n’aime pas les josei en général, en dehors de quelques exceptions. Et bien en voici une, que j’aurais d’ailleurs classée en shojo s’il n’était pas édité au Japon dans une revue destinée aux jeunes femmes et non aux adolescentes.




Pourtant, dans « Nodame Cantabile », les scènes de romance sont rares, Chiaki est le plus souvent brusque avec elle, et ce classement vient du fait qu’il se situe dans un univers universitaire.

L’histoire est donc originale : Tomoko Ninomiya nous raconte une histoire d’amour qui ne part pas d’un coup de foudre réciproque ou de revers amoureux typiques non, elle nous trace la rencontre de deux êtres opposés liés par une passion, non l’un pour l’autre mais pour la musique. Le héros est agaçant tant il est pédant, sûr de lui, prétentieux et indifférent aux attentions maladroites de l’héroïne qui serait parfaite dans le rôle du vilain petit canard assumant sa différence sans souci. Aucun des deux n’a un physique à tomber par terre mais se créent un cercle d’amis ou d’admirateurs au fil de leurs progrès.


Jaquette du CD de la musique de la série animée


On aime suivre les défis qu’on leur lance ou que Chiaki lance à Nodame, persuadé qu’elle peut toujours le surprendre et gagner en talent, oubliant que c’est une jeune femme sensible qu’il faut à la fois brusquer et réconforter afin qu’elle oublie sa nature brouillon pour donner tout ce qu’elle a dans ses doigts de pianiste.



Le trait n’a rien d’exceptionnel, il n’est même pas très séduisant de mon point de vue mais expressif à souhait pour ce qui est scène de comédie et du détail apporté aux scènes dans lesquels les protagonistes jouent. A cela s’ajoute des détails pédagogiques et bien documentés sur les monuments du classique (Beethoven, Chopin, Mozart, Bach…) et les différentes manières de jouer leurs œuvres. L’éditeur a pris soin d’ajouter un glossaire en fin de chaque volume.


Image de la dernière version de l'animé.



On apprend donc plein de choses tout en lisant une histoire plaisante, souvent drôle et sensible, comme une corde sous un archer.



A noter : l'animé est très drôle à regarder ! Et les morceaux de classique un bonheur dans cette histoire...







 
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